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LES ÉTATS-UNIS PARTIS ET GROUPES DE PRESSION

Publié le 29/03/2014

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I. — Le bipartisme

Il existe de nombreux partis aux États-Unis : un petit parti communiste, des groupes trotskistes, des partis d'extrême droite. Ils n'ont pas réussi à acquérir d'importance, même s'ils présentent, sans espoir, des candidats aux élections présidentielles (18 candidats en tout en 1984).

Deux partis dominent, notamment parce que le système de scrutin majoritaire pousse (comme en France et au Royaume-Uni) à la bipolarisation. Mais ces partis n'ont pas d'idéologie très marquée, ni d'organisation permanente bien structurée : pas de comité central, pas de secrétaire général. Ce sont plutôt des coalitions d'intérêts, des partis de gestion, à la recherche tous les 4 ans d'un bon « présidentiable «, désigné à l'issue d'une Convention spectaculaire où se réunissent des délégués élus dans les mois qui précèdent, État par État, lors de « primaires «, par les électeurs du parti.

« LES ÉTATS-UNIS l'adapter à la conjonl!ll:ure de crise actuelle , et de trouver pour 1992 un leader plus convaincant que ne Je furent, en 1984, Walter Mondale et, en 1988, Michael Dukakis.

Le pasteur noir )esse Jackson, idole de sa communauté, appelle les démocrates à lutter franchement contre les inégalités qu' aggrave la crise, mais son populisme résolu effraye la frange modérée du parti.

IV.

-Lobbies et presse • La notion de lobby ( = groupe de pression ) n'a pas aux États-Unis l 'acception péjorative qu'elle a en France .

La démocratie américaine accepte les pressions des groupes , à condition qu'elles soient publiques .

• Des lobbies très divers : il y a des lobbies ethniques (associations noires, juives, italo-américaines ...

), religieux, comme la« Moral Majo­ rity » puritaine et réactionnaire, hostile au mouvement féministe et à celui des gays (homosexuels ) ; il y a enfin des lobbies économiques (le s syndicat s de salariés, pour la plupart regroupé s dans la centrale AFL-CIO; !'Association des industriels américains; !'Association des médecins américains, hostile à toute extension de la Sécurité sociale).

• La presse américaine joue activement son rôle de « 4• pouvoir », symbolisé par l'action du « Washington Post » en 1974 dans l'affaire du Watergate .

Toutes les sensibilités sont représentées, mais l'opinion a tendance depuis quelques années à reprocher aux journalistes d'être trop libéraux , et trop intéressés par les aspects négatifs de l'actualité, en somme pas assez patriotes.

C'est ainsi qu'à l'automne 1983, lorsque l'armée américaine interdit à la presse de couvrir les premiers jours de l'intervention à La Grenade, les journalistes protestèrent, mais l'opinion ne s'émut guère .

Cette baisse de crédibilité n'empêche pas la presse de se porter assez bien : l 688 quotidiens existent à la fin de 1984, dont les plus importants sont le « Wall Street Journal » (2 millions d'exemplaires), le « New York Daily News» (1 340 o6o ), le« Los Angeles Times » et le« New York Times » (environ l million chacun).. »

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