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Les guerres du Moyen-Orient (1948-1982) - HISTOIRE

Publié le 02/09/2012

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Des préparatifs de guerre se mettent en place et les militaires français et britanniques postent des troupes vers Chypre. A Paris, le président du Conseil Guy Mollet obtient un large accord du Parlement pour une intervention militaire. À Londres, le Premier ministre Eden a plus de difficulté à joindre sa majorité à la perspective d'une guerre. Nasser, qui est au courent de la menace à venir, réunit le 23 septembre à Ryad, en Arabie saoudite, une conférence arabe en vue de nouer des alliances. Il réussit à constituer une alliance sous commandement égyptien avec pour membre la Syrie et la Jordanie. Les Israéliens sont eux aussi actifs. Ils intensifient leurs achats d'armes. Le 16 octobre, Anthony Eden et Guy Mollet se rencontrent à Paris. Ils se mettent d'accord sur le principe d'une intervention militaire mais les Britanniques, craignant de se fâcher avec les Arabes, ne veulent pas se compromettre publiquement dans une action commune avec Israël... Le Premier ministre israélien David Ben Gourion (70 ans), le 22 octobre, se rend en France avec son chef d'état-major Moshe Dayan et Shimon Pérès. La délégation rencontre à Sèvres, près de Paris, Guy Mollet ainsi qu'un représentant britannique. Il est convenu deux jours plus tard que les Israéliens, décidés à «rompre l'encerclement«, attaqueront les Égyptiens et qu'ensuite, Français et Britanniques adresseront un ultimatum aux adversaires et occuperont la zone du canal sous prétexte de les séparer ! Le 29 octobre, les troupes du général Moshe Dayan se lancent dans le Sinaï. Elles mettent en déroute avec grande facilité l'armée égyptienne. Elles sont appuyées en secret par quelques avions de l'armée française préalablement débarrassés des insignes tricolores ! Comme prévu, le 30 octobre, Londres et Paris envoient un ultimatum conjoint au Caire et à Tel Aviv. A défaut d'une réponse dans les douze heures, les forces franco-britanniques interviendront d'autorité. Israël s'incline mais l'Égypte, comme on peut s'y attendre, rejette l'ultimatum. Le lendemain 31 octobre, Français et Anglais détruisent au sol les avions égyptiens. Et, les 5 et 6 novembre, comme on le constate sur la carte les parachutistes sautent sur Port-Saïd, à l'endroit où le canal débouche sur la mer Méditerranée. Personne ne se soucie d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies adoptée trois jours plus tôt, le 1er novembre...

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« Paris envoient un ultimatum conjoint au Caire et à Tel Aviv.

A défaut d'une réponse dans les douze heures, les forces franco-britanniques interviendront d'autorité.Israël s'incline mais l'Égypte, comme on peut s'y attendre, rejette l'ultimatum.

Le lendemain 31 octobre, Français et Anglais détruisent au sol les avions égyptiens.

Et,les 5 et 6 novembre, comme on le constate sur la carte les parachutistes sautent sur Port-Saïd, à l'endroit où le canal débouche sur la mer Méditerranée.

Personne nese soucie d'une résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies adoptée trois jours plus tôt, le 1er novembre...Pendant que l'attention du monde se porte sur le canal de Suez, les chars soviétiques entrent à Budapest et répriment le soulèvement des Hongrois contre leur régimecommuniste. C.

La débâcle de deux puissances colonialesÀ peine les parachutistes français et britanniques touchent-ils terre dans la zone du canal que le maréchal Nicolas Boulganine, chef de l'État soviétique, menaced'intervenir avec des fusées intercontinentales à tête nucléaire si l'attaque n'est pas stoppée ! Les États-Unis, hostiles à Israël, sont également très remontés contrel'État hébreu, la France et plus encore la Grande-Bretagne, leur traditionnelle alliée, qui a agi sans les avertir.

Le président Dwight Eisenhower (qui vient d'être réélule 6 novembre avec un pourcentage record de 57% des électeurs) joint sa voix aux Soviétiques pour exiger un cessez-le-feu.

L'intervention franco-britannique auraduré en tout et pour tout 40 heures et se sera soldée par quelques centaines de morts dont douze Français et dix-neuf Britanniques.

Anglais, Français et Israéliensretirent leurs troupes le 22 décembre.

Une force internationale est installée sur la ligne d'armistice.C’est un triomphe personnel de Nasser.

L'expédition ratée de Suez a des conséquences très graves pour Londres et Paris, outre qu'elle amène la démission dugouvernement d'Anthony Eden et affaiblit celui de Guy Mollet.

