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Les momies : une porte ouverte sur la vie passée

Publié le 19/10/2013

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Bien que l'étude des momies puisse être considérée comme macabre, elle n'en est pas moins précieuse. Les momies fournissent des renseignements déterminants sur les populations qui vivaient sur les bords du Nil, informations difficiles à obtenir autrement que par ce travail de spécialistes.

« L'étude des momies permet aussi d'établir l'espérance de vie moyenne d'une popula­ tion donnée.

Ainsi, dans la nécropole tardive de Douch, l'âge moyen du décès se situe autour de tren te - huit ans .

On est bien loin de cent dix ans, l'âge idéal que rêvaient d'at­ teindre les Égyptiens ! Les dif­ férences sociales jouent bien évidemment dans ce domaine.

On sait que Ramsès Il mourut très vieux ! Pépi Il, qui vécut sous l'Ancien Empire, dispa­ rut, quant à lui , aux alentours de quatre - vingt -dix ans ! La paléopathologie : l'histoire des maladies S ous le nom barbare de pa­ léopathologie se cache un autre des apports majeurs de l'étude des momies : la con­ naissance des maladies dont souffraient les anciens Égyp­ tiens et, par là même , une meilleure approche de leurs conditions de vie.

Bien que nombre de papyrus médicaux soient parvenus jusqu'à nous, il n'est pas toujours évident de reconnaître les maladies dont ils traitent, les médecins mêlant souvent symptômes objectifs et considérations mag i co -relig i euses .

La momie est donc un complément d'étude indispensable .

Grâce à ses restes de tissus, les spécia ­ listes peuvent déceler certai­ nes maladies qui ne laissent pas de traces sur le squelette .

On a ainsi pu vérifier que les Égyptiens souffraient dès les temps anciens de bilharziose -maladie provoquée par un ver et toujours endémique aujourd'hui dans le pays -et d'autres affections parasitai­ res du même genre, de ty­ phoïde, d'appendicite, de tu­ berculose ...

La radiologie apporte aussi une aide très précieuse .

Seule. »

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