Libye de 1990 à 1994 : Histoire
Publié le 16/01/2019
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Le temps de la modération ?
L’affaire de l’usine de Rabta, où les Occidentaux soupçonnent une production d’armes chimiques, semble confirmer la détérioration de l’image de la Libye sur la scène internationale. Cependant, Tripoli s’attache à donner, par la suite, des gages d’une modération inhabituelle. Pressé, à l’intérieur, par un malaise social croissant qui profite aux islamistes, le colonel Kadhafi tente de rompre l’isolement de son pays. La recherche de soutiens extérieurs explique le profil bas adopté durant la crise du Golfe. Certes, Tripoli refuse de s’associer aux pays arabes qui, en août 1990, condamnent l’invasion du Koweït par l’Irak et appellent au déploiement d’une force arabe en Arabie Saoudite.
Son attitude est néanmoins empreinte d’une certaine retenue, même durant le conflit.
La réconciliation avec ses voisins, en particulier avec le Tchad, se poursuit également. La Libye accepte ainsi de se retirer de la bande d’Aouzou, reconnue comme tchadienne par la Cour internationale de justice (CIJ) en février 1994. Par ailleurs, en septembre 1994, elle promet à Alger de ne pas soutenir les islamistes.
Tripoli joue aussi un rôle notable dans la libération des derniers otages français au Liban : le gouvernement français l’en remerciera publiquement en avril 1990.
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