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L'EXPÉRIENCE RÉPUBLICAINE EN ALLEMAGNE (1919-1930) - HISTOIRE

Publié le 22/02/2012

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Introduction : Les dynasties renversées, l'Allemagne s'est donné une Constitution républicaine. L'unité survivra-t-elle à la défaite ? Après une période chaotique, où chaque secousse menace de la détruire, la République semble consolidée lorsque la crise économique remet son existence en cause. I. La naissance de la République de Weimar. A. La fondation de la République. — Les sociaux-démocrates (groupe le plus nombreux du Reichstag élu en 1912) forment en novembre 1918, avec l'appui des syndicats, un Conseil des commissaires du peuple présidé par Ebert, qui, Guillaume II abdiquant, reçoit le pouvoir du dernier chancelier impérial, Max de Bade. — Ils convoquent hâtivement en janvier 1919, dans la paisible cité saxonne de Weimar, une Assemblée constituante élue au suffrage universel qui vote une Constitution républicaine.
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« que les Français lui abandonnent, et contre les communistes ; — échange les marks avilis contre une nouvellemonnaie garantie par l'industrie allemande, le rentenmark, à raison de 1 000 milliards de marks contre 1 rentenmark (= retour au pair, 15 novembre 1923).• Cinquième crise :Le 8 novembre 1923, trop tard pour réussir, le chef d'un groupement nationaliste, Adolf Hitler, proclame, au coursd'une réunion de partisans à Munich, la déchéance du gouvernement de Berlin, vendu aux Juifs et à l'étranger ; il estarrêté par le gouvernement bavarois (y.

Kahr) sur lequel il comptait.Le temps des troubles est fini. III.

La stabilisation de la République (1924-1930). A.

Les facteurs de stabilisation.

Il y en a deux :a.

La politique extérieure de Stresemann, ministre des Affaires étrangères et personnalité dominante desgouvernements jusqu'à sa mort (oct.

1929), qui obtient l'aménagement des réparations, l'admission de l'Allemagne àla S.D.N., l'évacuation anticipée de la Rhénanie (1930), l'octroi de crédits américains qui facilitent le règlement desréparations.b.

La politique financière du Dr Schacht, qui consolide la monnaie, le reichsmark, substitué au rentenmark (30 août1924), par une politique d'équilibre budgétaire.Les élections de 1924, puis de mai 1928 raffermissent les partis de la « coalition de Weimar ».L'élection de Hindenburg à la présidence de la République (avril 1925) après la mort d'Ebert apporte la ralliement del'aristocratie impériale à la République. B.

La prospérité, dont la vague soulève l'économie allemande comme celle des autres pays du continent, confère augouvernement une autorité accrue.Modernisation de l'outillage grâce aux crédits étrangers (dont les deux tiers proviennent des U.S.A.).Production de charbon et d'acier accrue ; flotte au quatrième rang.Nouveaux progrès de la concentration industrielle : Vereinigte Stahlwerke, 1926, 160 000 ouvriers, 25 % ducharbon, 40 % de l'acier ; Interessengemeinschaft Farben Industrie, 1925 : 80 % des produits chimiques.L'abondance de l'argent, alimentant les caisses publiques par l'impôt ou l'emprunt, permet des réalisations sociales,stades sportifs, cités-jardins, qui valent au régime une réelle popularité. C.

Les ombres.Trois sujets d'inquiétude :a.

Trop rapide succession des ministères (Marx, centre ; Luther, centre ; Marx ; Müller, socialiste) qui ne trouventpas de majorité durable, le Reichstag, élu à la représentation proportionnelle, reflétant trop fidèlement les nuancesde l'opinion.b.

Constitution par les partis nationalistes de formations paramilitaires imitées des faisceaux de combat italiens :Stahlhehn du Front national de Hugenberg, Schutzstaffeln et Sturmabteilungen du parti national-socialisteréorganisé par Hitler après son élargissement anticipé en 1925 — qui amène la création de formations symétriquesdans les partis de gauche : Front rouge communiste, Reichsbanner socialiste.

Bagarres sanglantes.c.

Crise économique, qui atteint l'Allemagne en 1930 et procure aux extrémistes la clientèle des chômeurs (5 millionsen 1932).Les communistes passent, aux élections de 1930, de 54 à 77 sièges, les nationaux-socialistes de 12 à 107.

En mars1932, Hindenburg est réélu président par 18,2 millions de voix, mais Hitler en recueille 11,3 millions. Conclusion : La République ne durait que par la prospérité ; la crise économique annonce sa chute.. »

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