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Les maisons romaines de l'Antiquité.

Publié le 16/03/2011

Extrait du document

Les maisons romaines dans l’antiquité :

 

 

 

Introduction :

 

 

Bonjour, nous avons choisi de vous présenter les différents types de maisons Romaines dans l’Antiquité.

Pourquoi avons nous choisi ce sujet : car nous trouvons assez interressant de s’interroger sur le passé des romains ainsi que leur mode de vie.

Leurs manières intelligente et très différente de maintenant  de concevoir, construire ou encore de décorer leur maisons. 

En effet il existe plusieurs types de maisons :

Maisons de riches, maisons de pauvres, maisons de ville ou de campagne, les demeures des Romains, comme les notres, n'étaient pas toutes semblables.

Certaines familles vivaient dans de luxueuses maisons, et d'autres dans des immeubles bruyants divisés en appartements...

 

 

 

La domus :

 

 

Une précision importante

La maison dont nous allons parler est très typique, mais ce n'est pas celle qu'habitaient tous les Romains. Elle avait le nom de domus et, même à l'époque impériale, on en comptait moins de 1800 ; à côté de ces "hôtels particuliers", il y avait 46000 grands immeubles de rapports à plusieurs étages, les insulae, qui étaient loués par appartements. Seules les familles les plus fortunées, les patriciens et les marchands aisés, pouvaient donc disposer d'une maison comme celle que nous allons décrire.

 

Voyons tout d'abord son aspect extérieur. Il s'agit d'une habitation à un seul étage ; parfois s'y ajoute un portique ou une pièce surélevée. Les façades ne sont pas particulièrement belles ; les fenêtres ne sont que d'étroites soupiraux extérieurs, percés dans la maçonnerie pour les besoins de l'aération.

Dans son ensemble, vue du dehors, la fameuse "domus" romaine apparaît simple et même assez austère. Mais franchissons le seuil...

Dès l'entrée, l'aspect est tout à fait différent. Une grande cour intérieure, luxueuse et très lumineuse nous accueille : c'est l'atrium. Mais d'où lui vient toute cette clarté ? Du... toit ! Dans le plafond se découpe une large ouverture rectangulaire à travers laquelle apparaît le ciel bleu. Et quand le temps est couvert ? Le cas a été prévu : sous l'ouverture (commée compluvium) s'étend une vasque peu profonde, mais suffisante pour recueillir les eaux de pluie (qui serviront aux besoins de la maison).

 Cette sorte de bassin est l'impluvium ; un voile peut être tendu à l'intérieur de la pièce pour le soustraire aux regards.

De chaque côté de l'atrium, des portes s'ouvrent sur plusieurs pièces ; au fond, au contraire, se trouve une salle presque dépourvue de parois : c'est le tablinium.

En hiver, cette pièce est fermée du côté du jardin par une cloison et, du côté de l'atrium, par une tenture (actuellement tirée). On accède alors au jardin par un corridor latéral. Dans la "domus" romaine, chaque local a un usage particulier : les chambres d'habitation (cubicula) se disposent généralement de chaque côté de l'atrium ; la salle à manger, appelée triclinium, est à côté du tablinum.

Parfois, des pièces bordent aussi le jardin, mais celui-ci est le plus souvent entouré d'un portique à un ou deux étages et soutenu par des colonnes, le péristyle.

Ce petit jardin es très intime, protégé des regards curieux des voisins ou des passants.

 C'est l'une des plus belles parties de l'habitation. Les maîtres de maison l'entretiennent avec beaucoup de soin et l'embellissent de statues, de fontaines. On y plante des fleurs (roses, violettes, lis) et des plantes vertes. Au fond, une peinture en trompe-l'œil dessine une lointaine perspective, un jardin immense. Ainsi la "domus" a-t-elle de l'air, de la lumière, des espaces ouverts, sans rien perdre cependant de son intimité, car elle est entièrement tournée vers deux locaux intérieurs : l'atrium et le jardin. Cette solution architecturale, originale et très rationnelle dans un pays méridional, a fait de la maison romaine un modèle d'habitation urbaine qui n'a jamais été dépassé.

A Rome, une domus occupe rarement plus de 400 ou 500 m²

Elles étaient chauffées par des hypocaustes (comme dans les thermes)

 

Pièces de la domus :

 

-Vestibulum : Chez nous la pièce appelée vestibule vient du mot latin vestibulum. C’est donc l’entrée de la domus.

 

-Loge de l’ostiarius : Cette pièce est la loge du portier.

 

-Cubicula : Chambre d’habitation.

 

-Atrium : Salle d’entrée

 

-Impluvium : bassin recueillant les eaux de pluie. Qui peut être recouvert d’un voile pour être écarté des regards.

