Devoir de Philosophie

L'influence des roches sur le modelé

Publié le 17/11/2011

Extrait du document

 

Les phénomènes d'érosion s'appliquent à une surface terrestre formée de roches diverses. Certaines formes peuvent être très voisines dans des régions dont l'héritage ou l'actuel système morphogénique sont différents : il y aurait donc des formes qui seraient caractéristiques des roches. Portions de l'écorce terrestre, les roches présentant une certaine homogénéité sont regroupées en roches critallines et cristallophylliennes et en rqches sédimentaires; ces dernières proviennent des débris résultant de la destruction des reliefs terrestres ou de dépôts d'origine animale ou végétale et sont disposées en couches ou strates.

« Ravinements dans l'argile aux environs d'Ille-sur-Têt, Pyrénées-Orientales.

(Perceval).

Sur les terrains argileux qui ne sont pas protégés par la végétation , l'action du ruissellement est d'autant plus forte que les pluies sont plus violentes.

On donne le nom de • badlands • (mauvaises terres) à ce paysage de ravins étroits et profonds, séparés par des crêtes aiguës et instables.

les roches cimentées e Les cong l oméra is sont des d ébri s liés en ­ tre eux par u n c im ent qui peut être calcaire; quan d les débr ·is sont arrondi s o n par· l c de « poudi ngues >>, c t de « brèc h es >> qu and les dé­ b ris so nt angu leux.

Cc sont gé néra le m e nt des roc h es très cohérentes : les escar pem e nts v igo u­ reux y exis t ent cl y subsis tent p ra tiqu e m e nt dans tous les milieux clima tiqu es .

L e diacl asage permet l'ébouleme n t el la con servation d es abr·upts (Monts errat , Saxe Ût; Sud ...

).

e Les quartz it e s qui ~ont des g rès à cirri e nt siliceux, donc très résis ta nts , donn ent e n prin ­ cipe des formes tr·ès a ig uës .

En fait, cc n'est pas toujours le cas, c l on l es trouve sou vent dans les zones de broyage i n te n se.

les roches délitables Da ns les clima ts secs à averses v io le ntes, sc histes, off rent en milie u de rhcxistasie " une assez gra nde résis ta n ce.

Ils évo luent m o ins v ile que les arg iles car les rav ines ont plu s de pe ine à sc for mer; il sc peut au ss i que le s d é bri s soient transportés par ruisse ll em e nt diffus lo rs des p lui es, san s q u 'il y ait vra im ent ravine.

Tl anive sou ve nt qu e les ban cs de roc hes f asse nt de l é- gères sailli es.

En biostasii!.

l'arg il e qui est donnée par ces roc he5 a d o ucit simpl em e nt le s p e ntes .

LES CALCAIRES ET LE MODELÉ KARSTIQUE Par mi toutes les roc hes, r.c sont les cal caires qui d onnent, a u m o ins dan s certaines co ndi­ tio n s, la mo rph olog ie la plu s ty piqu e e l la plus uni ver selle.

Cc ty pe de morpho logie est dit karstiqu e (du nom du k ars t en Y o ugoslavie).

L es fo rn us d e d isso luti on !J préd o min ent.

D es f o rm es de di sso luti on e xiste nt a ussi d an s le sel, e t l e g ypse, mais ces roc hes so nt trè s peu ré­ p andu es à la s urf ace d e la terre .

L es calc a ires co nti enn ent en pro p o rtion va­ l"iablc, mais m ajo ritaire, du car· b on ale de chaux C O , Ca; ce c arb on ate est a ttaqué par l'eau (H , 0) ch argée de gaz car·boniqu e (C 02), ce qui d onne l'ac ide carboniqu e Co , H,, qui at­ taqu e à so n t o ur le carbo n ate de c ha ux.

On obti ent un bicarbon ate de c alcium , instable et so luble d an s l 'ea u.

Ce tte réaction n'es t pas simpl e, car l a quantit é de CO , contenu e da ns l'air , disso us dan s l'eau, e st très v ari able en foncti o n de la te mp é ra tur e , d e la vég étation e t de la press ion ; t o ute dimunuti on d e la te­ neur en C O , (liée essentiell ement à un e dimi-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles