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les compagnies des indes orientales

Publié le 07/10/2014

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Le « Soleil d'Orient », Pondichéry, Chandernagor, Yananon, Mazulipatam, ces noms résonnent confusément dans la mémoire collective à l'évocation de la Compagnie des Indes. Ils font surgir des images de fiers vaisseaux et d'épopées maritimes, de conquêtes militaires et d'aventures exotiques. Des images mythiques où se mêlent la passion de la mer, la fascination séculaire pour l'Orient et le désir d'ailleurs. Que reste-t-il de la grande Compagnie des Indes, qui avait le monopole du commerce entre la France et l'Orient au XVIIe et XVIIIe siècles ? Les passionnants récits de quelques pionniers et l'enclos historique dans le port de Lorient. Tout au plus les vestiges des objets du négoce : la porcelaine de Chine, les riches étoffes, indiennes et mousselines, le thé, le café, le sucre et les épices... Toutes ces merveilleuses marchandises qui incarnaient le luxe pour les riches européens. Pourtant, loin des clichés rêvés par l'homme moderne, la consultation des archives historiques de la Compagnie des Indes, révèle que leur quête exigea souffrance et sacrifice, exil et misère pour beaucoup de marins et d'anonymes qui en furent les artisans. Peu, comme le nabab René Madec, virent leur rêve de fortune ou de gloire concrétisé. Pour autant, cette infime probabilité qu'offrait la Compagnie fut un formidable accélérateur de destins. Elle offrit aux intrépides l'infini territoire des possibles. Cette chimère fut le tropisme à l'origine d'une ville, alimentée par l'impétuosité et l'obstination de marins et d'aventuriers que le choix du Roi avait désignés bretons. Que ne donnerait-on pas aujourd'hui pour voir encore, quelques instants seulement, s'éloigner dans le contre jour de l'île de Groix, la poupe et le gréement d'un vaisseau pavoisant aux armes de la Compagnie des Indes et aux flancs chargés de promesses infinies..... Les richesses de l'Orient font l'objet d'un commerce depuis de nombreux siècles lorsque Marco Polo en fait l'apologie dans ses récits au XIIIe siècle. Mais au XVe siècle, les anciennes voies commerciales comme la route de la soie sont contrôlées par les musulmans. Pour contrer ce monopole les Européens cherchent de nouvelles routes vers l'Inde. Grâce au progrès de la navigation, les Portugais dépassent le cap de Bojador en 1434 et fondent des comptoirs sur la côte africaine. Ils contournent ensuite le cap de Bonne espérance en 1488 et effacent la conception médiévale de la géographie terrestre. Vasco de Gama, aidé du marin arabe Ibn Madjid, atteint l'Inde en 1498. Son voyage inaugure un siècle de suprématie portugaise dans le commerce asiatique. A la fin du XVIe siècle, la couronne d'Espagne annexe le Portugal et interdit aux réformés l'accès au port de Lisbonne. La pénurie de marchandises et le développement du commerce maritime décident les Anglais et les Néerlandais à se lancer à la conquête de la route des Indes. Vers 1600, ces deux états créent les premières compagnies bénéficiant du monopole du négoce au-delà du Cap de Bonne-Espérance. La puissance financière, logistique, militaire et régalienne des compagnies permet d'évincer les Portugais et de structurer le commerce avec l'Asie. Des comptoirs sont fondés par des traités d'entente avec les rois et les suzerains. La périlleuse aventure maritime et financière devient plus sûre. La vente des marchandises asiatiques rapporte beaucoup d'argent aux actionnaires des compagnies. En France, au début du XVIIe siècle, quelques expéditions privées partent vers l'Asie, comme celles de marchands malouins ou celles de la compagnie du duc de Montmorency. Ces expéditions échouent puisque les vaisseaux sont détruits ou confisqués par les Hollandais. Lorsque Louis XIV le nomme intendant de la Marine en 1663, Colbert rêve de donner à la France une marine puissante. Sous son impulsion la flotte de guerre passe de 18 bâtiments en 1661, à 276 en 1683. En 1664, il restaure la marine marchande française en créant la Compagnie des Indes sur le modèle hollandais de compagnie de commerce à capitaux d'état. Le Port- Louis sur la côte sud de Bretagne est choisi par le roi pour y installer la compagnie. La rade est protégée par l'île de Groix et son entrée est défendue par la citadelle de l'Aigle. Ce lieu est idéal pour l'approvisionnement des marchandises nécessaires à la construction navale en raison de la proximité de Nantes. Dès lors, la compagnie étend son emprise en bâtissant chantiers de construction et d'armement de navires, magasins de marchandises, la salle des ventes... Autour de l'enclos du port renfermant ces infrastructures, les ouvriers commencent à construire des logements. Ils bâtissent la ville de Lorient qui compte 20 000 habitants à la fin du XVIIIe siècle. Lorient, porte de l'Inde, voit partir tous ceux que l'Orient fait rêver, mais c'est surtout le lieu où arrivent toutes les marchandises en provenance d'Asie : les soies et les por...

