L'immigration aux Etats-Unis.

« de langues que l'on parle encore, dans des quartiers qui ont conservé leurs formes de sociabilité propres, leurs odeurs, leur cuisines, leurs coutumes et souvent leur pauvreté insoupçonnée.

».

Il est décrit dans ce livre une grande diversité.

Même si aujourd'hui la plupart des américains n'ont plus d'attache au pays d'origine de leurs ancêtres, ils continuent tout de même à avoir ce sentiment de « double-appartenance ».

Cependant, des immigrations forcées ont également eues lieu durant la période de colonisation avec l'esclavagisme et la traite de populations noires venues d'Afrique.

On remarque que les populations noires issues de l'esclavagisme ont d'ailleurs une répartition spécifique sur le territoire.

(cf.

carte).

Ces populations subissent aujourd'hui des mutations géographiques ainsi que démographique.

Notamment avec la forte hispanisation des migrants.

Cette hispanisation entraîne par ailleurs des rivalités avec les populations noires car sur le marché du travail, les employeurs préfèrent une personne d'origine hispanique car ils acceptent d'être sous-payés.

Ces problèmes engendre donc des tensions entre migrants. Cependant à partir des années 1920 le flux des migrations se tarit.

Un contrôle des migrations commencera plus tard à se mettre en place.

Les États-Unis ont donc subis de grands changements de mentalité face aux immigrés. L'intégration culturelle et raciale dans ce pays issus de l'immigration n'est pas telle qu'elle devrait l'être.

En effet on remarques qu'une séparation des différentes ethnies est présente dans la composition des villes.

(cf.

Graphique).

Dans les années 1940-1950 les politiques décident de créer un cadre de vie plus agréable et plus sains, hors de la pollution ambiante, en périphérie de la ville, dans des banlieues ou les espaces verts sont nombreux.

Cela a pour effet de faire partir une grande partie de la population qui en a les moyens vers ces espaces la.

C'est ce que l'on appelle le Urban Renewal.

Ce départ des classes moyennes blanches a pour conséquence l'accélération de la ségrégation résidentielle et économique dans le paysage urbain.

Les populations noires et autres se retrouvent seul à habiter le centre ville.

Les émeutes des années 1965-1972 ne font d'ailleurs qu'accélérer ce phénomène.

Avec l'essor des gangs et du crime dans les années 1960, les migrants sont considérés comme un facteur d'insécurité.

Les populations qui migrent principalement dans le but de trouver un travail, se retrouvent souvent sans. »