L'OPPOSITION PARLEMENTAIRE AU XVIIIe siècle
Publié le 22/02/2012
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Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l'histoire de l'Ancien Régime s'identifie, en grande partie, avec la lutte menée par les parlements contre le gouvernement royal. Les «cours souveraines» entendent s'opposer à la politique fiscale de la monarchie. Les parlements, simples cours de justice, ont pris l'habitude, à l'occasion de l'enregistrement des édits, d'adresser au roi de respectueuses remontrances, s'ils jugent ces édits en contradiction avec les coutumes, les libertés et les lois fondamentales du royaume. Celles-ci prévoient le consentement des sujets à l'impôt, qui ne peut avoir qu'un caractère exceptionnel. Pendant la minorité de Louis XIV, le refus du Parlement d'enregistrer les mesures fiscales avait débouché sur la Fronde. Louis XIV réussit à réduire les parlements à leur simple rôle de cour de justice. Mais sous la Régence, le Parlement retrouve ses prérogatives.
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- L'auteur anglais Horace Walpole (XVIIIe siècle) a écrit: « Le monde est une comédie pour celui qui pense et une tragédie pour celui qui sent. » En prenant des exemples aussi bien dans votre expérience personnelle que chez les écrivains ou artistes que vous connaissez, vous expliquerez et illustrerez cette opposition entre raison et sensibilité, et vous donnerez votre opinion sur la question.
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