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THEME 1 : LES SOCIETES FACE A LEUR PASSE.

Publié le 26/01/2017

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THEME 1 : LES SOCIETES FACE A LEUR PASSE. CHAP 1 : L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale en France depuis 1945. Mémoire : sélection de souvenirs qu’une société cherche à conserver de son passé, ensemble de représentations d’un évènement, d’un groupe d’individus ou d’un personnage à un moment donné de l’histoire. Ces représentations peuvent évoluer, s’opposer ou différer selon les catégories de population, l’évolution des mentalités et le contexte. Les groupes qui portent les mémoires cherchent une reconnaissance dans le présent de leur vision des évènements. 235267529210 mémoires (émotions, symboles, valeurs) Histoire (faits, restituer le passé de manière objective) Seconde guerre mondiale (1939-1945) = France -> 500 000 morts + nombreuses villes et installations industrielles détruites par les bombardements + France divisée entre les collaborateurs (55 000) et les résistants (200 000). Résistancialisme = ensemble des mémoires qui sont centrées sur l’action et la glorification de la résistance mémoire officielle mémoire gaulliste Mémoire gaulliste = libération de Paris, forces intérieures et extérieures (les français se sont tous mobilisés, ils étaient tous unis dans un même combat) -> France victorieuse permet d’oublier la défaite face à l’Allemagne. Occultation de Vich...

« - la mémoire de Vichy  mort du Maréchal Pétain en 1951  droite conservatrice (mythe de l’épée et du bouclier = Pétain et Vichy bouclier : indispensable complément de De Gaulle et de la Résistance épée ) Evolution politique et sociologique : l’impact de mai 68 et de la génération du baby boom met un terme à une forme de conformisme, la société est jugée conservatrice + déclin du parti gaulliste. « Syndrome de Vichy » = résurgence d’un ‘passé qui ne passe pas’ + conflits mémoriels liés au traumatisme qu’à présenter l’occupation + polémiques concernant des œuvres artistiques ou historiques qui cherchent à démythifier le passé résistant du peuple français et à regarder en face un autre aspect plus dérangeant de la réalité + conflits mémoriels qui reflètent une forme de mauvaise conscience collective.

Le rôle des grands procès médiatisés : du fait du renouvellement de la mémoire, des criminels sont rattrapés par leur passé et par la justice française, plus de 40 ans après les faits, en vertu d’une loi rendant les crimes contre l’humanité imprescriptibles mais ces procès suscitent polémiques.  K.

Barbie (1987) = son procès sert à entretenir la mémoire de ses victimes.

 Touvier (milice) = condamné à mort en 1945 par contumace, gracié en 1971, accusé de crime contre l’humanité en 1989, emprisonné en 1994 -> dérogations religieuses qui le protège (non-lieu en 1992).

 Bousquet (instigateur de la Rafle du Vel d’Hiv) = assassiné en 1993 -> protection car ami intime de F.

Mittérand.

 M.

Papon = jugé pour crime contre l’humanité et condamné à 10 ans de prison en 1997 -> pas assez de matière pour le condamner à plus de 10 ans de prison, aucune preuve qu’il était conscient de ce qui arrivait aux juifs. + historiens amenés à témoigner : fonction mémorielle sort de leur domaine. Mémoire de la Shoah : *rôle des enfants des victimes de la Shoah = savoir ce qui est arrivé + obtenir justice.

*rôle du couple Klarsfeld = français juif + allemande anti nazi. *besoin d’une mémoire juive -> procès Eichmann (condamné à mort pour crime contre l’humanité). *1972 : association des fils et filles de déportés juifs de France -> besoin de savoir pour permettre un deuil collectif. Une mémoire qui devient un devoir :  nécessité de combattre le négationnisme (-> crime passif de sanction grâce à la loi Gayssot).

 officialisation progressive de la mémoire juive : 16 juillet -> commémoration officielle de la Rafle du Vel d’Hiv + journée de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.  repentance = reconnaissance de la responsabilité et de la complicité de l’Etat français dans l’arrestation et la déportation des juifs de France durant la guerre -> reconnaissance d’une mémoire spécifiquement juive + renouvellement d’une mémoire de Vichy.

Synthèse mémorielle :  après le refoulement et les conflits nés du retour du refoulé vient l’apaisement et l’acceptation.  la période remise en cause des mémoires résistancialistes ne fait pas disparaître cette mémoire -> période avec de multiples mémoires.  hypermnésie = volonté de se souvenir des tous les aspects de la guerre. Lois mémorielles = les lois mémorielles sont des lois déclarant un point de vue officiel sur un évènement historique.

Elles peuvent être seulement déclaratives, c’est-à-dire reconnaitre des évènements, ou effectives, c’est-à-dire assortir la loi de sanctions pénales.

 1990 : loi Gayssot ( punit la négation des crimes contre l’humanité. loi de 2001 reconnait publiquement l’existence du génocide arménien. 2001 : loi Taubira déclare la traîte négrière entant que crime contre l’humanité.. »

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