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LES MOYENS D'INFORMATION LES MÉDIAS DANS LE TIERS-MONDE

Publié le 29/03/2014

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LES MOYENS D'INFORMATION

 

 

 

LES MÉDIAS DANS LE TIERS-MONDE

LE NOMIC

I. — Des progrès malgré la pauvreté 1. Le public

L'analphabétisme (8o % des Maliens, 3o à 4o % des Brésiliens ne savent pas lire) réserve la presse à une partie seulement des citoyens, surtout citadins. Les tirages ne sont pas élevés : a Fraternité-Matin «, d'Abidjan, principal quotidien d'Afrique francophone, ne vend pas too 000 exemplaires. Le média roi est donc la radio, car dans les campagnes le téléviseur est rare. Mais la soif d'images est forte et l'écoute collective de la télévision se répand rapidement.

2 Budgets et équipement

Les budgets sont faibles : par exemple, zoo millions de francs CFA ( = 4 millions de francs) au Congo-Brazzaville, pour la radio¬télévision.

« LES MOYENS D'INFORMATION nalistes comptèrent parmi les disparus.

Les médias renaissent aujour­d'hui .

Au Brésil, la télévision manifeste beaucoup de vitalité : Rede Globo, du groupe privé Marinho, avec ses 800 journalistes, est la 4' chaîne du monde après les trois networks américains, et produit des feuilletons populaires, les « novelas », très appréciés.

• En Asie enfin, la situation est très variable : censure et presse officielle au Moyen-Orient, où, sauf au Koweit et au Liban, les articles importants sont envoyés ou dicté s par les ministres.

En Inde, radio et télévision, qui sont publiques, sont peu crédibles, mais la presse écrite a maintenu son autonomie.

Ill.

- L'Unesco et le « Nomic » 1 .

Les agences de presse Ces « grossistes de l'information ~, qui vendent l'information aux médias du monde entier, sont plus de cent.

Quatre agences occidentales dominent le marché par leur puissance, et la crédibilité de leurs informations : deux américaines, United Press International et, la plus importante, Associated Press; une anglaise, Reuter, et, à Paris,!' Agence France-Presse .

Elles sont gérées par la profession , non par le gouver­ nement .

2.

Le Tiers-Monde à /'Unesco • Une campagne contre l'impérialisme occidental en matière d'information s'est développée vers r975-r980, notamment à !'Unesco.

Le Tiers-Monde est incontestablement dépendant (on sait qu'un Dakarois doit, pour avoir des nouvelles de Tripoli, lire des dépêches européennes ), et il veut se libérer.

Il réclame un « nouvel ordre mondial de l'information et de la communication » (NOMIC).

• Ambiguïtés du NOMIC : s'agit-il d'empêcher les journalistes occidentaux de travailler dans le Tier s-Monde, pour permettre aux pouvoirs locaux de contrôler l'information ? L'URSS soutenait ce combat-là .

Ou faut-il surtout améliorer les moyens techniques et la formation des journalistes ? Le secrétaire général de !'Unesco, M.

M'Bow, affirmait qu'il l'entendait dans ce second sens.

• L'effort du Tiers-Monde : grâce notamment à l'aide de !'Unesco fonctionne depuis mai r983 à Dakar une Agence panafricaine d'information ; des organismes identiques existent en Amérique latine ( ALASEI ), dans les Caraïbes (CANA ), en Asie ( ANN ).

Malheureu­ sement, ils diffusent seulement des nouvelles des agences de presse nationales, toutes dépendantes de leur gouvernement.

Il leur reste à gagner une crédibilité, tâche difficile dans des régions où la démo­ cratie est absente ou fragile.. »

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