 

-Labarium : Chapelle.

 

-Tablinum : bureau.

 

-Culina : Cuisine

Chaque maison possède aussi son propre four. Beaucoup de maisons possèdent aussi                  des moulins à huile d'olive. Les habitants des insulae devaient eux, certainement, acheter à manger dans les tabernae et thermopolia.

 

-Cella : Cellier garde manger.

 

-Hortus : Le jardin

 

-Piscina : Piscine

 

-Péristylum : Péristyle

 

-Triclinium : Salle à manger.

 

 

 

 

 

Les insulae :

 

 

 

Histoire

 

Dès l'époque des guerres puniques, on construit des immeubles résidentiels où s’entassent la plèbe romaine : les insulae.

Celles-ci sont des structures d’habitation qui apparaissent à la fin du II siècle, elles ont étés inspirées par les hautes maisons de Carthage (Tunisie) qui atteignaient jusque 6 étages.

Elles se sont multipliées durant toute la fin de la période Républicaine pour de venir une caractéristique du centre urbain de Rome au début de l’Empire.

 

Insulae de base

 

Les insulae peuvent aller jusque 7 étages soit 20m de haut. Généralement se sont les plus pauvres, soit la majorité de la population qui y habitent.

Les logements sont privés de tout confort, ils n'ont ni chauffage, ni eau courante. Cependant, une fontaine se trouve en bas de chaque immeuble. Cela permet l’approvisionnement en eau.      

Le rez-de-chaussée abrite des échoppes, des boutiques ou petits commerces alors que les étages sont réservés à l'habitation.

Le prix des logements varient selon les étages : plus on monte, plus les logements sont modestes (inconfort et mauvaise qualité de construction)

Des fenêtres sans vitres donnant sur des balcons, aèrent les logements. Il n'y a pas d'atrium ni de cheminée.

La cuisine se fait sur des embrasements et on se chauffe avec des braseros.

 

 

L’apparition des ces bâtiments :

 

La multiplication du nombre d'insulae dans Rome est due, en premier lieu, à l’augmentation de la population romaine. Le nombre d’habitants de Rome a en effet été en constante augmentation durant les premiers siècles de l'histoire de la ville.

D'autre part, si l’on admet que la cité s’étendait sur une superficie de 2000 hectares, au début de l’Empire, il s'agit d'une surface insuffisante pour loger une population estimée à 1,2 millions d'habitants.

La pression née du besoin d’espace crée donc la nécessité de trouver de nouvelles solutions. Il est important de signaler qu'en plus, la ville ne peut se développer en largeur. Il est inutile de construire trop à distance du centre social et religieux, car les déplacements sont limités compte tenu de l’inexistence de moyens de transports efficaces. La seule possibilité est donc de construire en hauteur.

 

 

Les différents types d’insulae :

 

Sur le plan architectural, on peut distinguer trois grandes catégories d’insulae :

 

-Les insulae à tabernae

Dans ces insulae, le rez-de-chaussée est constitué de tabernae (boutiques) et les étages supérieurs sont des appartements loués de façon indépendante.

C’est le modèle le plus commun.

Dans les tabernae, des escaliers mènent à un réduit qui sert de domicile au négociant qui n’est que très rarement propriétaire de la boutique dans laquelle il travaille.

Dans tout les cas, qu’il soit travailleur libre ou esclave, le locataire de la boutique n’a a sa disposition qu’une pièce, où toute la famille vit, cuisine, mange et dort.

Ces mezzanines n’offrent que peu d’intimité et aucun confort, l’espace dont ils disposaient étaient extrêmement réduit.

 

 

-Les insulae sans tabernae :

Ce type d’insulae est entièrement constitué d’appartements à louer.

Il était beaucoup moins répandu car les boutiques étaient indispensables à l’économie de la ville.

Dans ce cas le rez-de-chaussée n’est plus réservé aux boutiques mais a des locations privées, ce qui explique que les premières fenêtres soient placées à deux mètres du sol : c’était le seul moyen de préserver l’intimité de ses occupants.

Le rez-de-chaussée des immeuble de ce genre était souvent luxueux et occupé par un unique propriétaire. Seuls les personnages riches pouvaient se permettre ce type de location.

 

-Les insulae à portique

Le dernier type d’insula tire sa particularité du fait qu’il est entouré d’un portique.

Ce modèle de construction n'est apparu qu'après l’incendie de Rome sous Néron.

Le but de ces portiques était de limiter la propagation des feux.

