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LÉNINE

Publié le 27/01/2019

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La ligue d'Augsbourg et la succession d'Espagne

 

La guerre (1689-1697) est déclenchée lorsque les armées de Louis XIV envahissent le Palatinat en 1689. Les Provinces-Unies, l'Angleterre et la Savoie s'unissent en 1689-1690 à la ligue d'Augsbourg, constituée en 1686 par l'empereur, plusieurs princes allemands, l'Espagne et la Suède pour assurer le strict respect des traités de Westphalie et de Nimègue. La guerre de la ligue d'Augsbourg s'éternise sans apporter de résultats décisifs. Par le traité de Ryswick (1697), Louis XIV restitue toutes les réunions réalisées depuis Nimègue, sauf Strasbourg, et rend la Lorraine à son duc. La France sort considérablement affaiblie de cette guerre, mais le roi ne semble pas pour autant résolu à renoncer à ses ambitions hégémoniques. Son acceptation du testament de Charles Il d'Espagne en faveur de son petit-fils, Philippe, duc d'Anjou -qui devient roi d'Espagne (Philippe V) -, va susciter la formation

 

de la troisième coalition européenne : elle réunit l'Angleterre, les Provinces-Unies, le Saint Empire romain germanique, le Danemark et la plupart des princes allemands. C'est la guerre de la Succession d'Espagne (1701-1714).

 

La guerre de la Succession d'Espagne

 

Mais cette fois-ci, la France essuie très rapidement de nombreux revers militaires et est menacée d'invasion. À la fin de cette guerre, les traités d'Utrecht et de Rastatt (1711-1714) sont signés: la France est maintenue dans ses frontières de 1697, Philippe V est reconnu comme roi d'Espagne et la séparation des couronnes d'Espagne et de France est entérinée. Toutefois, la France doit céder à l'Angleterre l'Acadie, Terre-Neuve, la baie d'Hudson et l'île de Saint-Christophe. Ces traités instaurent un nouvel équilibre européen, consacrant l'échec des ambitions de Louis XIV Par ailleurs, la crise financière qui affecte les trois dernières décennies du règne a été provoquée par l'énorme effort militaire demandé au pays au cours des deux dernières guerres. Aussi la monarchie augmente-t-€lle les impôts tout en multipliant les expédients. Mais sans grand succès.

 

Louis XIV meurt le 1\" septembre 1715, à l'âge de 76 ans. Son arrière-petit-fils Louis, duc d'Anjou, lui succédera sous le nom de Louis XV La régence est assurée par Philippe d'Orléans.

« Lénine à refuser de combattre pour leurs dirigeants «impérialistes».

Mais après trois ans d'une guerre mal conduite, la Russie épuisée se soulève en février 1917.

Le tsar Nicolas II doit abdiquer; un gouvernement provisoire se forme sous la direction du prince Lvov et les dirigeants bolcheviques rentrent d'exil.

Lénine quitte Zurich pour la Russie dans un wagon plombé allemand, Berlin espérant que l'agitation révolutionnaire affaiblira un peu plus son adversaire.

La révolution d'Octobre Dès son arrivée à Petrograd (nom de Saint-Péters­ bourg depuis 1914), en avril 1917, Lénine fait connaître ses Thèses d'avril, qui proposent la sup­ pression de l'armée et de la police et le contrôle de l'économie par les soviets.

Ces assemblées d'ouvriers et de soldats concurrencent le gouver­ nement légal, issu de la Douma élue au suffrage censitaire.

Pour Lénine, qui ne dirige qu'un petit parti de quelques milliers de militants, la révolu­ tion doit aller beaucoup plus loin que le rempla­ cement de la monarchie absolue par une démo­ cratie parlementaire ((bourgeoise».

II lance le slogan ((Tout le pouvoir aux soviets>> .

En juillet, une première tentative bolchevique de renverser le gouvernement dirigé par Kerenski échoue.

Mais le putsch raté du général tsariste Kornilov, en août, radicalise les soviets qui se rallient aux bolcheviks.

Du 24 au 26 octobre (soit du 6 au 8 novembre selon notre calendrier), le soviet de Petrograd dirigé par Trotski prend le contrôle de la capitale et destitue le gouvernement, sans ren­ contrer de vraie résistance.

Le coup de force de Lénine et de ses compagnons a réussi.

