Les temples d'Hatshepsout

« sauvages, symbol es des fo rces du chaos, et accomplissant di­ vers rites agricoles garants de la prospérité de l' Égypte.

Une scène représente aussi l'ache­ minement de deux obé l is­ ques d'Assouan à Thèbes.

La rampe donne accès à la deuxième terrasse.

Sous les portiques du fond figurent les cé lèbres représentations de la naissance divine d'H ats hep­ sout , fruit des amours de la reine mère et du dieu Amon, et de son intronisation .

On peut aussi y admirer les ma­ gnifiques scènes consacrées à la célèbre expédition vers Pount, le pays de l'encens, qu'organisa Hatshepsout.

En montant encore d'un cran, on se trouve sur une terrasse intermédiaire où furent amé­ nagées la chapelle d'Anubis et celle d'Hathor , vraisembla ­ blement située sur un anti­ que lieu de culte de la déesse .

Enfin, on débouche sur la troi­ sième et dernière terrasse - aujourd'hui provisoirement inaccessible au public.

C'est ici la partie la plus sainte du temple .

Le portique donne accès à une cour hypostyle (parsemée de colonnes) s'ou­ vrant sur le sanctuaire d'Amon creusé dans la montagne, à l'origine une grotte dédiée à H athor, où Thoutmosts I"' , Thoutmosis Il et la reine Ah­ mosis recevaient un culte fu­ néraire .

De chaque côté de la cour hypostyle, d'autres sanc­ tuaires furent aménagés : au nord, un espace solaire à ciel ouvert ; au sud des salles dé­ diées au culte de la reine et de son père T ho utmosis I"'.

Le spéos Artémidos : un bijou architectural P lus original encore est le petit temple qu'Hatshep­ sout dédia à Pakhet, une déesse à tête de lionne armée d'un couteau, maîtresse des forces hostiles .

Le site (Batn el-Baqara) que la reine chois it en Moyenne-Égypte, à proxi­ m i té de la ville sainte d'Her­ mopolis (cité de Thot) , éta it. »