L'histoire et la géographie du Guatemala

« nombreuses traditions ancestrales.

Bien que l'espagnol soit la langue officielle du pays, les dialectes indiens sonttrès nombreux.

Economie: L'agricuture emploie plus de la moitié des actifs mais ne représente que 25% des revenusdu Guatemala.

La plupart des agriculteurs pratiquent en effet une agriculture vivrière reposant sur la culture du maïset des haricots.

La création des premières plantations de café et de bananes s'est effectuée entre 1860 et 1918.Après la Seconde Guerre Mondiale, l'agriculture commerciale s'est considérablement développée avec la culture ducoton, l'élevage du bétail et les plantations de cannes à sucre.

A l'exception des bananeraies situées dans la valléede Motagua, en bordure de la mer des Antilles, les grandes exploitations agricoles se concentrent le long du littoralPacifique.

L'industrie du Guatemala est l'une des plus développée de l'Amérique centrale.

L'industrie est relativementdiversifiée.

Le raffinage du sucre est pratiqué par des usines modernes aussi bien que par des moyens traditionnels.L'artisanat local est très dynamique et s'est spécialisé dans la fabrication de poteries, de lainages, de tissus, debougies et de meules.

Les usines modernes produisent, quant à elles, des pneus, des produits pharmaceuthiques,des boissons et des vêtements.

Les principaux centres industriels se trouvent à Guatemala, à Quetzaltenango et àEscuintla.

L'industrie s'est développée rapidement depuis les années 60 avec l'ouverture des grands marchésd'Amérique centrale.

Bien que les ressources minières soient présentes dans le centre du Guatemala, l'extraction duplomb, du zinc et de l'argent demeure restreinte.

Il existe également plusieurs gisements d'antimoine, de cuivre, denickel et de tungstène dans le reste du territoire.

L'ouverture des premiers gisements de pétrole de Peten remonte à1978.

La production demeure cependant très limitée et le Guatemala est contraint d'avoir recours aux importationspour pouvoir faire face à la demande nationale.

Jusqu'en 1950, le café et les bananes ont représenté 90% desexportations du pays.

A partir de cette date, les exportations se sont diversifiées et ont englobé le coton, le sucre,le boeuf et les produits manufacturés.

Les importations de machines, d'équipements de transports et de matériauxde construction proviennent généralement des Etats-Unis, d'Amérique centrale, d'Europe de l'Ouest et du Japon.

Lapétrole est, quant à lui, importé du Venezuela.

Durant les années 70, l'économie du Guatemala a connu un véritableessor.

Mais dans les années 80, la chute des prix des principaux produits exportés sur le marché mondial, les conflitspolitique et la crise du tourisme ont entrîné de nombreuses supressions d'emplois, une forte inflation et le déclin dusecteur tertiaire.

Communications et système éducatif : Entre 1880 et 1930, les voies ferrées ont été construitesafin de faciliter le transport du café et des bananes jusqu'aux principaux ports où la production pouvait êtreexportée par voie de mer.

Depuis 1950, la modernisation des infrastructures routières s'est accompagnée de ladésaffection progressive du réseau ferroviaire.

Plusieurs lignes ont donc dû être fermées.

La capitale est cependanttoujours reliée par le train aux ports de San José, sur le littoral Pacifique, et de Puerto Barrios, en bordure de la merdes Antilles.

Le réseau routier est particulièrement dense dans les régions les plus peuplées du sud du Guatemala.L'autoroute inter-américaine traverse le plateau volcanique et relie Quezaltenango à la ville de Guatemala.

Une autreautoroute s'étend parrallèlement le long du littoral Pacifique et de la frontière du Salvador.

Elles sont reliées l'une àl'autre par plusieurs petites routes qui serpentent dans les massifs volcaniques environants.

Dans la région de Peten,les routes ne sont pas bitumées et sont loin d'être carrossables par tous le stemps.

Actuellement, il existe lesréseaux ferroviaires et routiers atteignent, respectivement, 782 et 4.800 kilomètres de long.

