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Les clubs

Publié le 27/02/2008

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Les cerveaux de la Révolution. A la fin de l'Ancien Régime, on avait vu apparaître en France quantité de sociétés de lecture, d'académies et autres cénacles dans lesquels les assistants discutaient des problèmes de l'heure et, en particulier, des réformes à apporter dans le royaume. Ces groupements, auxquels on donna le nom de «clubs», se multiplièrent à partir de 1789. Les clubs d'inspiration monarchique ne subsistèrent pas longtemps, mais les autres jouèrent un rôle considérable dans la marche en avant de la Révolution. Le plus important fut le club des Jacobins. Dès la réunion des états généraux, certains députés de Bretagne avaient fondé un «Club breton» où ils accueillirent des amis venus d'autres régions. Quand l'Assemblée gagna Paris, le Club breton, ou «Société des amis de la Constitution», alla siéger rue Saint-Honoré, au couvent des jacobins, et devint alors le «club des Jacobins». Les orateurs les plus en vue étaient alors ceux qu'on appelait le «triumvirat» (Lameth, Barnave, Du Port), mais, après 1'«affaire de Varennes», les partisans de la monarchie constitutionnelle quittèrent leurs collègues, aux idées trop avancées, pour fonder le club des Feuillants (qui disparut après le 10-Août). Aux Jacobins, l'influence passa à Brissot, Pétion, Sieyès, Grégoire et, surtout, à Robespierre. A la fin de 1792, les Girondins furent pratiquement exclus du club, qui devint entièrement montagnard et comptait de nombreuses filiales en province.

« Les clubs Les cerveaux de la Révolution A la fin de l'Ancien Régime, on avait vu apparaître en France quantité de socié­ tés de lecture, d'académies et autres cé­ nacles dans lesquels les assistants discu­ taient des problèmes de l'heure et.

en particulier, des réformes à apporter dans le royaume.

Ces groupements, auxquels on donna le nom de «clubs», se multiplièrent à partir de 1789.

Les clubs d,.mspiration monarchique ne sub­ sistèrent pas longtemps, mais les autres jouèrent un rôle considérable dans la marche en avant de la Révolution.

Le plus important fut le club des Jaco­ bins.

Dès la réunion des états généraux, certains députés de Bretagne avaient fondé un «Club breton» où ils accueilli­ rent des amis venus d'autres régions.

Quand l'Assemblée gagna Paris, le Club breton, ou «Société des amis de la Constitution», alla siéger rue Saint­ Honoré, au couvent des jacobins, et devint alors le «club des Jacobins».

Les orateurs les plus en vue étaient alors ceux qu'on appelait le «triumvirat» (La­ meth, Barnave, Du Port), mais, après l'«affaire de Varennes», les partisans de la monarchie constitutionnelle quittèrent leurs collègues, aux idées trop avancées, pour fonder le club des Feuillants (qui disparut après le 10-Août).

Aux Jaco­ bins, l'influence passa à Brissot, Pétion, Sieyès, Grégoire et, surtout, à Robes­ pierre.

A la fin de 1792, les Girondins furent pratiquement exclus du club, qui devint entièrement montagnard et comptait de nombreuses filiales en pro­ vince.

1789-1799 A côté des Jacobins, le club des Corde­ liers, ainsi appelé car il siégeait dans un couvent désaffecté des cordeliers (son vrai nom était «Société des amis des droits de l'homme et du citoyen»), s'était ouvert en mai 1790.

On y affi­ chait des idées plus avancées qu'au club de la rue Saint-Honoré.

Parmi les plus illustres de ses membres figuraient Dan­ ton, Marat, Desmoulins, Hébert.

Le club fut à l'origine des grandes journées révolutionnaires.

Ses membres travaillè­ rent à abattre la Gironde, puis se divisè­ rent entre «enragés» et «indulgents».

Les factions abattues, les survivants fusionnèrent avec les Jacobins.

Après Thermidor, l'influence des Jaco­ bins diminua brusquement et la Con­ vention ferma la salle des séances.

Sous le Directoire, d'autres sociétès se créè­ rent.

Le club du Panthéon, composé d'abord de Jacobins modérés, évolua vers la gauche et disparut en février 1796.

Le club de Clichy comprenait un bon nombre de monarchistes et fut dis­ sous lors du coup d'Etat de Fructidor.

Les «Cercles constitutionnels», de ten­ dance républicaine, s'opposaient aux .

visées des royalistes comme aux excés des Jacobins.

Tous les clubs disparurent sous le Consulat.. »

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