L'histoire et la géographie du Canada

« négligeable.

En effet, la majorité des grandes villes ont été bâties à proximité d'un lac ou d'un fleuve.

Il existe auCanada, deux lignes de partage des eaux.

Les Rocheuses séparent en effet les cours d'eau orientés vers l'ouest deceux qui coulent vers l'est.

La seconde ligne de partage des eaux est moins visible.

Il s'agit d'une autre chaîne demontagne qui s'étire plus ou moins le long du 49e parallèle, des Rocheuses jusqu'à la région des Grands Lacs.

Ellesépare les cours d'eau orientés vers le nord, qui se jettent dans l'océan Arctique ou dans la baie d'Hudson, de ceuxqui sont orientés vers l'est ou le sud et qui se jettent dans l'océan Atlantique ou dans le golfe du Mexique A l'ouest,le Fraser et le Thompson drainent tous deux la partie méridionale de la Colombie britannique avant de se jeter dansle détroit de Géorgie (entre l'île de Vancouver et le continent) et dans l'océan Pacifique.

Le plus long fleuve duCanada, le Mackensie, draine les eaux du Peace et du Slave, traverse le lac Athabasca et le Grand lac des Esclavesavant de se jeter dans la mer de Beaufort et dans l'océan Arctique.

La Saskatchewan est formée par l'union de laSaskatchewan du Nord et de la Saskatchewan du Sud.

Elle prend naissance dans les Rocheuses pour rejoindreensuite le lac Winnipeg, dans le Manitoba.

Ce dernier accueille également les eaux du fleuve Rouge et del'Assiniboine.

Le Nelson, est quant à lui un émissaire du lac Winnipeg tributaire de la Baie d'Hudson.

De nombreuxfleuves dont la source se trouve dans le Manitoba, dans le nord de l'Ontario et le nord-ouest du Québec se jettentégalement dans la Baie d'Hudson et la Baie James.

Presque toutes les autres rivières canadiennes traversent larégion des Grands lacs ou rejoignent le systèmes La région des Grands lacs possède la plus importante réserve d'eaudouce de toute la planète.

A partir de Duluth, aux Etats-Unis, ces lacs se succèdent régulièrement sur une distancede 3.700 kilomètres, jusqu'à Belle-Ile, dans la province de Terre-Neuve.

A l'exception du lac Michigan, qui se trouveentièrement en territoire américain, tous les autres lacs se trouvent à cheval sur les frontières séparant les Etats-Unis du Canada.

Ils ont joué un rôle économique déterminant et ont historiquement favorisé l'accès aux plainesintérieures en facilitant le transport international et national des matières premières, des produits agricoles et desproduits finis.

Climat: L'immensité du territoire canadien explique l'importance des contrastes climatiques.

Bien queles températures demeurent relativement fraîches dans l'ensemble du Canada, les variations régionales méritentd'être prises en considération.

Les provinces qui longent l'océan Atlantique ainsi que les plaines de l'Ontario et duQuébec possèdent un climat continental frais caractérisé par des étés chauds et des hivers rigoureux.

La proximitéde l'Océan modère toutefois le climat des provinces de la Nouvelle-Ecosse, de l'Ile-du-Prince- Edouard, et de Terre-Neuve: les étés y sont plus frais et les hivers beaucoup moins rudes.

Les précipitations sont, en général, modéréeset se répartissent régulièrement tout au long de l'année.

Les territoires qui correspondent aux limites du BouclierCanadien sont caractérisés par un climat continental frais, c'est à dire par des hivers rigoureux et par des étéchauds.

Toutefois, dans les provinces des Prairies, les précipitations et les chutes de neige sont beaucoup moinsabondantes que dans le nord du Bouclier.

Ce phénomène intervient donc directement sur leur développementagricole et économique.

Dans les Rocheuses, les conditions climatiques sont très variées et sont étroitement liées àl'altitude et à la plus ou moins grande exposition des versants aux vents.

Le littoral Pacifique enregistre, quant à lui,d'abondantes chutes de neige et de pluie qui ont surtout lieu en hiver, à l'époque où les vents soufflent de la mervers la terre.

