LES VILLES DANS LES P.V.D.
Publié le 09/02/2012
Extrait du document
• Dans les villes des P.V.D., sur le plan des activités et des circuits économiques, l'opposition est brutale entre le secteur traditionnel ou « informel « et le secteur moderne. Ce dernier regroupe les fonctions de niveau supérieur : administration, finance, banque, commerce d'import-export, commerce de. gros, industries modernes.
• Le secteur traditionnel conserve une extrême importance.
- au sein de la ville où à son immédiate proximité, ainsi à Dakar ou à Abidjan, se maintiennent des activités agricoles : maraîchage, élevage, pêche, cultures vivrières dans les jardinets entourant les maisons.
- entre la ville et la campagne se perpétuent des relations étroites, indispensables : femmes qui vont travailler dans les villages parfois assez éloignés, ruraux qui affluent vers la ville.
«
culturels dans lesquels elles se sont développées.
A priori, les
villes de l'Inde, celles du Brésil, du Maghreb, de l'Afrique noire
ou de la Chine ne
se ressemblent pas.
Pourtant l'évolution
accélérée qu'elles connaissent de nos jours leur ont conféré des
traits communs par lesquels elles s'opposent fortement aux villes
des pays industrialisés.
• Les villes du Tiers monde s'apparentent par leurs rythmes de
croissance stupéfiants, leurs paysages urbains cqntrastés, leurs
caractères démographiques, économiques
et sociaux, rèflétant
des disparités très accusées.
Illustrant, avec une extrême bruta lité, les problèmes de l'inégal développement, en sont-elles
responsables ou, au contraire, ont-elles un moyen d'y échapper?
1.
Une croissance explosive
1.
Des rythmes de croissance accélérés
• Le taux d'urbanisation varie beaucoup d'un continent à l'autre
ou d'un pays à un autre : 65 % au Brésil, mais seulement 9 % au Niger.
Mais partout le rythme d'urbanisation s'accélère,
passant en moyenne annuelle de 2,3 % entre 1950 et 1970, à 4,6% de nos jours (carte page 251).
• Dans les P.V.D., les taux d'urbanisation progressent rapide
ment.
Rapport de la population urbaine à la population totale, le taux d'urbanisation dans les pays du Tiers monde reste encore
très inférieur à celui des pays développés.
A de rares exceptions
près, les P.V.D.
sont toujours
des pays de ruraux.
• La poussée urbaine est de plus en plus impressionnante.
En 1950, la population urbaine des P.V.D.
représentait moins de 40 % de la population urbaine mondiale; en 1960, elle en
formait déjà 56 %.
En trente ans, la population urbaine des
P.V.D.
est passée de 283 millions d'habitants à plus d'un
milliard; en dix ans, la croissance est de plus de 50 %!
• La crue démographique aft'ecte particulièrement les grandes
agglomérations.
Leur pouvoir d'attraction est tel qu'il se forme
dans les P.V.D.
des métropoles géantes, comptant parmi les
plus peuplées de la planète.
Sur la cinquantaine d'agglomérations de
plus de deux millions d'habitants, près de la moitié se trouvent
dans le Tiers monde.
Entre
1950 et 1980, le nombre des
agglomérations de plus de cinq millions d'habitants passe de 1 à 10 et celles de un à cinq millions de 22 à 65.
Et le phénomène.
»
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