Les territoires ultas-marins de l'UE
Publié le 21/10/2013
Extrait du document
«
La société Guadeloupéenne connait un fort métissage, elle est plus pauvre que celle de la
métropole.
De même, le taux de chômage s’élève à 23,5% contre 9,1% pour la métropole.
Globalement la répartition des actifs Guadeloupéen dans les différents secteurs est à peu près
identique à celui de la métropole.
On assiste ces dernières années à un vieillissement de la
population, bien que celle-ci soit encore plus jeune que celle de la France métropolitaine.
La
Guadeloupe connait ces dernières années un déficit migratoire, qui est en partie compensé par
l’arrivée sur l’île de retraités, ce qui explique en partie le vieillissement de la Guadeloupe.
Son taux natalité et de mortalité infantile est plus élevé qu’en métropole, en revanche son taux
de mortalité est plus faible.
En moyenne les femmes Guadeloupéennes ont plus d’enfants que
les femmes en métropole.
5) Dressez le bilan économique de la Guadeloupe avec les pages 278-279.
L’ile est-
elle intégrée dans la région Caraïbe ou au contraire dépendante de la France ?
La Guadeloupe est une des seules îles où le PNB /hab.
est supérieurs à 20 000, voire à
30 000 dollars
La balance commerciale de la Guadeloupe est particulièrement déséquilibrée puisque son
taux de couverture n’atteint que 8,3 % en 2009.
L’archipel n’a que peu de productions à
vendre, mais son haut niveau de vie exige qu’il importe beaucoup de marchandises.
La
dépendance envers la métropole et l’UE est donc importante puisque celles-ci forment 93 %
des exportations guadeloupéennes et près des trois quarts de ses importations.
La faiblesse des échanges commerciaux avec ses voisins a deux origines : l’absence de
complémentarité entre les économies insulaires et l’héritage de l’histoire.
Du fait du lien étroit
existant entre la Guadeloupe et la France, la métropole a assuré, sous forme de prestations
sociales et d’aides variées, une protection économique et sociale à l’archipel au détriment des
relations avec son environnement régional.
En tant que RUP, la Guadeloupe reçoit des aides substantielles de l’UE, au titre du FEDER.
Il
s’agit de participations à divers investissements d’infrastructures : transport, éducation et
santé.
Il s’agit de favoriser le développement économique par une politique active de
modernisation.
La Guadeloupe ne manque pas d’atouts touristiques : climat tropical, plages de sable et récifs
coralliens, richesse de la végétation et variété des reliefs, mais aussi patrimoine historique et
culturel (créole).
Pourtant, elle n’est qu’une destination secondaire dans la Caraïbe.
Elle doit
en effet faire face à la concurrence d’îles à main-d’œuvre meilleur marché.
De plus, les
conflits sociaux, l’accueil parfois nonchalant et le faible nombre des dessertes aériennes nord-
américaines et européennes hors Paris sont autant d’obstacles.
En somme, la situation économique de la Guadeloupe est clairement tributaire du soutien et
des aides de la métropole et de l’UE.
Il est difficile d’apprécier le poids réel de cet appui, mais
il est considérable, sous forme de salaires élevés, de prestations sociales, de programmes
d’aide au fonctionnement et à l’investissement.
II.
Après avoir lu les pages 272, 288, p.290, p.292, doc.3 p.293, vous présenterez les
territoires ultramarins de l’UE, leur statut dans l’UE (RUP ou non), leurs
spécificités culturelles et économiques..
»
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