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Les Tatars de Crimée

Publié le 21/02/2012

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Descendants des conquérants mongols qui envahirent l'Europe au Moyen Age, les Tatars de Crimée sont accusés par Staline d'avoir collaboré avec les armées allemandes d'occupation et condamnés collectivement à la déportation dès 1944. En quelques jours, la police politique arrête près de 200000 personnes, sort la quasi-totalité de la nation tatare. Plus du tiers (46 p. 100 selon les Tatars, 22 p. 100 selon le gouvernement soviétique) devait mourir en chemin ou dans les camps de Sibérie...

« menses antisovietiques.

L'intelligentsia tatare est decimee et la russification s'accelere.

Mats les Tatars de Ia Volga, soumis par Ivan le Terrible au milieu du XVI° slecle, sont demeures groupes autour de Ia vieille villede Kazan, capitale de leur Republique autonome depuis mai 1920. 4 Les Tatars de Grim?* n'ont pas ete Ies seuls peuples non cusses victimes de Ia repression.

Les Allemande de Ia Volga ont ete deportee des le mois d'aout 1941, les Tchericesses, les Kalmouks en 1943, les Tchetchenes, Ies Ingouches et les Delicate en 1944.

Lors du XX Congres, en 1956, Nikita Khrouchtchev denonce avec vigueur les exces de la politique stalinienne a l'egard des minorites. Des l'annee suivante la plupart des peuples deportes sont rehabilites et autorises a rentrer dans leur patrie d'origine.

Les Tatars de Crimee devront attendre plus de dix ans pour obtenir leur rehabilitation, le 5 septembre 1967, mats non le droit de retour. 5 Conskleres comme des « citoyens ayant autrefols habits la Crimes », les Tatars ne sont pas autorises rentrer chez eux.

Parques dans Ia region de Tachkent en Ouzbekistan, itsmultiplient en vain les protestations et les manifestations.

Pour certains observateurs, Ia politique du gouvemement sovietique qui vise a denationallser les Tatars de Crimee plongerait ses racines dans une histoire plus lointaine.

A travers les Tatars de Crimee, le Kremlin chercherait avant tout a endiguer une eventuelle renais- sance des mouvements nationallstes musulmans deur de ses frontieres.

menées antisoviétiques.

L'intelligentsia tatare est décimée et là russification s'accélère.

Mais les Tatars de la Volga, soumis par Ivan le Terrible au milieu du XVIe siècle, sont demeurés groupés autour de la vieille ville de Kazan, capitale de leur République autonome depuis mai 1920.

4 Les Tatars de Crimée n'ont pas été les seuls peuples non russes victimes de la répression.

Les Allemands de la Volga ont été déportés dès le mois d'août 1941, les Tcherkesses, les Kalmouks en 1943, les Tchétchènes, les Ingouches et les Balkars en 1944. Lors du XXe Congrès, en 1956, Ni kit a Khrouchtchev dénonce avec vigueur les excès de la politique stalinienne à l'égard des minorités.

Dès l'année suivante la plupart des peuples déportés sont réhabilités et autorisés à rentrer dans leur patrie d'origine.

Les Tatars de Crimée devront attendre plus de duc ans pour obtenir leur réhabilitation, le 5 septembre 1967, mais non le droit de retour.

5 Considérés comme des « citoyens ayant autrefois habité la Crimée », les Tatars ne sont pas autorisés à rentrer chez eux.

Parqués dans la région de Tachkent en Ouzbékistan, ils multiplient en vain les protestations et les manifestations. Pour certains observateurs, la politique du gouvernement soviétique qui vise à dénationaliser les Tatars de Crimée plongerait ses racines dans une histoire plus lointaine.

A travers les Tatars de Crimée, le Kremlin chercherait avant tout à endiguer une éventuelle renais­ sance des mouvements nationalistes musulmans à l'inté­ rieur de ses frontières.. »

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