Les guerres romaines

« peuples d'Italie.La troisième guerre samnite (298-290 av.

J.-C.) éclate après une courte période de paix.

Les Romains et leurs alliésdoivent faire face à une grande coalition formée par les Etrusques, les Sabins, les Lucaniens et les Ombriens, sous lecommandement des Samnites.

Dans la dernière phase de cette guerre, alors que toute l'Italie semblait s'élevercontre Rome, ce ne sont pas des batailles spectaculaires qui ont joué un rôle décisif mais le nombre croissant decolonies latines, car elles ont peu à peu réduit le champ d'action de l'opposant.Mais, en 291 av.

J.-C., pas moins de vingt mille colons romains ont été envoyés à Venusia, à la frontière entre leSamnium, l'Apulie et la Lucanie, de sorte que ces trois peuples n'ont plus été en mesure de former quelque allianceque ce soit.

La majeure partie des peuples samnites a donc abandonné le combat en 290 av.

J.-C.

et s'est soumiseà Rome, s'engageant entre autres à apporter son soutien militaire à l'Empire.

punique (deuxième guerre)Les guerres puniques désignent les trois guerres que se sont livrées Rome et Carthage entre 264 et 146 av.

J.-C.pour la domination de la partie occidentale de la Méditerranée.La deuxième guerre punique (218-201 av.

J.-C.) a été déclenchée parce que ces deux puissances entretenaient desintérêts divergents en Espagne.

Carthage s'était approprié une partie de l'Espagne pour compenser la perte de laSardaigne et de la Sicile.

Afin de limiter cette progression, Rome s'allia avec Saguntum (Sagonte) et signa le traitéde l'Ebre avec le dirigeant carthaginois Hasdrubal (traité prévoyant l'Ebre comme frontière entre les deuxpuissances).

Mais après l'assassinat d'Hasdrubal, Hannibal lui succéda en tant que général de l'armée carthaginoise.En attaquant Sagonte en 219 av.

J.-C., il ouvrit les hostilités et déclencha la deuxième guerre punique.

Sesvictoires en Italie (Ticinus et Trebia en 218, Trasumenus en 217, Cannae en 216) firent dangereusement vacillerRome.

Mais la puissance militaire dont il disposait ne lui permit pas d'envisager d'assiéger la ville.

La stratégie d'usureconsista pour les Romains à le maintenir en haleine jusqu'à ce que Scipion l'Africain ait constitué une armée enEspagne et puisse affronter Hannibal.

Scipion arriva en Afrique en 204 puis força Hannibal à quitter l'Italie etanéantit les Carthaginois à Zama en 202 av.

J.-C.

Le traité de paix qui fut ensuite signé leur imposa le paiement delourdes réparations et le respect de conditions très strictes.

Il leur fut, par exemple, interdit de mener des guerresen dehors de l'Afrique et ils furent contraints d'en demander l'autorisation à Rome pour tout conflit se déroulant surle territoire africain.Lors de la troisième guerre punique (149-146 av.

J.-C.), la ville de Carthage fut entièrement détruite et sapopulation réduite en esclavage.

Ce troisième affrontement fut provoqué par le conflit entre Carthage et le roi desNumides Masinissa.

Ce dernier était effectivement un protégé de Rome, et Carthage ne demanda pas l'autorisation àRome de l'attaquer (150 av.

J.-C.).

Rome interpréta donc cet acte comme une violation du traité de paix et saisitl'occasion pour envahir l'Afrique.

Les mots que le censeur Caton l'Ancien prononça au sénat avant la troisièmeguerre punique sont restés célèbres : "Et, en outre, il faut détruire Carthage" (lat."Ceterum censeo Carthaginemesse delendam").. »