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Les impôts sous la dynastie des Ptolémées

Publié le 20/10/2013

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La fiscalité est la pierre angulaire du règne des Lagides, qui s'appuient sur une administration égyptienne rodée depuis des siècles au bon fonc­tionnement de l'État. Mais si cette bureaucratie pléthorique, aux mains des scribes, dispose tou­jours d'un certain pou­voir, les Ptolémées en réduisent sérieusement l'importance. La direction de l'énorme machine est confiée à des Grecs qui reçoivent pour mission de favoriser l'implanta­tion d'étrangers dans le pays et de faire rentrer les impôts.

« grecque, sera supplanté au 11• siècle avant J.-C.

par le scr i be royal, Égyptien de souche plus habitué au milieu rural et surtout parlant égyptien et grec (l'écriture et la langue égyptiennes sont difficiles à appréhender pour un Grec).

De plus, le scribe royal peut s'appuyer sur des compatriotes qui lui servent de relais dans les campagnes: le topogrammate (scribe de canton) et le comogrammate (scribe de village).

Un système fondé sur les banques L es Ptolémées , ont souvent considéré l'Egypte com­ me un domaine susceptible de leur rapporter de grandes richesses .

Ne parlant pas la langue, bien qu'ils aient adopté la tradition royale , les Lagides souhaitent admi - nistrer le pays de façon ren­ table.

Ce grâce au blé, pre­ mière richesse de l'Égypte, et à la mo naie , qui apparaît pour la première fois en ter­ re des pharaons .

Le blé est prélevé en nature et stocké dans des !~reniers royaux par les sitologues (fonctionnaires royaux) .

La drachme éginé­ tique dev ient la monnaie de base de l'Égypte .

Pour faire rentrer dans les caisses du méta 1 son na nt et trébucha nt, les Grecs instaurent en Égyp­ te l'affermage des taxes en vue de la collecte des impôts .

Ce système complexe repose sur la création de banques .

Ces établissements, importés de l'étra nger et surtout de Grèce, orqanisent un crédit qui doit r épondre à une cir­ culation plus intensive des capitaux .

De véritables ban­ ques d'État s'ouvrent, avec le consentement du roi, dans toutes les grandes cités.

Elles payent leurs clients sur pré­ sentation de véritables chè­ ques .

Le taux d'intérêt nor­ mal pour un prêt, souvent élevé (jusqu'à 24 %), ne favo­ rise pas les pet its épargnants, encourageant plutôt les in­ vestisseurs étrangers qui voient dans l'affermage des taxes un moyen intéressant de faire du profit .

Une organisation capitaliste avant l'heure M ais cette intrusion capi­ taliste dans la fiscalité égyptienne n'aboutit pas à une libéralisat ion du marché, loin s'en faut, l'administra­ t ion lagide ne voulant pas encourager u n libéralisme agressif , synonyme de perte de bénéfices et de fuite de capitaux .

Aussi le pouvoir central exerce- t-il un contrô-. »

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