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Les femmes pendant les guerres au XXe siècle

Publié le 05/09/2012

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Elles étaient Principalement coréennes (80%), les 20% restant étaient japonaises, taiwanaises, indonésiennes, ou des philippines ( La plupart âgées de 16 à 18 ans);elles ont toutes du servir l'armée japonaise, alors en guerre, dans le but d'augmenter le moral des troupes, mais aussi de prévenir les viols de la population locale, et de contrôler l'hygiène de ses soldats (en imposant le port du préservatif).La politique de prostitution forcée, tel qu'on l'appelle,menée par le Japon lors de la seconde guerre mondiale a obligé entre 100 000 et 400 000 femmes de réconfort de devenir des esclaves sexuelles afin de satisfaire plus de 7 millions de soldats. Ce système a donné lieu au viol de masse de femmes, le plus important et le plus méthodique de toute l’histoire Appelées également les P, comme prostituée, on les qualifiaient souvent sous forme de P ajouté à leur nationalité, elles étaient à la base de la vision japonaise de l'équilibre militaire. La procédure de recrutement pris une tournure de plus en plus autoritaire ; menée sur tous les territoires occupés par le Japon, il fut d'abord basé sur le volontariat. Cela ne suffisant pas, des prospecteurs allaient de villages en villages, pour proposer du travail aux filles, restauration, ménage. Taches qu'elles n'ont jamais effectuées. Enfin, comme cela ne suffisait toujours pas, l'embarquement de force, par enlèvement, fut largement pratiqué. Les conditions de vie à l'intérieur des maison de réconfort étaient pitoyable, une toute petite chambre, interdiction formelle de quitter le camp, elles devaient avoir jusqu'à 70 rapports par jours, certaines étaient battues, tuées, abandonnées, mal nourries, obligées de subir des avortements ou des injections pour les stériliser. Seulement un petit nombre ont survécu, souffrant de traumatismes physiques et émotionnels graves.

« En France, certaines femmes servent dans des corps spécifiques des armées : AFAT (auxiliaires féminines de l’armée de Terre ; des Forces Françaises Libres) quisont parachutées en France occupée, pour l’organisation de la Résistance Certaines, comme Hélène Terré (future commandante des Françaises à Londres)appartiennent déjà aux SSA (service de santé des armées) avant la défaite et décident de continuer à servir leur pays.

Ces femmes sont donc d’abord originaires deFrance et d’Angleterre mais, à partir du débarquement allié du 8 novembre 1942, les engagements féminins s’étendent à l’Afrique du Nord, à Haïti, à la NouvelleCalédonie, à l’Amérique du Nord et du Sud, et aux colonies au fil de leur libération par les Alliés et les FFL (fédération française de lutte).

Le 26 avril 1944 est crééle corps des Auxiliaires Féminines de l’Armée de Terre (AFAT) qui regroupe les femmes des CVF (corps des volontaires françaises ; cf photo à droite) , FFL et FFI(forces française de l'intérieur).

Plus tard, d’anciennes déportées qui décident d’œuvrer pour la Libération après l’horreur des camps, rejoignent les rangs de l’AFAT.Pour la première fois, toutes les femmes servant sous le drapeau de la France Libre appartiennent à une entité précise.

C’est le cas des «Marinettes», surnom donnépar les hommes aux premières femmes enrôlées dans la Marine au sein de la 2e DB en 1944.

Dans les Transmissions, le Général Merlin crée en février 1943 le CorpsFéminin des Transmissions (CFT) et les transmissionistes deviennent donc – en toute logique – les «Merlinettes» Entre le 7 novembre 1940 , date de création du"corps des volontaires française libre, et le 31 juillet 1943 (date à laquelle se réalise l’amalgame des FFL et de l'armée d'Afrique),elles sont 430, mues par un mêmesentiment patriotique ,à signer un engagement dans les forces française libres .

Elles sont françaises (de métropole ou de l'Empire) immigrées ou étrangères,de 17 à50 ans ,issues de toutes les catégories sociales et professionnelles et de toutes les familles de pensées politique ou religieuses .

Elles constituent le Corps desVolontaires féminine ; Entre 1943 et 1945 la France est la seul à employer des femmes françaises mêlées aux forces combattantes.

Puis un service intervient à causedu grand nombre de blessés c'est le service féminin de santé militaire.

Plus de 3000 femmes constituent les effectifs de tous les services auxiliaires, en 1944, ce quinécessite un commandement féminin aux côtés de l'autorité militaire:le commandement Hélène Terré, les capitaines du pont sont affectés au commandement desvolontaires féminines de terre, de mer et de l'air.

Le 7 novembre 1940, à Londres, est fondée la première unité militaire du « Corps féminin des VolontairesFrançaises » plus souvent appelé « Corps féminin des FFL », dirigé par l’ancienne championne de tennis Simone Mathieu puis par Hélène Terré.

A l’originecomposée de vingt-six femmes, cette formation répond au patriotisme de quelques femmes souhaitant œuvrer pour la libération de la France aux côtés del’Angleterre.

