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L'industrie et l'artisanat dans l'Egypte romaine

Publié le 16/10/2013

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egypte

son caractère fonctionnel, alors que la vaisselle de luxe se déclinait plutôt en pierre ou en métal. Quelques chan­gements apparaissent néan­moins à l'époque hellénis­tique, la céramique pouvant désormais, comme en témoi­gnent les vestiges d'un atelier découverts à Tell Atrib, imiter la décoration des vases grecs à figures rouges.

 

Les efforts s'accentuent encore sous l'Empire, sous l'influence de la céramique romaine, que les élites importent via Alexandrie. La production lo­cale, qui continue cependant à être le plus utilisée, tente alors de se donner des airs plus romains, par exemple en employant de l'argile limo­neuse pour imiter la couleur rouge brillant de la vaisselle romaine ou par le biais de la décoration.

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« et donne lieu à un courant d'exportation dans tout l'Empire romain.

Le textile C u!tivé en grand~s quanti­ tes dans la vallee du Nil le lin est toujours à l'époqu~ romaine la principale matière première de l'industrie tex­ tile, même si certaines inno­ vations, comme l'introduc­ tion de nouvelles espèces de moutons à l'époque lagide, ont contribué à développer d'autres usages.

Qu'ils soient en laine ou en lin, les tissus pouvaient être colorés à l'ai­ de de teintures d'origine vé­ gétale ou animale, mais le lin était plus souvent laissé natu­ rel.

Vers le Ill° et le IV• siècle se développe également l'habi­ tude d'incorporer aux tissus de lin des éléments décoratifs en laine.

Concernant la fabrication des tissus, les techniques n'évo­ luent guère.

A l'époque ro­ maine, il semble en effet qu'on utilise principalement le métier à tisser égyptien traditionnel, appelé métier horizontal, dont le système d'ouverture des fils de chaîne est toutefois amélioré.

En re­ vanche, on ne note pas de changement notable dans la préparation des fils, qui sont toujours tordus avec un fu­ seau en bois .

La céramique, parent pauvre B ien que largement utilisée dans la vie quotidienne, la céramique ne suscitait pas un grand intérêt au temps des pharaons.

En effet, elle était considérée avant tout pour son caractère fonctionnel alors que la vaisselle de lux~ se déclinait plutôt en pierre ou en métal.

Quelques chan­ gements apparaissent néan­ moins à l'époque hellénis­ tique, la céramique pouvant désormais, comme en témoi­ gnent les vesti ges d'un atelier découverts à Tell Atrib, imiter la décoration des vases grecs à figures rouges.

Les efforts s'accentuent encore sous l'Empire, sous l'influence de la céramique romaine, que les élites importent via Alexandrie.

La production lo­ cale, qui continue cependant à être le plus utilisée, tente alors de se donner des airs plus romains, par exemple en employant de l'argile limo­ neuse pour imiter la couleur rouge brillant de la vaisselle romaine ou par le biais de la décoration.

Dans ce domaine, l'ancienne terre des pharaons innove néanmoins à partir du 1er siè­ cle en adoptant une décora­ tion peinte -dans laquelle dominent les motifs floraux - en lieu et place de l'estam­ page traditionnel.

Le travail du verre T rès différent est le travail du verre.

A l'arrivée des Romains, cet artisanat bénéfi­ cie déjà d'une longue tradi­ tion et fournit des produits · d'exportation de luxe.

Bien qu'on n'ait retrouvé que peu de traces d'ateliers de ver­ riers, on sait qu'il existait quel­ ques centres de production très actifs, comme à Alexan­ drie, ou à Oxyrhynche (Moyen­ ne-Egypte).

D'autres vestiges attestent qu'il existait des cen­ tres plus modestes, travaillant pour le marché local.. »

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