L'Etat pharaonique sous la IIe dynastie
Publié le 03/10/2018
Extrait du document
L'invention de l'écriture égyptienne est en général attribuée au deux premières dynasties, la naissance du système hiéroglyphique étant considérée comme un emprunt à la Mésopotamie. En réalité, ce système est le résultat d'une lente évolution amorcée bien avant les Ier et IIe dynastie. Dès 3800 avant J.-C. apparaissent des motifs décoratifs qui deviendront des hiéroglyphes. Juste avant l'apparition de la Ier dynastie, une trentaine de signes sont attestés. Leur nombre s'accroÎt sous la IIe dynastie, comme en témoignent sentés sous la forme soit de l'animal qui leur est associé, soit de leur objet symbolique, soit encore sous leur aspect humain. C'est le cas pour Anubis, Apis, Hathor, Horus, Isis, Khnoum, Min, Neith, Nekhbet, Osiris, Ouadjet, Oupouaout, Ptah, Rê, Seshat, Sobek, Seth, Sokaris, Thot, Thouéris. Le rituel du culte et les pratiques funéraires sont également fixés. Même les conventions du dessin sont arrêtées (repréles tablettes et les stèles funéraires. L'utilisation de feuilles de papyrus est certaine dès cette époque, ce qui prouve que les Égyptiens disposaient de ce qui était nécessaire à la pratique élaborée de l'écriture. Ce développement se poursuit bien évidemment sous la 2e dynastie.
La IIe dynastie, qui poursuit le travail d'élaboration de l'État amorcé par les pharaons de la l'e dynastie, est beaucoup moins connue. Une des raisons de cette lacune est que la majorité des tombeaux des souverains qui la composent, contrairement à celles de leurs prédécesseurs, n'ont pas été retrouvées. Le nombre, l'ordre de succession et même les noms de ces pharaons restent toujours problématiques !
«
L'invention de l'écriture égyptienne est
en général
attribuée au deux premières
dynasties,
la naissance du système
hiéroglyphique
étant considérée comme
un emprunt à la Mésopotamie.
En réalité,
ce système est le résultat d'une lente
évolution amorcée bien avant
les /'• et 11•
dynastie.
Dès 3800 avant J.-C.
apparaissent
des motifs décoratifs qui deviendront des
hiéroglyphes.
Juste avant l'apparition de
la /'" dynastie, une trentaine de signes
sont attestés.
Leur nombre s'accroÎt sous
la r• dynastie, comme en témoignent
sentés sous la forme soit de
l'animal qui leur est associé,
soit de leur objet symbo
lique, soit encore sous leur
aspect humain.
C'est le cas
pour Anubis, Apis, Hathor,
Horu s, Isis, Khnoum, Min,
Neith, Nekhbet, Osiris, Ouad
jet, Oupouaout, Ptah, Rê, Se
shat, Sobek, Seth, Sokaris,
Thot, Thouéris.
Le rituel du
culte et les pratiques funé
raires sont
également fixés.
Même les conventions du
dessin sont arrêtées (repré-
les tablettes et les stèles funéraires.
L'utilisation de feuilles de papyrus est
certaine
dès cette époque, ce qui prouve
que
les Égyptiens disposaient de ce qui
était nécessaire à la pratique élaborée de
l'écriture.
Ce développement se poursuit
bien évidemment sous la 11• dynastie.
sentation des différents mo
tifs sous l'angle le plus recon
naissable : œil de face, visage
et nez de
profil ...
}, et les
grands textes religieux sont
en pleine élaboration.
De même, l'architecture pro
gresse, avec en particulier la
généralisation de la voûte à
encorbellement, inaugurée
sous Kâ, dernier pharaon de la
1• • dynastie (la grande galerie
de
la pyramide de Khéops à
Gizeh, bâtie
sous la IV•dynas
tie, en comportera d'ailleurs
une).
L'architecture funérai
re, qui jusque-là n'utilisait
que la brique et le bois, com
mence à
intégrer des élé
ments en pierre, notamment
pour les encadrements de
portes,
les herses condam
nant les passages ou les ap
partements souterrains creu
sés dans la roche.
La sépul
ture de Khaesekhemouy, der
nier pharaon de
la dynastie,
à Abydos comporte un
ca
veau dont les parois sont en
tièrement recouvertes de cal-.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- De manière traditionnelle le droit constitutionnel a pour objet l’Etat et la Constitution. Pourquoi ?
- Droit public des biens - Commentaire d’arrêt Conseil d'Etat, 18 septembre 2015, société Prest’Air req. N° 387315
- TEXTE PHILOSOPHIE ETAT ET JUSTICE
- Pas de neutralité de l'Etat.
- L'Etat limite-t-il la liberté des citoyens