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L'Opération Barbarossa

Publié le 06/09/2011

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La signature du Pacte germano-soviétique, le 23 août 1939, pour incongrue quelle soit, ne trompe personne. Hitler, comme il le clame depuis bien longtemps, garde la ferme intention de faire rendre l'âme à la patrie du communisme, également atteinte de « tumeur juive «. Dûment programmée, l'invasion de l'URSS commence le 22 juin 1941. Les débuts de l'opération Barbarossa sont prometteurs. 153 divisions blindées, appuyées par l'aviation, s'enfoncent en territoire soviétique sans d'abord rencontrer de résistance majeure. Mal préparée, l'Armée rouge a du mal à faire face à cette déferlante de 4 millions d'hommes qui attaquent l'URSS simultanément par le nord, le centre et le sud. Deux mois plus tard, la Wehrmacht est aux portes de Leningrad. Kiev tombe le 19 septembre. Début décembre, lorsque débute la première contre-offensive soviétique d'envergure, les Allemands ont déjà envahi l'Ukraine, les Pays baltes, et sont en passe de prendre Moscou. Pourtant, dès la mi-novembre, l'arrivée précoce de l'hiver retarde l'avancée allemande. Les pluies torrentielles, qui ont rendues nombre de routes impraticables, font place à de grandes étendues gelées, balayées par un vent glacial et bientôt recouvertes de neige. La Wermacht est stoppée net. Les surplus de vêtements chauds n'arrivent pas, plus de 100 000 hommes doivent être rapatriés en Allemagne, ne supportant plus le froid. En face, les Russes s'organisent, et répliquent. Moscou est sauvée, et la guerre se stabilise : on attend le dégel. C'est la première fois que l'armée allemande est mise en échec, et Hitler se prépare à une lutte plus longue que prévue.

« En outre, le Führer espère contraindre Londres à la reddition en privant la Grande-Bretagne de son seul et dernier allié potentiel sur le continent .

En dernier lieu, l'URSS et l'Allemagne sont en conflit larvé pour le contrôle de l'Europe centrale et orientale.

En juin 1940, les Soviétiques ont annexé la Bessarabie roumaine.

En août 1940, les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) sont à leur tour annexés.

L'Allemagne réplique en contraignant la Roumanie à céder sa région de Transylvanie à la Hongrie (août 1940).

En octobre 1940, les Allemands installent des troupes en Roumanie, forçant Bucarest à rejoindre le camp de l'Axe.

(Le roi Carol doit abdiquer en faveur de son fils Michel.) La Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie deviennent des satellites de l'Allemagne.

En septembre 1940, symboliquement, l'Allemagne, l'Italie et le japon signent un pacte tripartite dirigé implicitement contre l' URSS.

Budapest, Bucarest et Sofia y adhèrent, ce qui inquiète Moscou.

Le 22 juin 1941, l'armée allemande envahit l'URSS avec l'aide de la Finlande, de la Roumanie et de la Hongrie.

L'opération Barberousse mobilise 4 millions d'hommes, 5 000 avions, 3 300 chars.

On compte 150 divisions alle­ mandes et 40 divisions alliées : Finlandais, Hongrois, Roumains, Italiens.

Ils seront rejoints par des volontaires espagnols (la Division bleue) et français (la Légion des volontaires français contre le bolchevisme).

Initialement, l'opération Barberousse constitue un véritable triomphe pour Hitler .

Staline, pourtant alerté par Churchill et par ses propres espions, est totalement pris au dépourvu.

Il restera prostré pendant des jours, incapable de la moindre réaction.

L'Armée rouge, dont les officiers ont été décimés par les purges, est débordée, contrainte à la retraite.

En trois mois, les Allemands parviennent aux portes de Leningrad et de Moscou, après s'être emparés de l'Ukraine et des pays baltes.

Dans un premier temps, les Allemands sont accueillis en libérateurs par les popu­ lations baltes et ukrainiennes.

Les Soviétiques perdent 1 500 chars et 2 000 avions.

Ils laissent derrière eux plus de 300 000 prisonniers.

Toutefois, l'avance allemande s'enlise à partir de novembre 1941.

L'arrivée de l'hiver gêne la progression des troupes.

En décembre 1941, joukov lance une contre-offensive victorieuse et parvient à repousser les troupes allemandes de 200 kilomètres loin de Moscou.

Staline, qui s'est ressaisi, ordonne de procéder à la tactique de la terre brûlée.

Enfin, le diri­ geant soviétique a l'habileté de faire jouer la corde patriotique en présentant le conflit comme la défense de la mère Russie.

Le front de l'Est s'avérera bientôt être un véritable bourbier pour l'armée allemande.. »

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