Les villes durables

« « surconsommation énergétique » et d'un « étalement démesuré des aires urbaines ».

En effet, les villes du Nord-Est du pays sont les plus consommatrices d'énergie, comme Détroit ou New York, même si ce sont les premières à adopter des projets de villes durables et ce, pour un futur pas trop lointain : depuis quelques années, les touristes qui se rendent à New York ne peuvent qu'être étonnés par la mutation écologique de la cité (par exemple, de nombreuses pistes cyclables, ou la transformation d'une ancienne ceinture de chemin de fer aérienne (la « High Line ») es transformée en un jardin suspendu).

D'autre part, on peut voir dans le texte comment le gouvernement américain, en augmentant le prix du pétrole, « a aiguisé la perception des limites du modèle d'urbanisation américain en soulignant ses faiblesses essentielles » : non seulement favorise-t-il l'utilisation des transports en commun, mais aussi la réduction de la densification à travers « Le dégonflement [des prix immobiliers] » des « banlieues les plus éloignées » et l'augmentation des prix « dans les quartiers plus centraux ».

Même en avantageant économiquement le développement durable, les Etats-Unis trouvent encore une opposition due à la volonté de séparation de classes : « On observe même des signaux faibles de retour au centre. ».

On peut donc conclure que les Américains ont de véritables projets à faveur du développement durable, malgré les difficultés qu'ils rencontrent à cause de la « surconsommation énergétique » et l' « étalement urbain » nés de « l'habitude » et du mauvais « héritage culturel » dont sont victimes les citoyens.           Maintenant, voyons plus dans le détail quelles sont les politiques mises en place par les Américains en faveur du développement durable.

Comme on l'a dit dans le paragraphe précédent, les villes américaines sont les plus consommatrices en énergie, les plus polluantes et surpeuplées du monde, mais, faut-il se fier aux apparences ? En revenant à l'exemple de New York on peut constater que la ville dispose d'un « plan vert » pour 2030.

Michaël Bloomberg, le maire de la cité veut construire une « cité plus verte prête à accueillir plus d'un million de nouveaux habitants ».

D'autre part, une ville comme Détroit, qui selon beaucoup de personnes était tombée dans l'oubli et sur le point de « mourir » (en d'autres termes, devenir une ville-fantôme) est en train de connaître un nouvel essor : Détroit offre aujourd'hui un terrain d'expérimentation jamais connu jusque lors aux Etats-Unis.

Notamment grâce à l'aide du gouvernement (assouplissement des lois), nombreuses sont les. »