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Les États-Unis de 1919 à 1929 : Histoire intérieure (jusqu'au déclenchement de la grande crise)

Publié le 10/04/2011

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histoire

     analyse du sujet    • Question de cours. Nous donnons ici l'énoncé de l'académie Orléans-Tours. Le même sujet, donné à Aix-Marseille, diffère par les données chronologiques : il contient davantage de dates portant sur la musique ou le cinéma, comme « Le Kid «, de Chaplin, en 1921 ou le « Saint-Louis Blues « de Louis Armstrong, en 1925.    • La nature de ces données a l'avantage de rappeler au candidat qu'il doit s'efforcer d'englober dans le devoir tous les aspects de la vie intérieure des États-Unis, y compris l'économie et les principaux faits de civilisation. Il ne faut pas oublier que les repères chronologiques accompagnant les sujets sont toujours très partiels : le seul commentaire des dates proposées ne saurait donc suffire pour composer un devoir même moyen.

histoire

« • La prohibition.

Le Volstead Act (18e amendement), interdit la production et la vente d'alcool.

Les sudistes y voientun moyen d'« assécher le nègre » et de le priver d'un alcool qu'ils rendent responsable de ses révoltes.

Lesbusinessmen espèrent favoriser l'amélioration de la productivité des employés.

Les moralistes y trouvent leurcompte. • L'affaire Sacco-Vanzetti.

Deux Italiens, Sacco et Vanzetti, qui affichent des idées anarchistes, sont, malgré unmanque évident de preuves décisives, condamnés, en 1921, à la peine de mort pour meurtre.

En réalité, ce sont leur origineitalienne et leurs idées politiques qui sont, à travers eux, condamnées.

L'affaire traîne en longueur en raison de tousles artifices de procédure que permet la loi américaine.

Mais, malgré les immenses manifestations de soutien dont ilsbénéficient dans le Monde, ils sont finalement exécutés en 1927.

Ils n'avaient cessé de clamer leur innocence pourle crime dont on les chargeait. • La recrudescence des sectes.

Parallèlement, diverses sectes religieuses connaissent un développementremarquable.

Certaines veulent interdire l'enseignement des théories darwiniennes sur l'évolution des espèces sousprétexte qu'elles ne correspondent pas aux textes de la Bible.

Le nouveau Ku-Klux-Klan, violemment anti-noir, anti-sémite et anti-catholique, connaît un large succès : il veut défendre, y compris par la violence (lynchage, etc.) la «pureté américaine ». II.

La prospérité La vague puritaine et isolationniste correspond à une remarquable période de prospérité.

Cette conjonction conforteles Américains dans leur choix.

Certains n'hésitent pas à y voir la main de Dieu.

Coolidge unit clairement foi etéconomie : « Celui qui construit une usine construit un temple.

» 1.

Le triomphe économique • Les progrès de la production.

Après une courte crise, en 1921-1922, due essentiellement aux problèmes dereconversion de l'économie de guerre en une économie de paix, la production américaine enregistre une forteprogression.

La production industrielle croît de 70 % entre 1920 et 1929. • Les progrés de la productivité.

Les progrès économiques sont largement liés à l'amélioration des méthodes :standardisation, taylorisation, organisation rationnelle des entreprises, mécanisation.2.

Les débuts de la société de consommation Avec plus de quarante ans d'avance sur l'Europe, les États-Unis entrent dans la société de consommation.

De hautssalaires, une politique de très large crédit à la consommation favorisent la demande, stimulant ainsi la plupart dessecteurs de l'économie.

L'automobile se vulgarise : le parc de voitures atteint 29 millions d'unités en 1929.

L'usagedes appareils électroménagers comme la radio se répand.

Hollywood devient la capitale mondiale d'une industrienouvelle : le cinéma.

Le dynamisme américain fait donc merveille.

Symbole de cette réussite humaine et technique,c'est un Américain, Charles Lindbergh, qui traverse le premier l'Atlantique Nord à bord de son avion « Spirit of Saint-Louis », en 1927.

Il reçoit un accueil triomphal en Europe.

Une page de l'histoire est tournée : l'Amérique, désormais,donne des leçons à la vieille Europe. III.

L'envers du décor Dans l'Amérique des « années folles », l'éclat des stars fascine, la beauté ténébreuse de Rudolf Valentino bouleversebien des cœurs féminins, les langueurs du Blues émeuvent.

Mais les danses nouvelles, au son des musiquessyncopées, jazz et fox-trot, choquent la prude Amérique, et surtout, derrière l'exaltation de la vertu et du travailapparaissent les faiblesses de la société américaine. 1.

L'Amérique du crime • Des scandales politiques.

La vie politique n'est pas exempte de scandales.

L'un des plus célèbres frappel'entourage même du président Harding dont l'un des ministres, Fall, est compromis pour avoir touché 100 000 dollarsde pots-de-vin afin de favoriser la cession à une société pétrolière de terrains appartenants à la Marine. • Le gangstérisme.

La prohibition profite paradoxalement aux gangsters.

Génie de l'organisation pour la distributiondes alcools clandestins, souvent frelatés, Al Capone, grâce à l'argent amassé, peut acheter des personnagesinfluents et des policiers.

Une petite ville proche de Chicago, Cicéro, est entièrement entre ses mains.

Les fusillades dans les rues de Chicago, comme le « massacre de la Saint-Valentin »,en 1929, épisode de la « guerre des gangs », prouvent à l'opinion publique que les gangsters peuvent agir presqueimpunément. 2.

Les laissés-pour-compte de la Prospérité. »

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