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Les découvertes et les conquêtes des Vikings

Publié le 19/03/2012

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Plus tard, ils s'établirent dans les régions qui leur offraient bien plus que leur propre pays. Les habitants de l'Europe continentale avaient parfois la possibilité, à l'approche des Normands, de se réfugier dans l'arrière-pays. Mais, pour la population d'une île, cette possibilité de fuite était exclue. La seule issue qui s'offrait à eux consistait à affronter la mer hostile et inconnue. Les premiers qui se risquèrent au loin sur les eaux de l'Atlantique étaient des moines irlandais en quête d'un endroit où ils pourraient se consacrer tranquillement à leur foi.

« Lindisfarne, dan s le Northumberland, au nord-e st d e l'Angleterre.

Quelques années plus tard, ils or­ ganisent régulièrement des raids dans le sud de l'Angleterre, au pays de Galles et en Irlande.

C'est ensuite le continent européen qui devient leur ci­ ble .

En 842, Nantes subit une attaque d'une extrê­ me violence.

Trois ans plus tard, les Normands pillent Paris et, vers 862, les navires normands franchissent le détroit de Gibraltar pour continuer leurs razzias en Afrique du Nord, aux Baléares et sur la côte occidentale de l'Italie.

Au début, ils re­ gagnaient leur pays d'origine pour y passer l'hi­ ver.

Plus tard, ils s'éta blirent dans les régions qui leur offraient bien plus que leur propre pays.

Les habitants de l'Europe continentale avaient parfois la possibilité, à l'approche des Normands, de se réfugier dans l'arrière-pays.

Mais, pour la population d'une île, cette possibilité de fuite était exclue.

La seule issue qui s'offrait à eux consistait à affronter la mer hostile et inconnue.

Les pre­ miers qui se risquèrent au loin sur les eaux de l'At­ lantique étaient des moines irlandais en quête d'un endroit où ils pourraient se consacrer tran­ quillement à leur foi.

Peu après 700, les Irlandais atteignirent le groupe des îles Féroé , ou Faeroe, et, à la fin du VIlle siècle, on comptait plusieurs établissements d'Irlandais en Islande.

Il faudra encore attendre cinquante ans avant que les premiers navires vikings accostent en Islande.

A gauche : Saint Brendan et ses missionnaires dans une petite em­ barcation menacée par un pois­ son monstrueux.

Cette image il­ lustre un récit assez fantastique tiré du livre décrivant ses péri­ ples .

Ci-dessous: La côte d'Islande, qui fut probablement atteinte pour la première fois par des moi­ nes irlandais vers 770 .

Une cen­ taine d'années plus tard, des Vi­ kings aventureu x colonisaient cette île accidentée qui ne serait autre, selon certains, que la Thulé des anciens écrivains grecs.

En bas: Recon stitutio n d'un ro­ buste navire viking, utilisé par les marchands et les colons en raison de sa grande capacité de trans­ port et de ses possibilités de dé­ barquement.

Il semble que la découverte de l'île soit due au ha­ sard.

Le premier qui y débarqua fut probablement Gardhar Svararsson, qui, vers 800, était sorti de sa route.

Il passa l'hiver à Husavik et fit le tour de la région qu'il avait découverte, à laquelle il don­ na le nom de Gardharsholm .

Le deuxième visiteur venu de Norvège, Naddod, aboutit également en Islande par hasard.

Une tempête l'obligea en effet à accoster près de Reydarfjord et, avant de rentrer chez lui, il escalada le Reydarsfjall.

Naddod don­ na à l'île le nom de Snaeland (pays enneigé), car, au moment de prendre le large, le Reydarsfjalllui fut dissimulé par une tempête de neige.

Floki Val­ gerdhson, le troisième visiteur norvégien, donna à l'île le nom sous lequel elle est encore connue ac­ tuellement.

Il semble qu'il ait projeté de s'établir en Islande, car il avait emmené du bétail sur pied.

Mais, après un hiver passé près de Breidhafjôrd­ hur, il revint, déçu, en Norvège .

C'est le Viking norvégien lngolfur Arnarson qui, le premier, s'établit de façon permanente en Islan­ de.

Il établit une colonie à l'endroit où s'élève ac­ tuellement la capitale islandaise Reykjavik.

D'au­ tres, principalement des Norvégiens, suivirent son exemple.

Pour eux, l'Islande était un paradis ter­ restre: les pâturages y étaient abondants, il s'y trouvait suffisamment de bois pour construire maisons et navires, les rivières regorgeaient de. »

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