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Les journées de juin 1848 - Histoire

Publié le 04/07/2013

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Au lendemain de la Révolution de février 1848, le Gouvernement Provisoire avait institué les « aleliers nationaux «, caricature des « ateliers sociaux « préconisés pair Louis Blanc. Leur suppression déclanche une sauvage guerre civile de quatre jours...

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« Le 22, des bandes conduites par l'ancien séminariste Pujol criC'nt « Dll pain 011 du plomb ! Du plomb ou du travail! ».

I.e 23, des barricades s'élèvent dans tout t' Est de Paris.

Les armes ne manquent pas : lO'llt pœrisien peut être garde natiorwl depllis février.

• Le Gouvernement dispose de 12.000 « mobiles », de 10.000 gardes nationallX des qllartiers bourgeois et de .'W.000 hommes de troupe.

Le ministre de la Guerre, le Général Cavaignac, concentre• méthodiquement ses forces; il engage le combat le 23 dans l'aprês-midi.

La colonne de gauche (Lamoricière) attaque le Faubourg du Temple, le centre '(Bedeœu) couvre l'Hôtd de Ville, la colonne de droite i(Damesme, puis Bréa) opère sur la rive gauche (Panthéon, barrière d'Italie).

• Le 24, les insurgés reprennent le Panthéon et menacent /'Hôtel de Ville.

Cavaignac reçoit les pleins pouvoirs.

7,e dimanche 25, la bataille est acharnée"; on tue sauvage­ ment.

Le Général Bréa, qui parlementait, est fusillé; Jlgr Affre, l' A.rchevêque de Paris, est mortellement blessé en tentant d'arrêter la lutte.

Le 26 jtuin, les dernières barricades sont emportées.

TH.

- LES O·ONSéQUENGES • La lutte a été meurtrière : 1.500 tués, côté go1wernemenlal; sans doute 3.000 (dont beaucoup tusillé.~ sur place), côté insurrection.

La répression est terrible : sur les 11.000 insurgés arrêtés, plus de 4.000 sont déportés en Algérie.

• Le Général Cavaignac devient Président du Conseil.

Il ferme les cl'!zbs, limite la liberté de réunion, rétablit un lourd calltionnement pour les journaux.

Louis Blanc doit se réfu­ gier en Angleterre pour échapper allx pol!rsuites deman­ dées par une Commission d'enquête.

• Les journées de juin déchire·nt l'ambiy•uïté née de la victoire commllne en février des partisans d'une République sociale et des bollrgeois libéraux.

Le mouvement ouvrier est brisé; les prolétaire·s, découragés, accepteront Napoléon.

Les bollrgcois el les paysans, par peur des « rollges » el des « partage11x » se tollrnent vers la droite.

Ils aspirent à un gollvemement fort, gamnt de la propriété et de l'ordre social.

Le champ est ouvert au parti de l'ordre.

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