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LES DICTATURES AU 20 ième siècle

Publié le 28/09/2010

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Le système libéral et parlementaire semblait avoir triomphé avec la victoire des démocraties occidentales en 1918. Mais les difficultés de reconstruction du monde, la menace communiste, l'impuissance du régime parlementaire dans de nombreux pays ont frayé la voie à des dictatures nationalistes.

I. — L'ITALIE FASCISTE L'Italie après la guerre. 1. — Mécontentement des anciens combattants qui jugent insuffisants les avantages obtenus par l'Italie lors des traités de paix (expédition sur Fiume). 2. — La crise économique (inflation, chômage) provoque une agitation sociale : occupation des usines dans le Nord, des grands domaines dans le Sud. Les partis de gauche exploitent cette crise : le parti catholique populaire (fondé par Dom Sturzo) et le parti socialiste (qui évolue vers le bolchevisme au Congrès de Bologne, octobre 19f9) l'emportent aux élections de novembre 1919. 3. — De 1919 à 1922, des gouvernements centristes éphémères se montrent incapables de faire face à l'agitation qui s'aggrave et crée un climat révolutionnaire.

 

« relance » l'économie allemande, tandis que Stresemann rétablit la position internationale de l'Allemagne.

Lerétablissement est marqué par l'évacuation de la Ruhr, l'adoption du Plan Dawes, l'afflux de capitaux étrangers(surtout américains). La Présidence de Hindenburg.

1.

— A la mort du social-démocrate Ebert, le Maréchal Hindenburg, soutenu par lesconservateurs et les nationalistes, est élu Président de la République, devançant le candidat de la « coalition deWeimar » (avril 1925).2.

— La crise économique mondiale de 1929 atteint sévèrement l'Allemagne (retrait des capitaux étrangers) : 4millions de chômeurs fin 1930, 5 millions fin 1931.Cette crise favorise les mouvements extrémistes et les partis organisent des formations paramilitaires : front d'airainsocialiste, front rouge communiste, front brun national-socialiste (« nazi »), front gris d'extrême-droite (Casquesd'Acier).3.

— Le Chancelier Brüning (mars 1930-mai 1932), à coup d'ordonnances, pratique des économies impopulaires.Le parti nazi d'Adolf Hitler promet travail et réformes : il obtient 107 sièges aux élections de septembre 1930.En avril 1932, Hindenburg est réélu Président avec 19 millions de voix contre plus de 13 millions à Hitler.4.

— En mai 1932, von Papen forme le « cabinet des barons » et fait procéder par deux fois à des élections auReichstag (juillet et novembre).

Il doit s'effacer devant le Général von Schleicher, qui tente en vain une « ouvertureà gauche ».Le 30 janvier 1933, Hindenburg appelle Hitler à la Chancellerie (von Papen est vice-chancelier). L'établissement de la dictature.

1.

— Hitler forme un gouvernement où n'entrent que deux nazis (Frick et Goering);il devient légalement chancelier et sans obtenir la dictature qu'il avait réclamée.

Mais quelques mois lui suffiront pourla conquête totale du pouvoir.2.

— Le Reichstag est dissous; les élections ont lieu dans un climat de violence : incendie du Reichstag (imputé auxcommunistes), état de siège, action de la Gestapo (police secrète d'Etat).

Quoique les élections de mars 1933n'assurent aux nazis que 44 % des suffrages, la nouvelle Chambre donne à Hitler les pleins pouvoirs pour quatre ans.3.

— Les députés communistes sont exclus du Reichstag; les opposants et les juifs envoyés en camps deconcentration (Buchenwald est créé en 1933); la plupart des ministres sont écartés et remplacés par des nazis; les17 Landers perdent leur autonomie et sont administrés par des Statthalter.Par le plébiscite du 13 novembre, 93 % des Allemands approuvent la Gleischhaltung (mise au pas) et la politiqueextérieure d'Hitler (retrait de la S.D.N.).

En janvier 1934, Hitler abolit les 17 Länder et crée un Etat unitaire : le HPReich.4.

— Certains nazis reprochent au régime d'oublier le programme social.

Hitler dénoue dans le sang la crise quimenace son parti : la « nuit des longs couteaux », Strasser, Roehm et de nombreux chefs de S.A.

sont assassinés,ainsi que l'ex-Chance-lier von Schleicher (30 juin 1934).La mort d'Hindenburg (2 août 1934) permet à Hitler de cumuler les fonctions de Président et de Chancelier; il devientReichsführer (nouveau plébiscite : 88 % des voix).

Le IIIe Reich. 1.

— Désormais Hitler peut appliquer les idées qu'il avait exposées dans Mein Kampf, rédigé pendant sa détention après le putsch manqué de 1923.La doctrine nazie est basée sur le pangermanisme et sur la supériorité de la « race aryenne ».

Le principal ennemiest le juif et ses « créations » : le capitalisme et le marxisme.2.

— Le régime est totalitaire.

Le Führer est le chef absolu; il s'appuie sur :— le parti nazi, dirigé par Rudolf Hess et dont les hommes occupent tous les postes de commande;— les S.A.

(Sturm-abteilungen, Sections d'assaut); le rôle deschemises brunes diminue après l'élimination de Boehm;— la Waffen S.S.

(Schutzstaffeln, détachements de protection — d'abord gardes du corps du Führer, puis troupesd'élite —) et la Gestapo dirigées par Himmler.La jeunesse est embrigadée (Jungvolk, Hitlerjugend); la propagande orchestrée par Goebbels; l'armée commandéepar des généraux nazis (Keitel, von Brauchitsch); l'aviation est directement sous les ordres de Goering.3.

— L'oeuvre économique.

Le Docteur Schacht, ministre de l'Economie de 1934 à 1937, redresse l'économieallemande : le chômage est résorbé, la production relancée (politique de réarmemerzt à outrance).L'Etat contrôle étroitement l'économie par les plans de quatre ans, mais laisse subsister la propriété privée : laconcentration capitaliste s'accélère même (pour le plus grand profit des magnats de la Ruhr qui avaient aidé àl'ascension d'Hitler !).

Le « Front du Travail », dirigé par Robert Ley, groupe obligatoirement patrons et employés.Une monnaie intérieure, la mise au point de produits de remplacement doivent permettre à l'Allemagne de vivre enautarcie.Moralement et matériellement, le peuple allemand est prêt à se jeter dans une guerre. III.

— LES AUTRES DICTATURES D'autres pays connaissent, à des degrés divers, des régimes dictatoriaux : Autriche du Chancelier Dollfuss (1932-1934), Yougoslavie du Roi Alexandre (assassiné à Marseille le 9 octobre 1934) puis du Régent Paul, Grèce du GénéralMetaxas (1936- 1941), Turquie, Pologne, Portugal, Espagne.En Turquie.

1.

— Le Général Mustapha Kemal organise. »

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