Désireux d’unir toutes les volontés autour de son combat, de Gaulle, bien que réticent, autorise la création de cette unité féminine des FFL et évite ainsià ces volontaires d’être tentées de s’engager dans les ATS britanniques, L’objectif du CVF est de remplacer tous les hommes aptes au combat par des femmes dansdes emplois qu’elles peuvent exercer… sans « dénaturer » le sexe féminin. Au Royaume Uni, les femmes sont fortement engagés dans la lutte: la WAAF (women auxiliary air force, en 1943, elle comptait 180 000 membres, avec plus de2 000 nouvelles recrues féminines par semaine ; cf photo ci dessous ), la ATS (auxiliary territorial service), les WRNS (Women’s Royal Navy service), servicesféminins rattachés respectivement à l’armée de l’air, de terre et de mer britannique.

Les WAAF sont sûrement les plus connus : ces femmes servent dans les stationsradars, sur les batteries de DCA (défense contre avions) les britanniques utilisent largement les femmes pour manier les projecteurs, voire les batteries ; elless’engagent aussi dans les communications, les États- majors…; Le fait que les Anglaises s’engagent beaucoup est le résultat de la menace d’invasion : la Marine etl’aviation jouent des rôles d’une importance cruciale, étant donné la situation insulaire de la Grande Bretagne. Le corps du First Aid Nursing Yeomanry, en abrégé FANY, est une unité féminine indépendante et une organisation caritative britannique, affiliée à l'Arméeterritoriale mais n'en faisant pas partie.

Après la guerre, ses statuts furent révisés.

En 1927, le corps fut pour la première fois reconnu par le ministère de la Guerre.

Ilcommença à figurer dans l'annuaire militaire parmi les « organisations féminines » ayant mis leurs services à la disposition de l'armée à la mobilisation.

Il changea derôle, cessant d'être un pourvoyeur de conductrices d'ambulances pour assumer une mission générale de transport, ce qui se refléta dans son changement de nom : en1937, il devint le Women's TransportService (FANY). Winston Churchill autorise en 1942 le recrutement des femmes plus adaptées à certaines missions délicates que lance le Special Operation Executive (S.O.E )britannique .Cette organisation secrète est destinée à soutenir la résistance européenne à l'ennemi nazi .Cependant les femmes à la hauteur sont rares , elles doivent être vives , intelligentes , courageuses audacieuses et si possible séduisantes .C'est ainsi que le SOE recrute 39 femmes venant d'horizons multiples et de motivations diverses .Leur formation sera militaire tel que le maniement des armes , le sabotage ou encore l'endurance à la torture.A titre comparatif, l’armée britannique compte déjà dans ses rangs, en 1940, trente cinq mille femmes des Auxiliary Territorial Service (ATS) qui jouent d’ailleursun rôle considérable et influent dans la création des premières unités féminines françaises. 1 Les Femmes de l'ombre : opération jupons Mais le cinéma a besoin de héros, en l’occurrence d’héroïnes.

Louise Desfontaine (Sophie Marceau) est l’une d’elles : au printemps 1944, après la mort de son mari,elle rejoint le SOE (Special Operations Executive : service secret de renseignement et de sabotage mis en place par Churchill en 1940 pour contrôler les opérations derésistance en France) en Angleterre.

Chargée d’exfiltrer un agent britannique tombé aux mains des Allemands, la toute fraîche espionne recrute son proprecommando et se lance à l'assaut de la Gestapo.

Comme on peut l'imaginer, la mission ne se déroulera pas comme sur des roulettes. Les États Unis possèdent un corps : le WAC : women auxiliary Corps, qui est envoyé près des zones de combats, soutenant ainsi les hommes dans des rôles d’uneimportance vitale, communications, radars, … En 1943, une riche Américaine, Florence Conrad, acquiert dix ambulances Dodge avec le soutien de puissantes ligues féminines et crée le Groupe Rochambeau16.

ANew York, elle recrute quatorze femmes dont Suzanne Torrès (future épouse Massu) qui avait déjà servi dans les SSA, Par la suite, Suzanne Torrès recrutemassivement des volontaires en Afrique du Nord.

C’est ainsi que trente-six femmes intègrent une prestigieuse division de quinze mille hommes, Avant toutambulancières, celles que les hommes de la 2e DB surnomment « les Rochambelles » s’improvisent rapidement infirmières en mettant à profit la formation qu’ellesont reçue à New York.

Elles sont affectées au 13e Bataillon Médical (BM), celui qui manifeste le plus de réticence à leur égard en les décourageant constamment, Ala fin de la Deuxième Guerre Mondiale, elles sont soixante-cinq En Russie , le rôle de combattantes est repris à un niveau supérieur dans l’Armée Rouge, qui n’hésite aucunement à envoyer les femmes au front ; la propagande faitle reste : ces femmes deviennent des héroïnes, et des noms connues en ressortent : la jeune Luba Makarova de la IIIème Armée de choc, tireuse d’élite.

(cf, photo àdroite). »

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