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Les migrations internationales (migrations touristiques exclues) ?

Publié le 27/02/2008

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Sujets voisins: « Les migrations économiques, politiques et de loisirs dans le monde contemporain » Aix, Marseille, Nice, Montpellier. « Les migrations internationales à caractère durable : facteurs, formes et effets ». « Les migrations internationales dans le monde (migrations touristiques exclues) ». REMARQUES Sujet classique de type analytique. Comme certains libellés le suggèrent le plan est très facile : causes, aspects, conséquences. La carte doit faire apparaître les différents types de migrations internationales, économiques et politiques. Ce sujet évoque un phénomène actuel de 1945 à nos jours et non pas l'histoire des migrations internationales. Par conséquent, toute étude du passé qui dépasserait la simple allusion serait hors-sujet. Enfin, le terme « internationales » sous-entend qu'il y a changement de pays ; par conséquent, les déplacements internes, exode rural et mouvements pendulaires, ne doivent pas être abordés. INTRODUCTION En géographie les « migrations internationales » évoquent des déplacements importants de population qui supposent un changement de domicile pour une longue durée ; très souvent, ces migrations prennent un caractère définitif. La mobilité des hommes est un phénomène ancien. Depuis la préhistoire, les populations se déplacent dans la mesure de leurs moyens et en fonction de leurs besoins. Les motivations ont été très diverses : invasions barbares des Nie et vie sous la pression des Huns, traite des noirs de l'époque moderne au profit de la mise en valeur du Nouveau Monde, Puritains fuyant les persécutions religieuses. Cette mobilité a été amplifiée par les révolutions successives des transports aux XIX et XXe siècles. Aujourd'hui ces déplacements peuvent être dus à des crises politiques ou à des guerres menaçant la sécurité d'individus ou de groupes humains, mais les mouvements les plus permanents ont des motivations économiques. Les principaux flux migratoires partent essentiellement des pays du Tiers-Monde à destination des pays développés à économie de marché. Quelle que soit la raison, ces migrations internationales ont des impacts positifs ou négatifs sur le pays d'accueil comme sur celui de départ.

« B - LES MIGRATIONS DE TRAVAIL 1.

Les migrations de main-d'oeuvre non spécialiséeEn général les travailleurs immigrés constituent une main-d'oeuvre peu ou pas formée, parfois illettrée, et souventd'origine rurale.

Ils fuirent des pays sous-développés, surpeuplés, englués dans le chômage et le sous-emploi, lesdifficultés alimentaires.Certaines migrations sont spontanées, d'autres entrent dans le cadre d'accords bilatéraux.

Les États pétroliers dugolfe arabo-persique recrutent dans différents pays asiatiques.

L'Europe occidentale a signé des conventions avecdes P.V.D., ainsi la R.F.A.

avec la Turquie dès 1961.

Sans titre de séjour, un immigré devient un travailleurclandestin, comme les fameux « Wet back » qui plongent dans le Rio Grande séparant le Mexique des États-Unis.Dans certains cas ces migrations peuvent être saisonnières, comme celles des Mexicains qui partent récolter lesfruits en Californie quelques mois par an.Mais le plus souvent le but est de se constituer un pécule dans l'espoir de revenir au pays après quelques années. 2.

Les migrations de main-d'oeuvre très qualifiéeDans le cadre de l'assistance technique au Tiers-Monde, des enseignants et divers cadres partent travailler dansdes P.V.D.

Le «drainage des cerveaux», quant à lui, traduit un phénomène différent.

Attirés par les meilleursconditions de travail et la qualité de vie, des chercheurs scientifiques et des spécialistes quittent l'Asie ou l'Afrique àdestination des pays industrialisés.

Les États-Unis bénéficient ainsi d'un nombre important de cadres dont laformation ne leur a rien coûté. II - LES GRANDS COURANTS MIGRATOIRES Nous sommes loin des grands flux migratoires caractéristiques du XIXe siècle et qui ont duré jusqu'à la premièreguerre mondiale.

Aujourd'hui une vingtaine de travailleurs étrangers vivent officiellement dans les pays d'accueil,chiffre à doubler si l'on tient compte des familles.

Désormais, ce nombre augmente faiblement, en moyenne un millionpar an. A - LES ÉTATS-UNIS DEMEURENT LE PRINCIPAL FOYER D'IMMIGRATION Du xixe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils ont accueilli une quarantaine de millions d'étrangers,essentiellement d'origine européenne, et qui ont constitué le « melting pot ».Au recensement de 1980, 6 millions d'étrangers en situation régulière ont été dénombrés.

Mais la réalité est touteautre, il faut au minimum doubler ce chiffre pour y inclure les clandestins.

Et annuellement en moyenne c'est unmillion de travailleurs légaux et clandestins qui pénètrent en provenance d'Amérique latine, d'Asie orientale et desCaraïbes.Sur le continent américain, l'Argentine, mais surtout le Vénézuéla ne sont pas des quantités négligeables.

Mais lecontre-choc pétrolier sur l'économie vénézuélienne a réduit les capacités d'accueil. B - EN EUROPE OCCIDENTALE LES FLUX S'AMENUISENT 1.

Dans les années 50-60, elle devient la principale terre d'immigration L'Europe manque de bras pour achever lareconstruction et pour soutenir la forte croissance des Trente Glorieuses.

De plus les nationaux refusent les tâchespénibles et peu rémunératrices.Ce continent exerce une forte attraction sur les populations méditerranéennes : Grecs, Yougoslaves, Turcspréfèrent la RFA, alors que Portugais et Espagnols préfèrent en général la France.

On note aussi une inversion desflux entre les métropoles et leurs anciennes colonies : Maghrébins vers la France, Indiens, Pakistanais et Irlandaisvers le Royaume-Uni. 2.

À partir de 1974 l'Europe se refermeLa crise économique, l'arrivée des enfants du «baby-boom » sur le marché du travail et l'essor du travail fémininaboutissent à la montée du chômage.

Une législation restrictive est mise en place.

Les entrées clandestinescontinuent, et de fortes minorités étrangères se maintiennent en Europe occidentale, particulièrement en R.F.A., enFrance et au R.U. C - LE DÉCLIN DES FLUX VERS LES NOUVEAUX PAYS RICHES DU TIERS-MONDE 1.

Les pays pétroliers du golfeBrusquement enrichis après la flambée du prix du pétrole, ils ont pris d'autant plus facilement le relais de l'Europecomme pays d'accueil qu'ils étaient quasi vides d'hommes.

Les travailleurs immigrés viennent d'abord des paysarabes (Égypte, Jordanie, Syrie...), puis de l'Asie du sud (Pakistan, Inde, Philippines...).

On compterait 4 à 5 millionsd'étrangers qui formeraient plus de la moitié de la population active.

En dépit de leur rôle indispensable, tout est faitpour empêcher la fixation des immigrés, en limitant le séjour et en empêchant le regroupement familial par exemple.Le contre choc pétrolier a provoqué un gel de l'immigration et même des expulsions.

Entre 1983 et 1987, l'Arabiesaoudite a renvoyé 1 million de personnes. 2.

Les migrations africainesLeur caractère est temporaire.

Elles partent des zones rurales enclavées ou à faible revenu vers les États côtiers les. »

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