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LES SOCIETES FACE AUX RISQUES LES LITTORAUX, DES ESPACES ATTRACTIFS

Publié le 22/02/2012

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Du vendredi 14 octobre au mercredi 19 octobre 2005, le cyclone Wilma a dévasté la zone Nord de la mer des Caraïbes. Il s'agit d'un cyclone de catégorie 5, niveau maximal de l'échelle mesurant l'intensité des cyclones. Wilma est née au large du Mexique et s'est dissipé au large des Etats-Unis. Tous ces Etats ont été touchés par un même risque. Cependant, l'intensité de Wilma a été variable au fur et à mesure du temps. D'après les relevés météorologiques effectués, on sait que le vendredi, jour de sa formation, Wilma a atteint le niveau 5 alors qu'au moment de sa dissipation, il n'atteignait plus que le niveau 4. Son intensité a donc été décroissante du Sud vers le Nord. De plus, alors que Wilma naît entre le Mexique et Cuba, les premiers Etats touchés (ceux situés au Sud) par le cyclone ont été les plus surpris par la violence du cyclone alors que les derniers Etats touchés (ceux situés au Nord) ont eu connaissance de l'ampleur du cyclone car ils sont touchés au mieux, quatre jours après le Mexique.

« I.

Etude de cas : Les littoraux de la mer des Caraïbes inégalement exposés aux cyclones Etude de cas : Les littoraux de la mer des Caraïbes inégalement exposés aux cyclones (2 h)1.

Complétez l’organigramme fourni en répondant aux questions dans les cases prévues. 2.

Rédigez une synthèse d’une page environ sur le sujet posé au début de l’étude de cas. A.

Des Etats exposés de façon variable Du vendredi 14 octobre au mercredi 19 octobre 2005, le cyclone Wilma a dévasté la zone Nord de la mer des Caraïbes.

Il s’agit d’un cyclone de catégorie 5, niveau maximal de l’échelle mesurant l’intensité des cyclones. Wilma est née au large du Mexique et s’est dissipé au large des Etats-Unis.

Tous ces Etats ont été touchés par un même risque. Cependant, l’intensité de Wilma a été variable au fur et à mesure du temps.

D’après les relevés météorologiques effectués, on sait que le vendredi, jour de sa formation, Wilma a atteint le niveau 5 alors qu’au moment de sa dissipation, il n’atteignait plus que le niveau 4.

Son intensité a donc été décroissante du Sud vers le Nord. De plus, alors que Wilma naît entre le Mexique et Cuba, les premiers Etats touchés (ceux situés au Sud) par le cyclone ont été les plus surpris par la violence du cyclone alors que les derniers Etats touchés (ceux situés au Nord) ont eu connaissance de l’ampleur du cyclone car ils sont touchés au mieux, quatre jours après le Mexique.

B.

Des effets inégalement dévastateurs Partout sur la zone de passage de Wilma, les dégâts matériels et humains ont été considérables.

L’ensemble des destructions liées au passage de Wilma s’élève à environ 20 milliards de dollars, ce qui traduit bien la violence du cyclone.

Concernant le bilan humain, il est estimé – d’après la presse parue quelques jours après la catastrophe – à une vingtaine de victimes, ce qui semble très peu élevé pour un tel cyclone. Globalement, le bilan humain est lourd en Haïti (12 morts), au Mexique (7 morts) et aux Etats-Unis (5 morts) alors que les dégâts matériels sont importants aux Etats-Unis (12 milliards de $), au Mexique (3 milliards de $) et aux Bahamas (1 milliard de $). En fait, le niveau de développement explique largement l’ampleur des dégâts.

Les pays qui enregistrent les dégâts matériels les plus élevés sont les pays développés (Etats-Unis) ou quasiment développés (Mexique et Bahamas) parce que les aménagements humains détruits ont un coût bien plus élevé que dans les pays du Sud.

En ce qui concerne le bilan humain, il est proportionnel au niveau de développement – le plus grand nombre de victimes se trouve dans les pays du Sud – et aux densités littorales.C.

Une gestion de crise différente Le bilan matériel et humain révèle également l’inégalité de gestion de la catastrophe.

Dans les pays du Sud (au sens économique et géographique par rapport à la mer des Caraïbes).

Par manque de moyens financiers et humains, mais aussi parce qu’ils ont été confronté à Wilma en premier, les Etats du Sud de la mer des Caraïbes n’ont pas pu prendre des mesures de prévention en amont de la catastrophe : les mesures et les services d’urgence ne sont pas assez efficaces et Wilma a surpris ces pays.

C’est ainsi que des populations ont été livrées à elles mêmes à Cuba.

Ces pays se sont contentés de gérer la catastrophe dans l’urgence, afin de limiter les dégâts. Dans les pays du Nord (au sens économique et géographique par rapport à la mer des Caraïbes), du fait des moyens humains et financiers mais aussi du temps dont ils ont bénéficié avant d’être frappés par la catastrophe, ils ont pu prendre des mesures de prévention consistant à évacuer les populations menacées (d’autant plus que lors de l’ouragan Katrina en août 2005, les services d’urgences avaient été fortement critiqués).

Ceci a donc permis de limiter considérablement le nombre des victimes. II.

Contextualisation Š Les sociétés face aux risques A.

Les risques naturels majeurs et leur localisation (‚ € minutes) Planisphère pages 130 et 131 : « Aléas et risques naturels majeurs ». »

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