Les quatre villes du Palladium thébain

« comme une des premières manifestations du Palladium thébain.

Ermant et Tôd L e sud de Thèbes était dé­ fendu par Montou rési­ dant à Ermant et à Tôd, qui se faisaient face de part et d'au­ tre du Nil.

A Tôd, les textes du temple ptoléma ïque nous ap­ prennent que le dieu est là pour repousser les ennemis de Rê à l'Orient : « Montou­ Rê, maître de Thèbes, qui rési­ de à Tôd, taureau puissant aux cornes acérées, qui ac­ complit les massacres des re­ belles, protecteur bienveillant de son père Rê, qui renverse ses ennemis à l'Orient.

» Il dé­ fend donc la rive est du Nil au sud de Thèbes.

Le dieu, origi­ naire d'Ermant, se rendait en procession à Tôd pour accom­ plir ces rites de protection ; il traversait le fleuve à des dates fixées par le calendrier des deux sanctuaires.

Un texte du temple de Tôd, inscrit dans le premier vesti­ bule, évoque les quatre Mon ­ tou, « quatre visages sur un seul cou, quatre âmes réunies en une seule, car ce sont les quatre Montou ; au total, Sa Majesté avec les cinq Héliopo­ litains, Amon et les quatre Montou à sa suite qui assu­ rent la protection de sa ville, Thèbes ».

Ils sont ensuite dési- ..

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gnés comme des âmes divines en rapport avec une ville du Palladium thébain : « L'âme auguste de Rê dans Ermant protégeant l'Œil de Rê [Thè­ bes] pour l'éternité, l'âme ver­ te de Chou en tant que maître de Tôd, Horus le vaillant dans le temple de Rê protégeant le Buisson des dieux [Thèbes] constamment pour écarter les nuages à son aplomb, l'âme rouge de Geb en tant que maître de Médamoud, invin­ cible, qui fait advenir la rébel­ lion sur le champ de bataille, protégeant la Régente des villes [Thèbes] pour la durée de l'éternité, qui protège son voisinage quotidiennement , l 'âme éclatante d'Osiris en tant que maître de Thèbes, établi durablement sur son trône, chef de sa place.

» Ermant, la ville d'orig ine de Montou, constituait un bas­ tion au sud-ouest de Thèbes.

Là, s ur la rive ouest du Nil, le dieu avait les mêmes attribu­ tions que celles que décrivent les textes de Tôd.

Malheu ­ reusement, le site d'Ermant a été détruit, et seules quel-. »