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LES PAYS COMMUNISTES ASIATIQUES

Publié le 29/03/2014

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LES PAYS COMMUNISTES ASIATIQUES

L'Extrême-Orient, c'est le monde situé à l'est du monde indien. Depuis 1945, le communisme s'y est imposé dans cinq pays : Chine, Corée du Nord, Vietnam, Laos, Cambodge. Mais les relations sont mauvaises entre les pays prosoviétiques et la Chine.

I. — Le Vietnam, pauvre et puissant

Un pays très pauvre

Le Vietnam a été ravagé par deux guerres ; entre 1946 et 1954 guerre entre le Vietminh (communistes et leurs alliés nationalistes) et la France alliée à l'empereur Bao-Daï. Les accords de Genève (1954) coupent le pays en deux : Nord communiste, Sud non communiste. Entre 1960 et 1975, guerre entre les maquisards procommunistes du Sud, soutenus par le Nord, l'URSS et la Chine, et l'armée du Sud-Vietnam, soutenue par les Américains et finalement vaincue.

Les conséquences sont terribles : 2 millions de morts, 400 000 hectares de rizières ravagés, 75o 000 handicapés.

« L'EXTRÊME-ORIENT Il.

- Laos et Cambodge sous l'aile vietnamienne • Au Laos, la guérilla communiste l'a emporté en 1975.

Faible, sans débouché maritime, le pays dépend de son voisin oriental, qui y maintient 40 ooo à 50 ooo soldats .

• Le Cambodge martyr : ravagé par la guerre civile entre 1970 et 1975, soumis par les Khmers rouges vainqueurs, qu'on a parfois qualifiés de « marxistes fous -, à un effroyable massacre entre 1975 et 1979 (voir le film « La Déchirure ~), le peuple khmer a été sauvé en 1979 par l'intervention vietnamienne.

150 ooo à 170 ooo soldats vietnamiens y ont installé et soutenu un gouvernement favorable à Hanoï dirigé par Hun Sen.

Ils affrontent une guérilla persistante : celle des Khmers rouges, puissamment soutenus par Pékin, celle de l'ancien roi Norodom Sihanouk, longtemps populaire et soutenu par la France, celle de l'ancien ministre Son Sann.

Des négociations ont eu lieu en 1989 entre guérillas et gouvernement.

Elles ont abouti à l'évacuation des troupes de Hanoï, mais pas à la concorde nationale, et les Khmers rouges, responsables de cet échec, relancent la guerre en 1990.

Ill.

- Le jeu chinois est nuancé • La Chine ne veut pas être inféodée aux superpuissances ; elle a rompu vers 1960 avec l'UR SS qui l'avait parrainée aprés 1949.

Causes de la rupture : des problémes frontaliers, en Asie centrale et en Sibérie, et surtout des dissensions idéologiques ( la Chine accusait l'URSS de complaisance à l'égard des États-Unis, et de révisionnisme ).

Depuis, il y a eu des affrontements en 1969 sur le fleuve Amour.

L'URSS a disposé face à la Chine plus d'un million d'hommes, 7 400 avions, des missiles SS.

• Elle s'est rapprochée des États-Unis et du Japon : en 1972, visite de Nixon à Pékin, et, en 1978, traité sine-japonais .

Mais cette attitude lui a nui dans le Tiers-Monde .

• L'écrasement du mouvement démocratique de juin 1989 marque-t­ il un tournant ? La détente tous azimuts, pratiquée jusqu'alors par la Chine (voyage de Gorbatchev à Pékin ) semble gelée .

Les protes­ tations occidentales ont irrité Pékin, qui, par ailleurs, désapprouve l'évolution en URSS et en Europe de l'Est, et qui bloque le processus de paix au Cambodge .

La Corée du Nord de Kim Il Sung partage les vues de Pékin .. »

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