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Les massacres de SeptembreDes horreurs injustifiables.

Publié le 17/10/2012

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Les massacres de Septembre Des horreurs injustifiables. 1792 Le tocsin sonne à travers Paris terrifié. Depuis quelques jours, les mauvaises nouvelles affluent: les Austro-Prussiens déferlent sur le territoire, Longwy a capitulé et la place de Verdun est investie. Chacun veut se persuader que la France a été trahie. La colère populaire gronde contre les prêtres et les nobles. Le Comité de surveillance de la Commune attise les haines, tandis que des journalistes révolutionnaires, comme Marat, Fréron ou Gorsas, poussent le peuple à la vengeance. La prédication ...

« MASSACRES DE SEPTEMBRE • 2-7 septembre 1792 La guerre est si mal engagée pour la France que le 25 juillet 1792 le duc de Brunswick, qui commande les armées prussiennes et autrichiennes, adresse aux Parisiens un manifeste les menaçant d’une vengeance exemplaire s’ils ne se soumettent pas à leur roi.

Cette arrogante sommation, suivie de nouveaux revers (Verdun capitule), provoque chez les Parisiens une tension extrême.

Certes, pour défendre la patrie on va courir aux frontières, mais s’il faut partir-et sans doute ne pas revenir -, ce ne sera pas en laissant derrière soi des ennemis de la liberté prêts à tout.

Entre le 2 et le 7 septembre (le 9 septembre à Versailles), les prisons sont envahies et tous les prisonniers massacrés (le plus souvent des nobles et des prêtres réfractaires).

On dénombre près de 1 300 morts à Paris, 150 en province.. »

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