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Les premiers ancêtres de l'homme

Publié le 13/03/2012

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A l'époque où Darwin écrivait son retentissant ouvrage  «La descendance de l'homme et la sélection sexuelle« (1871), des restes osseux d'humanoïdes préhistoriques avaient déjà été exhumés, mais ils n'avaient suscité qu'un intérêt modéré. En 1856, des ouvriers trouvèrent une calotte crânienne dans le Néanderthal, vallon d'un affluent de la Düssel, situé non loin de Düsseldorf. Rudolf Virchow, un médecin de renom, ne crut cependant y voir que les restes d'une personne atteinte de rachitisme dans sa jeunesse. D'autres fragments de squelettes ayant été découverts, on soupçonna bientôt qu'il devait s'agir de restes d'une espèce humaine très ancienne. Comme les premiers ossements provenaient du Néanderthal, on donna le nom d'homme de Néanderthal, ou Homo neanderthaliensis, aux fossiles de cette forme humanoïde primitive. On peut se faire une idée assez exacte de l'aspect physique de ce lointain ancêtre, appelé encore Néanderthalien ou Néanderthaloïde...

« Les Néanderthaliens et les hommes de Cro-Magnon n'étaient pas les seules races d'hominiens à peupler la terre.

Les savants, à la recherche du «chaînon manquant» entre l'homme et le singe, multiplièrent les recherches.

C'est ainsi qu'en faisant des fouilles, de 1889 à 1895, un médecin hollandais, Eugène Dubois, découvrit en 1891 à Trinil, sur l'île de Java, divers ossements qui, d'après lui, remontaient aux origines du genre humain.

ll baptisa les vestiges qu'il avait exhumés du nom de Pithecanthropus erectus, ou «homme-singe à station verticale».

Cepen­ dant, personne ne crut à la véracité de ses hypothèses.

Eugène Du bo is avait pourtant raison, et on estime actuel­ lement que le Pithécanthrope vécut il y a quelque 450 000 ans.

En 1931, on découvrit dans le centre de Java onze crânes du type Homo sapiens Soloensis, ou homme de Solo, ainsi nommé d'après le lieu de la découverte.

On exhuma au même endroit d'autres ossements et des outils en os.

Entre 1927 et 1937, trois crânes furent extraits des parois rocheu ­ ses de la grotte de Chou-kou-tien, près de Pékin.

ll s'agis­ sait de restes du type Sinanthropus pekinensis, datant d'il y a environ 500 000 ans.

Entre-temps, en 1924, d'autres fouilles étaient entreprises en Afrique du Sud, où l'on retrouva des ossements de sin­ ges anthropomorphes, vieux d'environ deux à trois mil­ lions d'années.

Ces hominidés, qui étaient parvenus à la station verticale et possédaient un cerveau d'un volume d'environ 550 à 600 cm 1 , se situent à mi-chemin entre l'animal et l'homme doué d'intelligence.

On les nomma Australopithèques, ou Anthropoïdes du sud.

Les recher­ ches se poursuivant, on mit au jour les restes d'une race apparentée aux Australopithèques du type appelé Homo erectus, ou hominien à station verticale.

D'autres docu­ ments furent exhumés dans divers pays et notamment en Hongrie et en Chine.

lls appartenaient à une race très pro­ che de l'Homo erectus.

ll n'est donc pas exclu que le ber- Ci-dessus: Les animaux que chassai en t l es hommes préhis tor iq ues étaient les modèles de prédil ection des artis tes de l'époque.

Ce bison a é té taill é dans un fragm e nt d'os de re nne, il y a quelque 15 000 ans.

JI lè che l'endroit où il a été bless é par le chass e ur.

ceau du genre humain se trouve en Afrique du Sud ou, en d'autres termes, que l'Afrique du Sud soit le lieu d'origine et d'éclatement de l'humanité.

Ensuite, les savants cher­ chèrent à savoir si les Australopithèques étaient plus pro­ ches de l'homme que de l'animal ou inversement.

C'est un couple de chercheurs britanniques, Louis et Mary Leakey, qui trouva la réponse à ce dilemme.

Les parents de Louis Leakey étaient missionnaires au Kenya, et c'est donc dans ce pays qu'il passa la majeure partie de sa jeu ­ nesse, avant de poursuivre des études à l'Université de Cambridge.

En 1924, il entreprit ses premières fouilles en Afrique orientale.

Sept ans plus tard, on le retrouve, cette fois accompagné de sa femme, sondant la gorge d'Oldu­ vai, un site désertique au nord de la Tanzanie, où les strati­ fications du sol étaient inviolées depuis des millions d'années.

Leurs efforts furent bientôt récompensés, car ils déterrèrent de multiples pierres taillées en forme de haches, de couteaux et d'armes de jet.

lls trouvèrent égale­ ment un grand nombre d'ossements d'animaux, dont cer­ tains semblaient avoir été brisés.

Or, d'après Leakey, ce traitement des os n'avait pu être fait que par des homi­ niens, qui voulaient en extraire la moelle.

Mais les deux chercheurs ne découvrirent aucune trace de ces hominiens.

En 1950, ils reprirent systématiquement leurs fouilles, pas­ sant au tamis les moindres parties du terrain.

Enfm, en 1959, Mary Leakey exhuma un crâne pratiquement intact de Zinjanthrope, race d'hominiens que le couple estima vieille de 1 750 000 ans.

D'autres ossements, mis au jour ultérieurement, permirent une reconstitution plus précise de ce type d' Australopithè­ que, dont les outils révèlent le caractère humain.. »

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