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Heinrich Schütz par Roger Vuataz Le travail des historiens consiste nécessairement à opérer des simplifications, puisqu'il n'est guère possible à l'intelligence humaine de saisir dans toute sa complexité la vie du monde passée et présente.

Publié le 05/04/2015

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Heinrich Schütz par Roger Vuataz Le travail des historiens consiste nécessairement à opérer des simplifications, puisqu'il n'est guère possible à l'intelligence humaine de saisir dans toute sa complexité la vie du monde passée et présente. En notant que la musique de l'Allemagne du XVIIe siècle se place sous le signe des trois " S ", les musicographes, aujourd'hui, ne font que reprendre une formule qui date du temps de ceux qu'elle symbolise : Schütz, Schein et Scheidt, dont les contemporains disaient en effet : " Trois grands S marchent à la tête de notre musique. " De tout temps, l'âme populaire - et spécialement l'âme allemande - a aimé des formules de cette nature où elle voit la preuve d'un ordre préétabli et l'indication providentielle d'une histoire voulue et bénie. De nos jours, cette simplification peut être retenue si l'on y voit l'image d'une parenté dans la diversité qui amènera plus tard l'unité, grâce à la synthèse opérée par le génie. Je veux dire qu'il est permis de considérer l'oeuvre de ces trois maîtres comme trois courants qui, à la fin du siècle, vont se rejoindre dans celle de Jean-Sébastien Bach. On pourrait dire aussi qu'il s'agit de trois chaînes dont la rencontre forme le massif central de la musique du XVIIIe siècle allemand d'où se dresse l'un des plus hauts sommets de l'art de tous les temps : l'oeuvre de J.-S. Bach. Pour bien situer, dans le temps, ces trois compositeurs, voici quelques lignes de compilation. Les trois " S " ont vécu la guerre de Trente ans, du moins Schütz et Scheidt,
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