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Les relations franco-allemandes de 1919 à 1939.

Publié le 07/10/2016

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continent au profit de la France. En 1922, par les accords de Rapallo, elle s’entend avec l’URSS, ce qui a l’avantage d’inquiéter les Occidentaux et devrait limiter leurs exigences. En 1923, lors de l’occupation de la Ruhr, elle pratique une résistance passive se traduisant par une grève et de sanglantes manifestations.

II. Une fragile réconciliation

 

1. Des difficultés financières simultanées

 

La chute du franc. Après l’occupation de la Ruhr, la situation financière française est préoccupante. Le poids de la dette publique inquiète les épargnants qui ne renouvellent pas leurs emprunts d’État. En outre, la spéculation internationale joue contre le franc. Le gouvernement du Bloc national, à la veille des élections de 1924, est contraint d’augmenter les impôts de 20 %.

 

L’inflation allemande. En Allemagne, à la suite de la grève générale qui a suivi l’occupation de la Ruhr, le mark s’effondre : de janvier à novembre 1923, il passe de 18000 marks pour un dollar à 4 200 milliards de marks pour un dollar.

 

L’intervention américaine. Cette situation impose aux deux pays d’accepter une intervention internationale pour trouver un règlement financier. Les Américains, forts de leur incontestable hégémonie financière, jouent les arbitres. La banque Morgan accorde un crédit à la France en échange d’un assouplissement de sa politique dans la Ruhr. Les Américains soutiennent la nouvelle monnaie allemande, le rentenmark. Dès lors, le vice-président des Etats-Unis, Dawes, peut faire accepter son plan qui établit, pour cinq ans, un programme modéré de versement des réparations.

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