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L'histoire et la géographie de la Bolivie

Publié le 22/02/2012

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La république de Bolivie, en Amérique du sud, possède beaucoup de richesses naturelles. Mais les montagnes et les forêts tropicales qui recouvrent son territoire ainsi que l'absence de zone côtière rendent leur exploitation et leur acheminement sur les marchés internationaux difficiles. De plus, l'extraction du minerai est extrêmement pénible à 4000 - 4500 mètres d'altitude. Les acajous, hévéas, quinquinas et autres bois précieux poussent en nombre mais dans des forêts tropicales humides inaccessibles. Quand on regarde une carte géographique de l'Amérique latine, la Bolivie semble être minuscule mais sa superficie est tout de même de 1.098.580 kilomètres carrés. La plupart de sa population vit à 3700 mètres d'altitude ou plus. La Bolivie comptait 7.896.254 habitants en 1996. Géographie: 80% de la population bolivienne vit dans la partie ouest du pays. Dans cette région la cordillère des Andes s'étend du nord au sud en deux axes montagneux parallèles, la Cordillera Occidental à l'ouest et la Cordillera Real (orientale) à l'est. Des sommets enneigés de 6350 mètres de hauteur s'élèvent à l'ouest et privent le pays d'un accès facile à l'océan Pacifique. Quelques volcans sont encore en action. L'axe montagneux à l'est est plus découpé et permet d'accéder à la montagne, aux contreforts et aux plaines. Les hauts plateaux de l'Altiplano, entre les deux axes montagneux, atteignent une altitude de 4000 mètres. Avec une longueur de près de 800 kilomètres et une largeur allant de 65 à 100 kilomètres, ce sont les plateaux les plus vastes de toutes les Andes.
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« Des vêtements très colorés réveillent ce paysage terne.

Les hommes portent des ponchos rayés tissés main sur unechemise et un pantalon et un bonnet tricoté main avec des rabats sur les oreilles qu'ils appellent lluchu.

Parfois ilsrajoutent un chapeau en feutre sur le bonnet.

Les femmes portent aussi des chapeaux en feutre et de longuesjupes aux couleurs brillantes: orange, volet, rouge et bleu.

Elles portent aussi fréquemment un châle pour avoir pluschaud et pour porter leurs enfants dans le dos.

La plupart des indiens sont nu-pieds.

Deux tiers des Boliviens nesavent ni lire ni écrire.

Le gouvernement s'est efforcé ces dernières années de construire des écoles près des tribusindiennes et dans les zones rurales.

La Bolivie possède des universités à Cochabamba, La Paz, Oruro, PotosI, SantaCruz, Sucre, Tarija et Trinidad.

L'espagnol est la langue officielle mais beaucoup d'Indiens ne parlent que le quechuaou l'aymara.

Accroissement de la population et villes Comme dans beaucoup de pays d'Amérique latine, la populationcroît rapidement, (plus de 2,5% par an).

Si la croissance continue à cette cadence, la population aura doublé enmoins de 30 ans.

Il devrait y avoir plus de 9 millions de Boliviens en l'an 2000.

La Bolivie a un autre problème: sontaux de mortalité infantile de l'ordre de 17% est le plus élevé de toute l'Amérique latine.

Bien que la populationbolivienne croisse rapidement, cet accroissement est différent selon les régions.

Comme dans la plupart des paysd'Amérique latine, encore une fois, la population urbaine accroît plus vite que la population rurale.

Par exemple, lapopulation de La Paz augmente de 3% par an.

Si cela continue, la ville aura près d'un million d'habitants dans 20ans.

Cet accroissement est du en partie à la désertification des campagnes.

Ce taux d'accroissement élevé crée denombreux problèmes dans les villes.

A La Paz, l'emploi fait défaut, le logement est inadapté, l'eau potable manque etles moyens de transports sont insuffisants.

Il n'y a pas de tout à l'égout et les gaz d'échappement polluent l'air.

LaPaz est la plus grande ville et la capitale administrative du pays.

La plupart des décisions gouvernementales y sontprises.

Sa population est estimée à 719.780 habitants.

Sucre, la capitale officielle, est le siège du pouvoir judiciaire.La Paz et Oruro, dans l'Altiplano sont d'importants centres industriels de traitement de l'étain.

La plupart des autresvilles et cités minières sont dans la Cordillera Real.

Cochabamba et Sucre se situent dans des cuvettes fertiles.Potosu, une des villes les plus hautes du monde, est célèbre pour sa richesse en minéraux.

Le transport est un desplus gros problèmes du pays.

