Les européens et l'Asie
Publié le 30/01/2015
Extrait du document


«
I) Une expédition de vaste ampleur voulue par le roi
A) La tradition des voyages sur volonté royale
Cf.
cour précédent sur La route des Indes + commentaire sur Vasco de Gama
Ici le texte 1 rappelle le rôle central de Manuel Ier qui est personnellement à l’origine du départ
déjà pour le premier voyage mené par Vasco de Gama, encore cette fois pour Cabral.
…
B) Une armada constituée pour l’expédition
Fin du texte 1 : données chiffrées sur l’escadre prenant le départ + terme « armada » employé à
plusieurs reprise : terme qui marque l‘importance matérielle.
En effet : 1500 hommes au total prennent le départ, sur 13 navires DONC on compte 13 capitaines et
13 écrivains (1 par navire) + des pilotes, des interprètes, 5 théologiens pour l’aspect évangélisation =
des cosmographes pour faire progresser les connaissances scientifiques et géographiques par ce
voyage…
Par ailleurs, les rétributions sont fixées avant le départ, et elles sont particulièrement importantes.
Ex : Cabral touchera 10000 cruzados (la monnaie portugaise), 500 quintaux de poivre acheté au même
tarif préférentiel que le roi, 2 caisses d’épices libres d’impôts.
EX : pour les capitaines : 1000 cruzados, 50 quintaux de poivres, 6 caisses d’épices.
Enfin, les cargaisons sont énormes : à l’aller les navires emportent pour deux années de vivres (l.38) +
des objets pouvant servir de présents, ou être vendus (cuivre, miroirs, cloches, chapelets, vermillon,
mercure, ambre, corail, lainages, satins, velours et draps, très appréciés des habitants de Calicut).
DONC une organisation hors du commun, qui cherche à impressionner à la fois les Indiens et les
Arabes -> les Indiens pour leur montrer la grandeur du Portugal et les encourager à s’allier au
royaume ; les Arabes pour les déstabiliser, cette démonstration de force visant à les faire capituler et à
laisser le champ libre aux Portugais dans le commerce des épices.
En effet, on l’a vu déjà, les Arabes
installés à Calicut, originaires de Tunis, se sont implantés durablement dans ce commerce des épices
en tant qu’intermédiaires entre les Indiens et les Européens ; OR comme l’indique le dernier
paragraphe du document 4, les Portugais veulent court-circuiter cet intermédiaire coûteux.
Des moyens extraordinaires sont donc mis en place pour un voyage qui s’avère être doublement
extraordinaire.
II) La découverte d’une nouvelle terre et la naissance de Santa Cruz
A) Une découverte faite au hasard ?
Cf.
texte n°2 : la seule justification donnée pour cet itinéraire faisant déborder l’escadre vers les
nouvelles terres de l’Amérique du Sud est la volonté « d’éviter la côte de Guinée » (l.1) mais peut-
on vraiment croire que Cabral, navigateur chevronné, n’avait pas l’intention de voir s’il n’existait pas
des terres encore inconnues dans le prolongement de celles découvertes quelques années plus tôt par
Colomb ? D’ailleurs le texte 2 fait mention de la volonté de Cabral de vérifier sur quelles terres il
arrive : « voulant quand même savoir si cette terre était une île ou un continent »).
Donc itinéraire = cf.
carte
La découverte du Brésil prend une valeur symbolique comparable à elle de Colomb ; d’ailleurs le texte
2 fait référence la découverte de Colomb.
Si les chroniques laissent penser qu’il s’agit du fruit du hasard, les pilotes avertis menant les
embarcations avaient peut-être simplement délibérément étiré l’arc de leur route pour trouver une.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Asie du Sud-Est et mer de Chine méridionale : frontières Asie du Sud-Est et mer de Chine méridionale : vue d'ensemble Dans ces régions asiatiques, une longue tradition étatique préexiste à l'arrivée, au XVIe siècle, des colonisateurs européens.
- La décolonisation en Asie puis en Afrique
- Les essais de Montaigne: dans quelle mesure Montaigne met-il en relation les européens et les Amérindiens dans cet extrait ?
- Un barbare en Asie d'Henri Michaux
- Au milieu du XVe siècle, le monde connu par les Européens ne correspond pas à l’ensemble de la planète.