Il n'existe toutefois que4.800 kilomètres de routes bitumées.

Le bus est, de loin, le moyen de transport le plus populaire.

Les deux aéroportsinternationaux du Guatemala se trouve dans la capitale et à Santa Elena Peten.

Les vols intérieurs desserventuniquement Guatemala et les villes du nord du pays.

Les principales voies maritimes passent par les ports de PuertoBarrios, de SAn José et de Champico.

Les principales stations de télévision et la presse se concentrent dans lacapitale.

La compagnie du téléphone est contrôlée par le gouvernement.

Près de 60% des Guatemaliens âgés deplus de 15 ans savent lire et écrire.

En général, la population urbaine est plus instruite que la population indiennerurale.

Les hommes ont par ailleurs une instruction plus avancée que le femmes.

La scolarisation des enfants estobligatoire mais les fournitures scolaires sont à la charge des parents, ce qui pénalise les familles les moins aisées.Les jeunes Indiens sont peu scolarisés car ils secondent souvent leurs parents dans les champs.

Seuls un tiers desenfants sont donc effectivement scolarisés.

La capitale compte cinq universités.

Presque 50.000 étudiants sontinscrits dans l'université nationale de san Carlos, la plus grande université de toute l'Amérique centrale.Gouvernement: Le Guatemala est divisé en 22 départements, eux-mêmes subdivisés en plusieurs municipalités.

Leprésident et le vice-président sont élus au suffrage universel et remplissent un mandat de cinq ans.

Les gouverneursdépartementaux sont nommés par le président.

Les instigateurs des soulèvements militaires sont déchus de leursdroits électoraux.

Conformément à la constitution adoptée en 1986, le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire estdivisé entre plusieurs branches du gouvernement.

Le congrès détient l'ensemble des pouvoirs législatifs et la CourSuprême est la plus haute instance judiciaire du pays.

Histoire: Lorsque les troupes espagnoles de Pedro deAlvarago envahissent le Guatemala en 1524, elles remportent une éclatante victoire sur les peuples Quiché,Cakchiquel et Mam.

Les Espagnols fondent peu après l'actuelle ville de Ciudad Vieja dans un bassin surplombé pardeux volcans: l'Agua et le Fuego.

La ville est dévastée par une immense coulée de boue en 1551.

Les Espagnols sesont alors installés dans une vallée voisine où ils ont fondé l'actuelle ville d'Antigua.

celle-ci est alors devenue lacapitale du royaume du Guatemala qui regroupait à l'époque la province mexicaine de Chiapas et l'ensemble del'Amérique centrale, à l'exception de Panama.

Antigua a été dévastée au cours de son histoire par plusieurstremblements de terre.

En 1773, l'un d'eux a entièrement détruit les églises et lesprincipaux bâtiments de la ville.

LesEspagnols ont alors décidé de choisir pour capitale la ville de Guatemala bâtie dans une région moins exposée auxséismes.

Le Guatemala a proclamé son indépendance en même temps qu el'Espagne en 1821.

En 1824, il a rejoint lesProvinces Unies de l'Amérique centrale avant de quitter cette union en 1839.

Entre 1839 et 1944, les libéraux et lesconservateurs se sont constamment disputés le pouvoir.

Pendant 73 ans, quatre dictatures se sont succédées à latête du pays.

Sous le régime de Rafael Carrera, entre 1873 et 1885, la société a été dominée par le clergé et par lesgrands propriétaires terriens.

Les Indiens sont cependant restés relativement indépendants.

Sous le régime de JustoRufino Barrios, de 1873 à 1885, le pouvoir du clergé a connu un rapide déclin.

De 1898 à 1920, les conditions de viedes Indiens se sont dégradées sous le régime de Manuel Estrada Cabrera.

Grâce aux investisseurs étrangers, lesinfrastructures ferroviaires se sont considérablement développées et les bananeraies se sont regroupées au sein dela "United Fruit Compagny".

De 1931 à 1944, Jorge Ubico a continué de gouverner le pays de manière autoritaire.

Il. »