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Les Paysans Allemands Au XVIe Siècle

Publié le 24/08/2012

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De plus, l'espace géographique constitue un danger en soi, les hameaux européens pouvant être très disparates, en opposition aux milieux urbains, établis proches les uns des autres. Du fait de sa disposition à proximité de la chaîne de montagnes du Spessart, Simplex lui-même avait la certitude que sa maison et sa famille étaient « seuls au monde « avant l'arrivé des soldats (p. 55). Lors de sa fuite, Simplex arrive de peine et de misère a retrouver son chemin, passant « la nuit en allés et venues d'un arbre à l'autre « (p. 63).Cette méconnaissance de l'environnement direct peut avoir des répercutions importantes sur la sécurité des paysans, dans un monde on l'on doit sa place, incluant sa position géographique, à la volonté de Dieu.    Près de sept millions de personnes habitant le Saint Empire trouvèrent la mort lors de la guerre de Trente Ans, comme résultat des bataille entres forces catholiques et protestantes[4]. Cependant, un grand nombre de victimes de la guerre fut constitué de villageois et de paysans, massacrés par des contingents de soldats, de toutes allégeances, tentant eux-même de survivre aux conditions abominables du conflit. Les soldats forçaient les paysans à leur donner de quoi manger et se loger. Un refus de la part du paysan entraînait divers châtiments: viols, torture, meurtres, ainsi que la destruction des terres, habitations et bétail. Ceux qui avaient la chance de survivre devaient servir leurs envahisseurs en s'occupant de leur chevaux, comme Simplex. Certains, comme un des valets de ferme de la propriété de son père, étaient forcés « à servir de guide à une bande de partisans dans une autre incursion « (p. 57).  Évidemment, ces malheurs ne pouvaient provenir du hasard.

« croyons représenter toute la réalité, Brahmanisme UNIL 2007/2008 alors qu'elles ne représentent que la surface de la réalité, et non leur noyau central, leur atman.

L'âtman, signifiant souffle de vie, s'est transformé au fur et à mesureen souffle premier de la création, devenant même, par identification au brahman, le principe du monde reflété dans chaque être humain.

La doctrine de l'Unité duTout, affirmée dans les Upanishad, atteint en effet son point culminant dans l'identité des deux principes, le brâhman et l'âtman.

La réalité de cette identification sesitue au seuil de la transcendance ; d'une certaine façon, même, elle franchit et, pour cette raison, ne peut être démontrée, mais seulement perçue à travers l'extasemystique. Rapport atman – brahman Lorsqu’il se manifeste, l’Esprit universel apparaît sous trois niveaux : le soi, le Soi Individuel (correspondant à l’atman) et le Soi Suprême(correspondant au brahmane).

Le soi est l’ensemble des constituants du corps humains (peau, cheveux, organes, organes génitaux, etc…) présents de la naissance à lamort.

Le Soi Individuel (jîvâtman) est le principe intérieur essentiel de l’être humain, soumis à la transmigration.

Il est constitué de plusieurs sortes d’éléments : deséléments physiques (terre, eau, feu, air, éther), des éléments de l’ordre du sentiment (tattvas), dont le désir, l'aversion, le plaisir, la peine, le désir, l'illusion, le doute,etc., des éléments de la mémoire, des éléments liés à la voix (les intonations vocales hautes et celles sans accent, les voyelles brèves, longues et prolongées,…), deséléments sensitifs ainsi que des éléments liés aux activités telles que crier, jouir, danser, chanter, etc… Il est l'esprit, le Soi Individuel.

Le Soi Suprême (paramâtman),est le principe intérieur, essentiel de l’Univers.

sur lequel il faut méditer en respectant les étapes du Yoga : contrôle du souffle, retrait des organes des sens, fixation dumental, contemplation et concentration.

Ceux qui méditent sur le Soi doivent raisonner par inférences, en le comparant à la graine de l'arbre banyan.

C'est ainsi qu'onl’approche, bien qu’il demeure inconnaissable.

Il est non-né, il ne meurt pas, ne sèche pas, ne se mouille pas, ne brûle pas, ne tremble pas, ne se sépare pas, ne suepas.

Il est au-delà des gunas, Il est spectateur, Il est pur, sans parties, seul, subtil, sans possessions, sans défauts, immuable, dénué de sons, sans toucher, sans goût,inodore, Il est indubitable, Il ne saisit rien, et Il est omniprésent.

Il est impensable, Il est invisible.

Il purifie l'impur et sanctifie le non-sacré.

Il n'agit pas.

