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Les civils dans les deux guerres mondiales

Publié le 23/03/2014

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  En France comme dans tous les pays concernés par les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945), le combat pour la victoire ne s’applique pas uniquement pour les soldats. En effet, elles impliquent aussi l’ensemble de la population. Il s’agit d’une guerre qui mobilise non seulement les combattants mais aussi l’arrière, territoire situé en dehors de la zone des combats : c’est la « Guerre Totale ». Désormais, les militaires ainsi que les civils, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas au service de l’Etat, se battent au front ou à l’arrière pour vaincre l’ennemi. L’ensemble de la population est rallié par pur patriotisme.  Nous allons voir quelle a été la place des civils lors des deux guerres mondiales.  Nous proposons donc de montrer dans un premier temps  la participation de l’arrière à la guerre, puis, nous nous sensibiliserons à l’existence bouleversée des civils qu’a engendrée celle-ci et enfin, nous serons amenés à évoquer les politiques d’exterminations.       A l’arrière, toute l’économie est tournée vers la guerre. Pour intensifier la production d’armement, assurer le ravitaillement des fronts et de l’arrière, l’Etat prend en main la direction générale de la vie économique. Les industriels reconvertissent leurs entreprises en usines de production de matériels de guerre ou construisent des usines d’armement. Renault par exemple, qui voit sa production s’accroître de 1914 à 1918. Certaines productions n’existaient même pas telles que les chars d’assaut, les obus, les munitions qui atteignent un nombre de 2 000 000 en 1918. La superficie des usines Renault est de plus en plus vaste passant de 11.5 hectares à 34 hectares. Ainsi, les industriels s’enrichissent et d&rsq...

« de l'Etat.

Les pays se noient alors dans un endettement général sans précédent où seul les Etats Unis en sont épargnés.

Ce dernier, ayant besoin d'argent pour se fournir de l'armement de guerre, fait augmenter les impôts et crée aussi des billets ce qui va déprécier la monnaie mais aussi hausser les prix.

Des tickets de rationnements sont mis en place.

Chaque personne a droit à une quantité limitée de produit alimentaire. La première guerre mondiale (en particulier) à a été un bouleversement pour les femmes.

Le 7 août 1914, le Président du Conseil René Viviani leurs lance un appel pour aller travailler.

Devenu chef de famille en l'absence de leur époux, les femmes assument de lourdes responsabilités.

Elles sont mobilisées dans tous les domaines : champs, usines, écoles, transports, services et administrations.

Elles seront plus de 430000 munitionnettes (ouvrière des usines de fabrication d'armes).

Elles apportent aussi leur soutient en tant que « marraines de guerre » et parfois sont auprès des soldats en tant qu'infirmières. Cependant les femmes n'étaient pas suffisantes.

Les colonies apportent alors de nombreux soldats à la France et au Royaume-Uni.

Elles fournissent aussi des travailleurs qui viennent occuper des postes vacants dans l'industrie.

L'Etat mobilise désormais l'ensemble de la population de l'arrière touchant même les enfants qui sont de bons espions car petits, ils ont la capacité de se glisser dans les camps adverses.

Mais aussi les personnes âgées qui participent à la formation de soldat. L'industrie a besoin d'une main d'oeuvre qualifiée en ce qui concerne l'armement.

Ainsi, de nombreux ouvriers qualifiés sont maintenus à l'arrière pour redoubler d'efforts dans la production d'armes en termes d'efficacité.              Néanmoins, les civils à l'arrière ne sont pas épargnés.

Comme les soldats qui tentent de survivre au front, eux aussi sont victimes des difficultés quotidiennes.

Aucune distinction n'est faite entre les civils et les militaires. Tout d'abord sur le plan morale et psychique ; il y a l'attente angoissante du retour des soldats, la peur et la mort sont omniprésente et ils sont quotidiennement humiliés.

La lassitude des populations commencent à se faire sentir dû à l'enlisement de la guerre.

Cette dernière traumatise les revenant du front, et les familles de l'arrière.. »

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