Lénine gouverne la nouvelle Russie soviétique avec le Conseil des commissaires du peuple, où siègent Trotski aux Affaires étrangères et Staline aux Nationalités.

Le Conseil est entièrement com­ posé de bolcheviks.

Le Parti bolchevique, devenu Parti communiste en 1918, est déjà l'unique détenteur du pouvoir et dev iendra bientôt l'unique formation autorisée.

Dès décembre 1917, le régime se dote d'une police politique, la Tc heka de Feliks Dzerjinski.

Elle applique la ((ter- reur révolutionnaire>> de Lénine aux opposants et lutte contre le sabotage dans l'industrie et l'admi­ nistration.

Lénine décrète la fin de la grande propriété foncière et (da terre aux paysans>> , satisfaisant les aspirations des ruraux, qui forment 80% de la population russe.

Désireux de retirer la Russie de la guerre pour défendre une révolution menacée, Lénine obtient l'armistice avec les Empires centraux en décembre 1917, et la paix en mars 1918, avec la signature du traité de Brest-Litovsk.

La guerre civile Le nouveau régime doit faire face dès 1918 aux attaques des armées blanches de Denikine et de Kornilov, qui veulent rétablir l'ancien régime.

Les puissances occidentales aident J'insurrection tsa­ riste, par crainte de la contagion révolutionnaire.

Lénine, en bon internationaliste, espère en effet le soulèvement des prolétariats allemand, fran­ çais et anglais, à l'imitation des ouvriers russes.

Ses espoirs seront déçus.

En deux ans de guerre civile, l'armée Rouge créée et organisée par Trotski écrase les blancs, mais le conflit ravage le pays.

Durant la guerre civile, Lénine organise le « communisme de guerre>> pour nourrir les villes.

Fondé sur les réquisitions autoritaires ge produits agricoles et leur redistribution par l'Etat, ce système pousse les paysans à réduire leur production au mini­ mum.

En 1921, Lénine doit se résoudre à laisser exister un marché libre, non collectif, pour amé­ liorer la situation catastrophique de la Russie ::; soviétique, frappée par la famine.

C'est la NEP � (Nouvelle politique économique).

La collectivi­ sation est remise à plus tard.

En mai 1922, Lénine est frappé par une attaque cérébrale, première manifestation de la maladie qui va l'emporter.

Diminué, il sait qu'il ne vivra plus longtemps.

Il s'inquiète de l'autorité crois­ sante de Staline, nommé secrétaire général du parti en avril.

Pour Lénine, cet appareil, dont les effectifs ont explosé depuis 1917, tend à devenir un ((monstre>> peuplé de gens attachés à leur seule position sociale.

C'est pourtant lui qui a i Les défilés militaires sur la place Rouge, A devant les portraits de Lénine, faisaient partie des mises en scène obligées · des célébrations rituelles de l'Union soviétique.

En fait, ce n'est pas Lénine mais Léon Trotski (commissaire du peuple à la guerre de 1918 à 1925) qui avait créé et organisé l'armée Rouge.

Mais Trotski avait disparu du panthéon soviétique depuis que Staline l'avait contraint à l'exil en 1929.

Lénine parlant aux soldats en 1919.

.......

La guerre civile fait rage en Union soviétique de 1918 à 1920.

Soutenus par les démocraties occidentales, les blancs remportent tout d'abord un certain nombres de victoires, mals leur offensive contre Petrograd échoue en novembre 1919.

La guerre civile s'achève par la victoire des bolcheviks, laissant le pays dans une situation économique et politique dramatique.

promu et soutenu Staline durant des années, le considérant comme un homme efficace destiné à rester au second plan.

Après une nouvelle attaque, en décembre 1922, il dicte des notes où il exprime sa crainte de luttes pour le pouvoir entre Trotski et Staline et recommande au pro­ chain congrès du Parti de démettre ce dernier de son poste.

Lénine envisage de passer lui-même à l'action contre le secrétaire général, qui cherche à l'isoler et le surveille, lorsqu'il est terrassé par une ultime attaque cérébrale, le 7 mars 1923.

Réduit à l'infirmité, muet, le chef de la révolution meurt le 21 janvier 1924.

Lors de ses funérailles, son corps embaumé est placé dans le mausolée de la place Rouge où il repose toujours.

La voie est libre pour Staline, qui se présentera toujours comme l'héritier fidèle du léninisme.. »

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