Vues de l’extérieur, toutes ces insulae présentaient une ressemblance : les étages étaient généralement distribués de manière symétrique, des escaliers permettant d’accéder aux étages supérieurs. Dans beaucoup d'édifices, l'accès aux étages les plus élevés se faisait par le biais d’échelles que l’insularius (le gérant de l'immeuble) avait la possibilité de retirer si le locataire ne payait pas son loyer. Les appartements donnant sur les rues les plus larges étaient pourvus de loggias (pergulae) ou de balcons de bois (maenianae), dont on retrouve parfois les poutrelles de soutien encastrées dans les murs. Il arrivait qu’ils soient construits en brique, et reposent sur une série de voûtes en berceau soutenues par de grandes poutres de travertin.

 

 

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La villa :

 

 

 

La villa est la propriété, souvent somptueuse, que les riches se font construire, pour leurs loisirs, sur leurs biens.

La villa peut faire plusieurs milliers de m².

Cet espace permet l'aménagement d'un jardin. C'est l'œuvre du paysagiste (topiarius), qui choisit les essences et la taille des arbustes qui prennent diverses formes symboliques. Il utilise peut de fleur (roses, lys, violettes).

L'eau est omniprésente: on trouve de nombreux bassins, fontaines, canaux qui procurent de la fraîcheur.

Les aristocrates possèdent souvent plusieurs villas.

Les villas de l'époque impériale avaient tout d'abord un vestibule presque toujours orné de statues, situé entre la façade et la porte de la maison.

Quand on voulait entrer, on frappait à la porte (souvent plaquée d'or, d'ivoire et d'écaille) avec un marteau fixé à la porte ou on sonnait.

Ensuite on passait dans l'atrium. C'était une des principales pièces. Non loin de la porte, il y avait l'autel des Lares (dieux du foyer).

Dans l'atrium il y avait aussi le lit nuptial.

Le cavoedium était une cour intérieure sans toit. Autour du cavoedium se trouvaient les pièces où l'on conservait les vins, le blé et les fruits, les logements des esclaves, les chambres à coucher, les salles à manger.

Il y avait aussi le tablinum qui contenait les archives de la famille et où on lisait. De chaque côté du tablinum, se trouvaient des corridors qui conduisaient dans le péristyle (portique supporté par des colonnes).

Il existait d'autres pièces dont on ne connaît pas l'emplacement exact : chambres de jour, chambres de nuit, chambres d'été, d'hiver, de printemps, d'automne, triclinia (salles de festins) d'été, d'hiver, d'automne, de printemps, l'oecus (grande salle de travail qui pouvait aussi servir de salle à manger), l'exèdre (grande galerie garnie de sièges) situé au couchant où l'on parlait d'affaires ou d'art et de sciences.

La dioeta était un salon ou l'on recevait les visiteurs.

Le solarium, terrasse qui couvrait toute la maison servait de promenoir.

La zotheca (cabinet) communiquait la plupart du temps avec la chambre.

On pouvait aussi trouver une galerie de tableaux appelée pinacothèque. On ignore aussi où se trouvaient exactement la cuisine et la boulangerie.

Ces maisons riches étaient magnifiquement décorées de marbre, peintures, figures moulées, statues, colonnes.

Sur les toits plats, il arrivait que l'on cultive fleurs et arbres.

 

 

 

Le mobilier :

 

Le mobilier sous la royauté :                                                                                                             A cette époque de l'histoire romaine, la maison est très sommairement meublée. Pour dormir, les Romains utilisent des sangles croisées dans un tréteau de bois (grabatus). La vaisselle est d'argile ou de bois. Les tables, les sièges et les coffres de rangement sont également en bois et généralement de formes rudimentaires

Le mobilier sous la république :

Avant les conquêtes : le mobilier de la république n’est pas très différents de celui de la royauté. IL faut attendre les conquêtes pour qu’il change.

Après les conquêtes : Le gout de beaux meubles vient aux romains après la conquête de pays hellénisés d’Asie. Ils vont d’ailleurs recopier les meubles orientaux.

Puis ils commencent à rechercher les bois précieux, les associations d’ivoires ou d’écailles, … Les tables sont maintenant le plus souvent de bronze avec un plateau en marbre. Les riches possèdent de vaisselle en argent L’éclairage se fait au moyen de chandelles de cire disposées dans des candélabres luxueux ou des lampes à huile. Malgré toute ces innovations, les pièces romaines restent sommairement meublées.

Le mobilier sous l’empire :

La simplicité des pièces est abandonnée sous l'empire. Le fossé entre riches et pauvres ne cesse de se creuser. Alors que les riches possèdent des meubles d'une somptuosité incroyable, les pauvres se contentent   d'un mobilier réduit au strict minimum.

 

Le mobilier pendant le bas-Empire

Le luxe du mobilier devient exagéré. Chez les riches la vaisselle d'or et d'argent est devenue commune. Les parvenus font étalage de plats de dimensions gigantesques.

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