Les deux puissances européennes essuient une grave perte de prestige, en particulier face aux paysémergents du tiers monde.

Il apparaît évident que la «diplomatie de la canonnière» telle qu'elle était pratiquée à l'époque coloniale, ne paie plus.

L'heure de ladécolonisation approche en Algérie et en Afrique noire.

L'URSS et surtout les États-Unis prennent la place des Européens au Moyen-Orient et leur rivalité va rythmerla diplomatie mondiale pendant près de quatre décennies.Pour Nasser, la défaite militaire prend l'allure d'un triomphe diplomatique.

Son prestige ne va dès lors cesser de croître tant dans son peuple que parmi les déshéritésdu tiers monde, malgré (ou à cause) de ses échecs : faillite de l'union politique avec la Syrie, construction aventureuse du barrage d'Assouan, deuxième défaite face àIsraël dans la guerre des Six jours… III Les conflits Israélo-arabesA.

La guerre des six jours (1967)La guerre des 6 jours se passe du 5 au 11 juin 1967.

Elle a vu s’opposer l’ISraËl aux pays arabes dont l’Egypte, la Jordanie et la Syrie.

Encore aujourd’hui bien quen’ayant duré que peu de temps elle reste et restera graver dans les mémoires locales.

C’est une victoire miraculeuse de l’état encore récent d’Israël.

Et une lourdehumiliation pour le peuple arabe.Israël craignant une offensive des pays arabes lance une contre-offensive.

C’est une victoire complète des militaires Israéliens.

Le Sinaï, gaza, la Cisjordanie, lapartie jordanienne de Jérusalem et le plateau du Golan appartienne dorénavant à Israël.

On estime qu’après cette guerre Israël a multiplié son territoire par 5 !Cette défaites des états arabes est un véritable traumatisme pour les arabes israélien.

Sentant qu’ils ne peuvent pas être aidé par ces états, les Palestinienscomprennent qu’ils n peuvent compter que sur eux-mêmes.

C’est d’ailleurs à cette occasion qu’une affirmation de l’identité des Arabes de Palestine se créé.

A partirde cette « humiliation » se manifeste un réveil religieux des courants islamistes fondamentaux.

Cette victoire est certes militaire mais elle conduit à un terrorismefarouche et structuré.En dépit de la brièveté des combats, les répercutions qu’apportent cette guerre sont importants.

Cette guerre même si elle s’est que cantonné a l’espace géographiquedu moyen orient a eut un impact non négligeable dans le contexte de guerre froide.

A la sortie de cette guerre il y a eu un changement de « force dominant ».

L’étatd’Israël qui n’était qu’un petit pays avant cette guerre devient une nation importante et surtout, craint des Etats arabes, lui assurant une pérennité future.

Cette guerreaura complètement redessiné les frontières de cet Etat.

On peut dire que d’une certaine manière avec la reconquête de toute la partie de Jérusalem et d’autres lieuxsaints, c’est le retour du « Grand Israël »Cette guerre expansionniste a permis à Israël de d’occuper des territoires dont la population est essentiellement palestinienne.

Elle a également permis de contenir unepopulation dont sentiment nationaliste et fondamentaliste qui était très présent.

C’est aussi une défaite pour le panarabisme tant voulu par Nasser.B.

La guerre du Yom Kippour : offensive arabeLe 6octobre 1967 Israël subit des tirs syriens en ce jour férié du Kippour.

Israël est surpris sur sa position de défense.

Elle se fait à la fois attaqué par le nord avec lesarmées syrienne et à la fois au sud avec les armées égyptiennes.

Ces Etats arabes souhaitent reconquérir les territoires perdus 7 ans années auparavant.Déboussolé par cette attaque si rapide en ce jour férié, Israël a quelque difficulté a réunir ses différentes troupes pour défendre tous les fronts en même temps.

Aprèsquelques jours ou les Israéliens ont subi plus de pertes que les arabes du fait de la surprise, ils reprennent et résistent aux assauts des deux autres belligérants.

Ainsi48 heures après l’attaque, les israéliens occupent les territoires conquis par les syriens.

Une fois ce front soulagé les forces israéliennes peuvent s’attaquer a l’arméeégyptienne au sud avec des renforts ou l’on compte près de 60 000 Egyptiens qui ont passé le canal.A partir du 10 octobre les soviétiques un pont d’approvisionnement entre la Syrie et le l’Égypte.

Deux jours plus tard les USA répliquent et réapprovisionnent euxaussi en armes et munitions les forces israéliennes.