Il n'est pasassujetti à l'existence empirique dans la matière. Brahmanisme UNIL 2007/2008 Le Brahman est présent en nous sous la forme de notre âtman ("âme") individuel, l'âme étant le centre le plus profond de nous-mêmes.

C'est le principeuniversellement admis dans l'hindouisme de l'identité entre ce qu'il y a de plus profond dans l'univers (le brahman) et ce qu'il y a de plus profond en nous-mêmes(âtman) La méditation sur l’identité Atman-Brahman est un exercice spirituel qui s’accompagne d’une expérience de la lumière dite intérieure (la lumière étant l’image par excellence tant de l’atman que du brahman).

L’homme est mortel, etpourtant possède un atman, un Soi immortel.

De même brahman est l’Esprit Universel, mais aussi l’ensemble du monde matériel, en même temps Esprit et Nature(prakrti).

Si le brahman peut être vu comme un absolu objectif, et l’atman comme un absolu subjectif, l’identité Atman-Brahman est un absolu véritable.

Cetteidentité pousse à l’amour pour l’univers entier, car il s’agit finalement un amour pour soi-même.

Si notre Moi s’identifie à l’Univers, comment se fait-il qu’il existedes individualités différentes, des choses et des êtres ? Cette multiplicité est vue comme un mal, sans elle il n’y aurait pas de souffrance.

La coïncidence etl'identification du brahman et de l'atman, véritable pilier de toute la mystique brahmanique, implique que tous les êtres de ce monde se trouvent en communion lesuns avec les autres : les individus prennent alors une dimension universelle, disparaissant ainsi dans la conscience de l'univers.

L’identification de l’âme humaineavec l’Ame du Monde (identité atman/brahman) prolonge et achève la dévalorisation des dieux védiques commencée dans les brahmana.

Ils sont réduits à des géniesbienfaisants, entraînés eux aussi dans le samsara, ou même à de simples illusions.

Elle conduit donc au monisme et n’usurpe donc pas son nom de Vedanta (« fin duVeda »).

Deux formules définissent le rapport entre atman et brahman : aham brahma asmi ("je suis brahman"), et Tat tvam asi1 : (« tu es cela»).

Ces deux formulesreprésentent l'unité entre l'âme individuelle (atman) et l'âme universelle (brahman).

Elles sont exprimées, dans les Upanishad, par les vers suivants : "Quelle est cettefinesse? Elle est l'âme du monde entier.

Là est la vérité, là est l'âtman.

Tu es tout cela." 1 Chandogya-Upanishad 6.8.7 Brahmanisme UNIL 2007/2008 Le dernier vers, appelé mahâvâkya ("la grande parole"), constitue la somme de tous les enseignements des Upanishad.

Un autre mahâvâkya résume la doctrine del’unité du tout.

Elle prétend que pour découvrir cette unité, l’être humain doit atteindre un degré supérieur de savoir, appelé parâ vidyâ, dans les Upanisad, etabandonner son degré inférieur de savoir, l’aparâ vidyâ, des Veda.

C’est par l’identification entre l’atman et le brahman que l’être humain atteint la délivrance dumonde des renaissances, la moksa.

Par la formule "je suis brahman", l’être humain est délivré, son âme est délivrée de la peur de l’éternel.

Dans les Upanisad, lecycle des renaissances s’appelle samsâra (écoulement circulaire), la migration des âmes.

Il s’agit d’un très long chemin qui traverse beaucoup d’existences terrestres.Cette théorie s'inscrit dans la cérémonie de la purification par le feu.

Elle affirme que si la mort gagne "le ciel", ce passage considéré comme impur laisse ceux quirestent en vie empreints d'une certaine impureté.

La purification se fait par le dernier sacrifice du feu.

Le karma joue un rôle important dans la théorie du samsâra.

Ilest identifié à toute action déterminant de façon automatique la renaissance après la mort et la situation de l’individu dans sa nouvelle vie.

L’homme devient ce qu’ilaccomplit, ses bonnes actions sont récompensées et ses mauvaises punies.

Dans cette succession de vies, l’atman est l’essence invariable de l’individu, malgré lamutation de l’être.

Il est la continuité dans la migration des âmes. L’atman est donc l’univers à l’intérieur de nous, différent mais ne faisant qu’un avec le brahman qui est l’univers en dehors de nous. Brahmanisme UNIL 2007/2008 BibliographieOuvrages techniques Eliade Mircea, Couliano Ioan P., Dictionnaire des religions, Paris : Pocket, 2005.

Kumar Singh Nagendra, Encyclopaedia of Hinduism, AnmolPublications Pvt Ltd, 2002.. »

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