« citadelle de l’Aigle.

Ce lieu est idéal pour l’approvisionnement des marchandises nécessaires à la construction navale en raison de la proximité de Nantes.

Dès lors, la compagnie étend son emprise en bâtissant chantiers de construction et d’armement de navires, magasins de marchandises, la salle des ventes… Autour de l’enclos du port renfermant ces infrastructures, les ouvriers commencent à construire des logements.

Ils bâtissent la ville de Lorient qui compte 20 000 habitants à la fin du XVIIIe siècle.

Lorient, porte de l’Inde, voit partir tous ceux que l'Orient fait rêver, mais c'est surtout le lieu où arrivent toutes les marchandises en provenance d’Asie : les soies et les porcelaines de Chine, les mousselines et indiennes de l’Inde, le thé, le café, les drogues médicinales, les épices, les bois précieux, sans parler des tigres royaux du Bengal, du rhinocéros et de l’éléphant d’Asie, des oiseaux exotiques.

Au XVIIIe siècle, la Compagnie perpétuelle des Indes développe considérablement son activité et arme environ 540 navires.

Mais la chute de l'empire Moghol en Inde et la disgrâce de Joseph Dupleix en 1754, qui était Gouverneur Général des établissements Français en Inde depuis 1742, laissent le champ libre à Robert Clive qui impose l’hégémonie anglaise sur le territoire indien et jette les bases du futur empire britannique.

La Révolution française aura raison de la Compagnie des Indes qui perd ses privilèges dans la nuit du 4 août 1789 mais continue de fonctionner jusqu’en 1793 afin de procéder aux liquidations des affaires. Le parcours muséographique de l'exposition s'efforce de reprendre l'essentiel de ce récit historique dans les trois LLee ppaarrccoouurrss mmuussééooggrraapphhiiqquuee ddee ll''eexxppoossiittiioonn ss''eeffffoorrccee de reprendre l'essentiel de ce récit historique dans les trois de reprendre l'essentiel de ce récit historique dans les trois Le parcours muséographique de l'exposition s'efforce de reprendre l'essentiel de ce récit historique dans les trois salles d'expositions temporaires du château royal de Blois, situées dans ssaalllleess dd''eexxppoossiittiioonnss tteemmppoorraaiirreess dduu cchhââtteeaauu rrooyyaall ddee BBllois, situées dans ois, situées dans salles d'expositions temporaires du château royal de Blois, situées dans l’ile Gaston d’Orléans , selon ll’’iillee GGaassttoonn dd’’OOrrllééaannss ,, sseelloonn l’ile Gaston d’Orléans , selon l’articulation suivante ll’’aarrttiiccuullaattiioonn ssuuiivvaannttee l’articulation suivante : :: : - -- -Le vestibule LLee vveessttiibbuullee Le vestibule est consacré à une synthèse s une synthèse s une synthèse s une synthèse sur les échanges mondiaux du XVIIe siècle au début du XIXe siècle et ur les échanges mondiaux du XVIIe siècle au début du X IXe siècle et ur les échanges mondiaux du XVIIe siècle au début du X IXe siècle et ur les échanges mondiaux du XVIIe siècle au début du X IXe siècle et à la maquette du Comte d’Artois , à la maquette du Comte d’Artois , à la maquette du Comte d’Artois , à la maquette du Comte d’Artois , vaisseau de1200 tonneaux et 64 canons, construit en 1759 (pièce exception- ((ppiièèccee eexxcceeppttiioonn-- (pièce exception- nelle prêtée pour la première fois à un musée) nneellllee pprrêêttééee ppoouurr llaa pprreemmiièèrree ffooiiss àà uunn mmuussééee)) nelle prêtée pour la première fois à un musée) - -- -La première salle LLaa pprreemmiièèrree ssaallllee La première salle est dédiée aux Compagnies françaises des Indes, au pouvoir, à l’ar gent et à aux Compagnies françaises des Indes, au pouvoir, à l’ar gent et à aux Compagnies françaises des Indes, au pouvoir, à l’ar gent et à aux Compagnies françaises des Indes, au pouvoir, à l’ar gent et à la ville de Lorient.

la ville de Lorient.

la ville de Lorient.

la ville de Lorient.

( Fresque historique, gravures originales, maquette exceptionnelle du Soleil d’Orient , premier navire construit à Lorient de 1666 à1669, gravures et documents sur le port de Lorient, portraits des grandes figures de la Compagnie..) - La deuxième salle LLaa ddeeuuxxiièèmmee ssaallllee La deuxième salle présente l’épopée des marins en route vers l’Orient l’épopée des marins en route vers l’Orient l’épopée des marins en route vers l’Orient l’épopée des marins en route vers l’Orient .( cartes de navigation, plans, atlas, les maquettes du navire le Comte d’Artois en éclaté-prêt exceptionnel, bornes et supports numériques sur les rôles d’équipages ..) -La troisième salle LLaa ttrrooiissiièèmmee ssaallllee La troisième salle est un écrin qui permet d'évoquer les marchandises et les rêves d’Orient les. »

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