Victoria, la capitale de la Colombie britannique, bénéficie cependant d'un climat relativement sec etd'hivers cléments.

Sur la côte Pacifique, les étés sont en général doux.

L'archipel arctique et les côtes qui longentl'océan Arctique possèdent un climat arctique très rigoureux.

Comme toute cette zone se trouve à l'intérieur ducercle arctique, le soleil ne se lève jamais pendant les six mois d'hiver et ne se couche jamais pendant les six moisd'été.

Le sol est constamment gelé et les étés sont extrêmement courts et frais.

Flore: Les caractéristiques de laflore dépendent étroitement du climat et de l'altitude.

La végétation est largement dominée par la forêt boréale quireprésente les quatre cinquièmes des forêts canadiennes.

Elle recouvre en effet le sud du Bouclier canadien, lelittoral atlantique et longe la frontière de l'Alaska.

Sa superficie est telle, qu'elle se classe immédiatement après lesimmenses forêts boréales de la Russie.

Elle se compose presque exclusivement de conifères car les arbres à feuillescaduques ne peuvent survivre dans des régions où les températures de janvier tournent en moyenne autour de -18°C.

Elle approvisionne les industries spécialisées dans la sylviculture et fournit la majeure partie de la pâte àpapier fabriquée au Canada.

Au sud, la forêt boréale laisse ensuite place à des forêts mixtes composées d'arbres àfeuilles caduques et à feuilles persistantes.

Celles-ci recouvrent l'ensemble des territoires situés entre le centre del'Ontario et les provinces maritimes du littoral Atlantique.

Dans le sud de l'Ontario, on rencontre quelques vestiges del'ancienne forêt caducifoliée qui recouvrait autrefois cette portion du territoire.

Dans les provinces des Prairiessituées immédiatement au sud de la forêt boréale, les précipitations sont en général trop peu abondantes pourfavoriser le développement de forêts aussi denses que celles que nous venons de décrire.

Le paysage est doncd'abord caractérisé par des bosquets d'arbres isolés qui finissent par laisser place à d'immenses prairies d'herbeshautes, puis d'herbes rases.

Ces dernières sont tout à fait typiques de la région d'Alberta et de Saskatchewan, aunord de la frontière américaine.

Les trois quarts des terres cultivées se concentrent dans cette région qui bénéficied'étés courts mais chauds et de sols particulièrement fertiles.

L'ouest des Rocheuses, où alternent plateaux etmontagnes élevées, abrite la flore la plus variée de tout le Canada.

Les cactus, les plants d'armoise, les vastesprairies et les forêts de conifères où poussent en abondance de majestueux sapins Douglas font indéniablementpartie du patrimoine naturel de la Colombie britannique.

Au nord, les forêts de conifères, les marécages et lestourbières succèdent à la forêt boréale.

Cette zone subarctique dominée par la taïga laisse ensuite place à latoundra qui pousse dans les endroits où le climat est trop rude pour que les arbres puissent survivre.

Elle secompose presque exclusivement de lichens, de mousses et de plantes dont le cycle végétatif est très court.

Cetenvironnement naturel est certainement le plus fragile du Canada et doit être efficacement protégé.

De nombreuxorganismes ont ainsi attiré l'attention de l'opinion publique sur les irrémédiables dommages que pourrait causer uneexploitation trop intensive des ressources de l'Antarctique.

Faune: La faune canadienne a toujours été extrêmementvariée.

Les espèces les plus communes sont: les caribous, les ours gris, les loups et les gloutons.

Toutefois denombreuses espèces animales ont gravement souffert de la destruction de leur habitat naturel et d'une pratiqueinconsidérée de la chasse.

Ainsi, les bisons qui formaient autrefois de larges troupeaux dans les prairies ne viventplus qu'à l'intérieur des réserves naturelles.

Les pigeons voyageurs, espèces typiques des prairies du Saint-Laurentont totalement disparus du territoire au début du XXe siècle.

Bien que les phoques du golfe du Saint Laurent ne. »