Une fois ce cet engagement des « deux grands » Henry Kissinger propose le même jour un cessez le feu pourapaiser les tensions (rappelons que nous sommes toujours dans un contexte de guerres froides et de menace nucléaire).

Gold Meir acceptera celui-ci mais.A partir du 14-16 octobre Israël reprend du terrain sur le territoire arabe.

A.

Kossiguine, président du Conseil des ministres soviétiques, vient alors au Caire pourdiscuter avec Anouar el-Sadate d’un cessez-le-feu octroyant à l’Égypte la rive est du canal.

Deux jours plus tard il acceptera mais sous condition que les deuxgrandes puissances assurent le retrait des troupes israéliennes.

Le président syrien insistera pour qu’Anouar el-Sadate refuse quand même.Le 18 octobre le ministre du pétrole du Koweït émet un embargo à l’encontre des USA et de ses alliés donc à Israël aussi.

Suite à cet événement Kissinger part pourMoscou et demande un cessez le feu.

Ce cessez le feu sera accepté par Meir le 22 octobre.

Le Conseil de Sécurité adoptera la résolution 338 et demande de cessertoutes actions militaires.

Cependant, les combats reprennent contre la IIIème armée égyptienne en dépit de la résolution.

Les armées égyptiennes étant encerclé parcelles des Israéliens, Le Président El Sadate demande l’intervention américaine mais les soviétiques veulent également participer et notamment seul d’après lespropos de Brejnev à la Maison Blanche le 24 octobre.

Grâce au « Téléphone rouge », Nixon réussit à convaincre Brejnev d’ordonner le demi-tour des MIG quiavaient décollé de Bulgarie pour porter secours à la 3ème armée égyptienne encerclée par le Général Ariel Sharon.

Les observateurs de l’ONU sont alors envoyé surle terrain et un jour plus tard, Israël accepte le cessez le feu.

Le 28 octobre 1967 c’est un moment historique auquel nous avons fait face.

Ce fut la 1ere fois depuis1950 que les représentants des deux armées ce sont rencontrés.Le bilan de cette guerre est lourd.

On estime à près de 7 700 pertes coté égyptien, 3 500 coté Syriens, 2 500 Israéliens et 9 000 prisonniers arabes.

Cette guerremontre la capacité nouvelle des troupes arabes, redonne la fierté du combat mené au peuple arabes et permet par la reconnaissance des capacités des belligérants àd’éventuels accord de paix.C.

Les accords de Camp David 1978Après la guerre du Yom Kippour en 1973, les USA ainsi que les soviétiques sous l’impulsion du président égyptien tentent de parvenir à une paix rapide avec Israëllors d’une conférence à Genève.

Cette soudaine volonté de paix est notamment dû à des facteurs de politique intérieur.Lors d’une allocution, Anouar el-Sadate prononce un discours à la Knesset et reconnait l’Etat d’Israël.

En échange de quoi, les Israéliens devront restituer lesterritoires conquis lors de la guerre du 6 jours en 1967.

De plus la reconnaissance du peuple Palestinien doit également être établie.

Les arabes d’Israël auraient ledroit légitime à l’autodétermination.

Carter, le président Américain est surpris de cette allocution mais félicite son homologue égyptien.

Il décide d’ailleurs d’aiderces deux Etats dans la concrétisation de cette paix.

La question de la Palestine ne veut pas être débattue par Begin.

Néanmoins, un consensus est trouvé sur la paixentre l’Egypte et Israël.Cette négociation s’effectué par différentes étapes.

Des représentants Égyptiens, israéliens et américains se donnent rendez-vous lors d’une conférence du 14 au 22décembre au Caire.

Cependant, aucuns problèmes ne seront résolus lors de cette conférence.

Une rencontre est alors organisée entre Begin et carter à Washington.Durant cette rencontre, le premier ministre Israélien consent à se retirer du Sinaï mais refuse toujours l’évacuation dans le désert égyptien des colonies juives, ainsique de traiter de la question de la Cisjordanie et Gaza.

Des négociations américano-israéliennes se font durant toute l’année de 1978, mais aucunes résolutions quisatisfassent les Américains ne sont trouvées.Begin et Carter sont invités à Camp David pour continuer les négociations.

Le 17 septembre les accords de Camp David sont signés entre l'Egypte et Israël, sousl'égide des Etats Unis.

Ces accords prévoient deux traités : l’un sur la paix entre l’Egypte et Israël, l’autre sur la restitution des territoires gagnés en 67.

L’Israëlrespecte le 1er point mais refuse de traiter, encore une fois, la question des territoires de 67.

Le traité de paix est signé entre l’Egypte et Israël le 26 mars 1979 à. »

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