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Les Japonais en Mandchourie

Publié le 23/03/2019

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Les Japonais en Mandchourie

En septembre 1931, après l'incident de Moukden, des troupes japonaises envahissent la Mandchourie, également convoitée par la Chine et la Russie. L'État fantoche du Mandchoukouo durera jusqu'en 1945.

 

Dès le xix' s ècle les empereurs de la dynastie Qing ont dû céder des parties importantes de la Mandchourie à la Russie, qui l'occupe en totalité vers 1900. Après sa victoire sur l'Empire tsariste en 1905, le Japon obtient par le traité de Portsmouth et par un accord secret en 1907, un partage en deux zones d'influence, une russe et une japonaise.

Puyi, empereur du Mandchoukouo, en uniforme d'amiral, en 1935

En 1916, le Japon projette la mise sur pied d'une armée d'occupation ainsi que de l'élimination de Zhang Zuolin devenu, en 1916, gouverneur civil et militaire de Moukden. À la mort du président chinois Yuan Shikai, et profitant du chaos qui s'ensuit, Zhang Zuolin se proclame souverain de Mandchourie qui se trouve ainsi, à partir de 1919, indépendante de la Chine. En 1921, le gouvernement japonais, dans son propre intérêt économique, politique et militaire, décide de coopérer avec Zhang Zuolin. Mais lorsque Tchang Kai-chek, durant sa campagne militaire du Nord au printemps 1928, veut réunir la Mandchourie à la Chine, Tokyo lui oppose ses troupes.

Les généraux japonais recherchent alors un prétexte pour imposer leur tutelle militaire à la Mandchourie.

« qu'ils font le 21 septembre 1931 avec des troupes venant de Corée.

Tchang Kaï-chek et Zhang Xueliang battent en retraite vers Tianjin , lais sant aux agresseurs de larges parties de la Mandchourie qui passe alor s sous leur tutelle.

malgré les pro testat ions amencaines et angl aises, la SDN est incapable de trouver une issue à la crise et de freiner l'expansion japonaise.

Dès octobre 1931, Puyi, le dernier emp ereur de Chine (détrôné en 1912 ) qui vit à Tianjin, occupée par les Japonais, rencontre ces derni ers.

Promesse lui est faite de rétablir la dynastie Qing, mais qui restera sans suite.

Le 18 février 1932, la Répu­ bl ique souvera ine du Mandchou­ kouo est proclamée avec Changchun pour capitale.

Deux semai nes plus tard, Puyi est nommé gouverneur du nouvel État, sans aucun pouvoir.

Ce n' est que plus tard qu'il pa raît opportun aux maîtres japonais d'in staurer une monarchie fantoche et d'intronis er Puyi comme empereur sous le nom de Kangde.

La Mandchourie jusqu'en 1945 Sep tembre 1932 Rapport lytton le rappor t ét abli pour la Société des Nations par le dip lom ate Edwar d lytton démen t l'affi rmation du Japon selon lequel l'occu­ pation de la Mand chourie aur ait été un acte d'auto­ défense.

la SDN refuse alors, en mars 1933, de reconnaître le Man dchoukouo.

Peu après, le 27 mars, le Japon se retire de l'organisation.

Janvier 1933 Conflit avec la Chine Les troupes japonaises pénètrent dans les provinces de Rehe et de Hebei.

la Chine se trouve contrainte par l'arm istice de Tanggu de démili tariser la frontière qui la sépare de la Mandchou­ rie : la tutelle du Japon est garantie.

1936 Pacte anti-Komintern La Mandchourie adhère en nove mbre 1936 au pacte anti-Komintern, signé entre le Japon et l'Allemagne.

Ce pacte, signé également par l'Italie, est avant tout dirigé contre l'URSS.

9 août 1945 Invasion soviétique L'entrée de plus d'un million de soldats soviétiques dans le Mandchoukouo commence ce jour-là.

Le 14 aoû t, ils prennent Moukden, et le 23 août, Port-Ar thur.

1,3 million de militair es et de civils Japonais se rendent aux Soviétiques qui remettent de larges parties du pays et de nombr euses armes au Parti communis te chinois.

18 août 1945 t chec de la tentative de fuite Puyi tente de fuir devant les Russes vers le Japon.

Mais sa tentative échoue, probable· ment à la suite d'une trahi· son.

Arrêté par les Sovié· tiq ues, il est incarcéré en Si bérie, à Chabarovsk.

En 19 46, il témoigne à Tokyo contre des Japonai s consi­ dérés comme criminels de guerre en Extrême-Orient.

En août 1950, il est livré à la République populaire de Chine où, considéré lui-même comme criminel de guerre, il est emprisonné.

Après une rééducation, il est gracié en 1959 et meurt à Pékin en 1967.

19 3 1 Uesse japonaise dans le nouvel ttat du Mandchoukouo Des Japonais vivant en Chine saluent les troupes japonaises.

les troupes soviétiques contrôlent la Mand· chourie en 1946.

39. »

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