Les origines de la Révolution Française
Publié le 30/01/2012
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AUX ORIGINES – Une triple crise et un état vieillit
La révolution est nait de la conjoncture de trois crises dont aucune n’est déterminante. Ces crises sont liées à un état vieillit, à des tensions dans la société et à un souverain faible.
I/ Crise économique
Il y a une crise qui frappe l’économie française à partir du règne de Louis XVI pourtant les historiens appellent cette période le « beau siècle «.
Depuis 1730 et jusqu’en 1820, la conjoncture est à la hausse : hausse des prix et hausse des profits. Mais cette hausse n’est pas continue, il y a des inter cycles de hausse et de baisse.
Il y a une forte hausse jusque dans les années 1775 mais de 1775 à 1789, on trouve un inter cycle de régression c'est-à-dire une phase de baisse. A partir de 1775, les prix stagnent voire baissent donc les profits diminuent.
L’augmentation a profité à ceux qui produisent et vendent, aux propriétaires (bourgeois, clergé). Le pouvoir d’achat à augmenté ainsi que la production manufacturière et industrielle et la demande.
L’augmentation est due à un essor démographique important ; de plus c’est une France jeune.
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Aux origines – Une triple crise et un état vieillit
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III/ Crise politique
De février 1787 jusqu’en aout 1788, on voit une période riche en rebondissement : les historiens l’appelle la
« pré -révolution », la « Révolution des aristocrates » ou encore la « Révolution nobiliaire ».
C’est une lutte entre le
parlement et les ministres.
A) Assemblée des notables
Cette assemblée accepte une partie des réformes mais refuse la subvention territoriale au nom des modalité
(pas de cadastre à l’époque).
Elle se montre très hostile à Calonne qui lui, tente de faire appelle à l’opinion (il écrit
une lettre au curés pour qu ’il la lise à tout le monde).
Il dit qu’il regrette que les notables soient opposés à ses
réformes et que c’est parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs privilèges.
Finalement, Calonne est congédié et lui
succè de Loménie de Brienne qui propose un nouve au plan de réforme qui ressemble beaucoup à celui de Calonne.
Ce nouveau plan est rejeté par les notables car selon eux seuls les états généraux peuvent mettre un impôt nouveau.
On constate que le roi a besoin du consentement de l’opinion pour faire passer une réformes, il demande une forme
de légitimation de ses décisions aux notables.
Le roi n’a pas la force d’imposer seul une réforme.
B) Opposition des parlements
Louis XVI doit se confronter au parlement.
2 phases :
- Il se tourne vers les parlement, surtout celui de Paris.
Le projet de réforme est présenté mais le
parlement refuse de l’enregistrer et déclare que seul les états généraux peuvent consentir à un nouvel
impôt.
Le roi organise alors un lit de justice : le parlement proteste et il est envoyé en exi le.
Louis XVI
promet des états généraux pour 1792 qui devront examiner ces réformes.
La parlement est rappelé en
septembre.
On peut souligner le soutient du parlement par la population.
Quand ils quittent Paris et
quand ils reviennent ils obtiennent le sou tient de la population « vive les pères du peule ».
Ils sont
soutenue car ils se sont montrer hostile aux impôts et parce que la population à le sentiment qu’avec
leurs droits, les parlement défendent la liberté de tous.
Par exemple, Malesherbes, en 1792 é crit au roi
et explique que le parlement parle car c’est le seul corps qui peut parler et s’opposer au roi.
- Conflit entre roi et parlement durcit en mai 1788 : des bruits courts que le roi prépare avec ses ministres
une réforme du parlement.
Le 3 mai 1788 , le parlement prend les devants en rappelant solennellement
les lois fondamentales du royaumes.
Il rappelle essentiellement que tous nouvel impôt doit passer par
les états généraux.
Le parlement affirme une volonté de limiter le pouvoir royal en particulier sur le plan
fiscale.
Le roi signe un certains nombres d’édits faits par Lamoignon : parlement réformé, perte d’une
grande partie de leur prérogatives et on créé une cours spéciale chargé de faire des édits, d’enregistrer
les édits royaux (les membres n ommés par le roi).
Le roi fait preuve d’autorité.
C) Convocation des états généraux
Dans l’été 1788, il y a une série d’opposition qui exige une convocation plus rapide.
La situation financière
l’exige aussi.
L’opposition vient à la fois du clergé qui demand e les états généraux et le retour des privilèges pour le
parlement mais aussi de l’élite bourgeoise.
Cette dernière se regroupe à Vizille (en juillet) de manière sauvage ; à l’instar de 2 avocats.
C’est une
assemblée des municipalités du Dauphiné.
Elle reg roupe des personnes du tiers-états, du clergé et des nobles qui
veulent recréer les états du Dauphiné, le rétablissement du parlement et la convocation des états généraux pour
consentir l’impôt.
Elle laisser planer une grève de l’impôt si celui- ci n’est pas consentit par les états généraux.
Elle a
un immense écho et d’autres municipalités reprennent ces idées.
Le roi cède et convoque les états généraux pour octobre 1788.
Le roi renonce donc aux réformes autoritaires
qu’il avait tenté.
Necker remplace Brienn e et devient directeur général des finances (il l’avait déjà été avant Calonne).
Il est
très populaire car en 1781 il avait publié « compte-rendu des finances du roi » (congédié pour ça).
Le parlement est rappelé.
C’est donc un échec du roi..
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