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LES PROBLÈMES EUROPÉENS DE 1944 A 1978: Benelux - Scandinavie

Publié le 14/11/2011

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BENELUX

Le mot Benelux formé de Belgique, Nederland, Luxembourg s'applique à l'ensemble économique dont les premiers accords monétaire et douanier, sur le principe de la liberté de commerce pour les produits nationaux, furent signés à Londres en 1943 et 1944 et appliqués en 1948. Bien que les Etats intéressés soient entrés dans la C.E.E. , les accords relatifs à son développement sont restés en vigueur et le Benelux se place en bon rang dans le commerce mondial. La décision du président Nixon (15 août 1971) de suspendre la convertibilité en or du dollar suscita une harmonisation de la politique financière au sein du Benelux. La crise qui affecte l'économie mondiale depuis 1974 a, bien entendu, atteint ces trois pays qui cherchent à maîtriser l'inflation et à lutter contre le chômage.

« Le gouvernement belge aurait-il dû négocier avec Lumumba, ou soutenir le Katanga, ou évacuer carrément le Congo ? Il a subi les critiques acerbes des colons dépossédés, les attaques des extrémistes congolais et les repro­ ches des fédéralistes katangais.

En dépit d'une amélioration des rapports, d'une assistance technique et d'un plan de redressement économique, la guerre civile re­ prit au Congo (V.

fasc.

11234) et c'est avec M.

Tshombé que M.

Spaak ouvrait, à Bruxelles, en février 1965, les négociations sur le conten­ tieux belgo-congolais : concessions minières du Katanga, dette coloniale, problème des merce­ naires et des assistants techniques.

Le gouvernement belge a rétabli l'assistance technique et apporté son aide à la réforme monétaire qui favorise les investissements dont le Congo a besoin.

M.

Mobutu est venu en voyage officiel en Belgique (novembre 1969) et a reçu le couple royal à Kinshasa Guin 1970).

Lors de la première attaque du Zaïre (mars 1977), la Belgique a envoyé des armes; dans l'affaire du Shaba, en mai 1978, les tergiversa­ tions au sujet de l'envoi de parachutistes belges à Kolwezi ont provoqué un malaise et l'opposi­ tion libérale a dénoncé la « démission » du cabinet Tindemans en matière de politique africaine.

Difficultés économiques et sociales La crise scolaire provoquée par un courant d'hostilité à l'enseignement libre s'était termi­ née par un Pacte scolaire (1958) qui écartait cette cause de division pendant douze ans.

La Belgique connaît bien d'autres difficultés dans l'ordre économique et social :en mai 1955, les grèves des charbonnages du Borinage avaient eu pour cause l'inadaptation aux conditions économiques; en décembre 1960, le programme d'austérité du gouvernement déclenchait la cri­ se : une grève illimitée ordonnée par les puis­ sants syndicats provoquait de graves émeutes.

En mars 1962, un gouvernement de coalition Lefèvre-Spaak (sociaux-chrétiens et socialistes) s'attacha à transformer les structures et à reconvertir la Wallonie notamment dans son industrie, fondée sur le charbon et l'acier, vers la chimie, le pétrole ou l'énergie atomique.

Les élections du i3 mai 1965 ont apporté la sévère défaite de la coalition sociale-chrétienne­ socialiste et l'avance importante des libéraux.

Après 64 jours de crise, M.

Pierre Harmel a pu constituer un cabinet.

Le 30 janvier 1966, des émeutes dans les charbonnages du Limbourg à la suite de réductions dans les extractions et le conflit avec les médecins provoquent, en fé­ vrier, la démission de M.

Harmel.

Après trente­ sept jours de crise, M.

Vanden Boeynants. »

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