Des voies ferrées relient la Bolivie à l'Argentine, au Brésil, au Chili et au Pérou.L'autoroute Santa Cruz-Cochabamba, terminée en 1954, était le chaînon manquant de la voie reliant le Pacifique àl'Atlantique par route et voie ferrée.

Bien que des lignes internationales relient La Paz avec l'Amérique toute entièreet l'Europe, certaines régions du pays manquent encore d'infrastructures routières.

Industries: L'industrie minièreprédomine en Bolivie où on extrait principalement de l'étain (qui représente 70% de la production minière totale) maisaussi du plomb, de l'argent, du tungstène, du cuivre, du zinc, de l'antimoine, du bismuth et de l'or.

La principalerégion minière est la Cordillera Real de Oruro à PotosU.

Près de 90% du revenu de la nation à l'exportation provientdes minerais.

La région de Camiri- Santa Cruz possède des gisements de pétrole et de gaz naturel.

La productionsatisfait les besoins du pays qui exporte même un peu de pétrole.

Un gazoduc part de Santa Cruz et rejoint BuenosAires et un oléoduc part de Sica Sica vers le port chilien d'Arica.

Un autre gazoduc est en construction.

La Boliviepossède peu d'usines.

Le développement industriel est freiné par la difficulté d'acheminement des matièrespremières, des combustibles et des ouvriers qualifiés.

Elle possède tout de même des usines textiles, de ciment, deproduits laitiers, de céramiques, de matières plastiques et de sucre raffiné.

Histoire et gouvernement: Lesmonuments richement sculptés et les murs de pierre d'une cité en ruine découverts à Tiahuanaco dans la cuvettedu Titicaca prouvent qu'une civilisation avancée vivait sur le territoire actuel de la Bolivie il y a environ un millierd'années.

Quand les Espagnols envahissent la région au début du XVIe siècle, elle fait partie du puissant empireInca.

Après avoir conquis les Indiens en 1538, les Espagnols gouvernent la région, d'abord sous la vice-royauté duPérou puis plus tard sous celle de Buenos Aires.

Menés par Antonio José de Sucre, les Boliviens obtiennent leurindépendance en 1825 et baptisent leur république d'après le nom de SimUn Bolivar, qui élabora leur premièreconstitution.

Dans la guerre du Pacifique, qui dura de 1879 à 1884, la Bolivie perd sa côte Pacifique.

Lors de laguerre du Chaco, de 1932 à 1935, elle perd la plupart de la région du Chaco.

Un parti pour la réforme sociales'empare du pouvoir par une révolution en 1952.

Il nationalise les plus grandes mines d'étain du pays ainsi que lesvoies ferrées, commence une réforme des terres et donne le droit de vote à tous les adultes.

Dans les années 50,l'économie bolivienne est au plus mal.

Des sources nationales et internationales l'aident financièrement.

En 1964,une junte militaire évince le gouvernement, introduit de nouvelles réformes économiques et favorise lesinvestissements étrangers.

Mais un premier coup d'Etat renverse ce régime en septembre 1969 et une deuxièmerenverse le nouveau gouvernement en octobre 1970.

En août 1971 le colonel Hugo Banzer Suarez prend le pouvoir.Il gouverne jusqu'en juillet 1978, date à laquelle des élections sont organisées.

Mais les résultats de ces électionssont annulés et le candidat en tête prend le pouvoir.

Une junte le renverse en novembre.

Comme aucun candidatn'obtient la majorité aux élections de 1979, un président est nommé.

En novembre, un coup d'Etat militaire renversele gouvernement civil.

Le nouveau président par intérim, Gueiler Tejada, est évincé en juillet 1980 par une junte dedroite menée par le général Luis Garcia Meza.

Garcia Meza démissionne en août 1981.

Des grèves et des criseséconomiques ne cessent de secouer le pays pendant toute la décennie.

Le Congrès national, suspendu lors du coupd'Etat de 1980, est rappelé en octobre 1982.

Il confirme la victoire aux élections présidentielles de 1980 de HernanSiles Zuazo.

Victor Paz Estenssoro devient président en 1985 pour la quatrième fois.

C'est le premier transfert depouvoir démocratique en 25 ans.

Aux élections présidentielles de mai 1989, aucun des neuf candidats n'obtient lamajorité.

Le Congrès choisit de nommer Jaime Paz Zamora en tant que président.

Personne n'obtient non plus lamajorité aux élections de juin 1993 et le Congrès élit président Gonzalo Sanchez de Lozada.. »

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