Les batailles de l'Isonzo

« qui ont engagé 48 divisions et 6 800 pièces d'artilleri.e sur un front large de 70 km.

Les troupes autrichiennes étant très affaiblies, elles ne sont pas en mesur e de résis ter à une douzième bataille.

Elles reçoivent alo rs le renfor t des trou pes alle man des.

Le général allemand Erich Ludend orff juge favora ble de lancer une offensive dans le sud ; du fait de la guerre de position, le front occidental est relativement calme et la confusion qui règne à l'in térieur de la Russie aux prises avec la Révo lution d' octobre facili te la situation allemande à l'es t Au cours d'une contre-offe nsive qui se déroule du 24 au 27 octobre 1917 , les troupes des puissa nces centrales assurent une large percée à travers le front ital ien entre les local ités de Flitsch et de Tolmein.

C'est la défaite de Capo retto.

Fin jan vier 1918, Ven ise, Trévise et Bas sano sont menacées.

Seule l'in tervention des divisions britan­ niqu es et français es stoppe l'attaque germano-autrichienne.

la propagande durant la Première Guerre mondiale Août 1914 Mystification populaire· Dans l'Empire allemand on répandait des récits menson­ gers sur des bombardements de plusieurs avions français sur la Wesel, Nuremberg et Karlsruhe, pour persuader la population du bien-fondé de quelqu es accroc hages.

Le 3 août 1914, le gouvernement de Berlin justifie l'invasion militair e de la Belgi que en affirmant que la France se préparait à attaquer l' Allema­ gne en passant par ce pays.

1- 3 août 1914 Violations de frontières L'Empire allemand fait état de violations de frontières par des patrouill es françaises et repousse les reproches sem­ blables qui lui sont faits : sauf dans un cas.

Une patrouill e pénètre en France ; selon les in dications de l'état-major allemand seul un homme est reve nu.

14 août 1914 Querelle des Francs Tireurs En Belgique et en France des réservistes participent aux combats en civil.

Les Alle­ man ds voient en eux des « francs tireurs poltrons » et ils sont déclarés illégaux par le droit des peuples.

On menace les deux pays de les traiter avec une sévérité impitoyable et de les fusiller par décision de la cour martiale.

Sep tembre 1914 Refus de reconnaître les défaites Tandis que le gouvernement de Bethmann-Hol lweg fait fêter largement dans la presse la victoire de Tannenberg, le revers décisif de la Marne est présenté comme une manœu­ vre tactique.

De nombreux mil itaires ne reconnaissent pas la gravité de la situation.

Août 1915 Contrôle de la presse Sur ordre du cabinet impérial un bur eau de censure est créé, par lequel la direction suprême de l'armée oriente tous les comptes rendus.

En 1916 , le service de presse de la guerre est formé : il présente toutes les informations souli­ gnant qu'on est assuré de la victoire.

On masque même les difficultés économiques afin de ne pas décourager la popula­ tion allemande.

19 15 de propagande de la Première Guerre mondiale Expression du climat général dans tous les États : Revenez vite 1 Le chancelier de l'Empire Theobald vo� Bethmann·Holl weg 107. »