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L'ORGANISATION DE LA VIE POLITIQUE AMÉRICAINE

Publié le 17/08/2013

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La centralisation s'est opérée au profit des États fédérés diminuant incontestablement le pouvoir des collectivités locales (villes et comtés). Les élections, même nationales, relèvent dans leur mode d'organisation et de juridiction des États fédérés. Cela entraîne une complexité du système électoral. La préoccupation des sénateurs et des représentants pour leur Etat, plus que pour les questions nationales, illustre l'enjeu du localisme.

« e L'élection présidentielle Le système des primaires.

Le citoyen américain procède à l'élection de délégués qui désigneront le Président candidat à l'élection lors d'une convention nationale au sein des partis politiques.

Le scrutin présidentiel.

Il s'agit d'élire des grands électeurs qui désigneront le Pré­ sident à l'étape suivante.

Les États ont droit à autant de grands électeurs qu'il ont d'élus au Congrès.

Le vote des grands électeurs.

Chaque électeur vote pour un candidat de son parti.

Le dépouillement a lieu le 6 janvier à la Chambre des représentants.

1 UN FAUX BIPARTISME 1 La vie politique américaine s'oriente autour du bipartisme démocrate/républicain, mais il ne revêt pas la pertinence d'une opposition française entre droite et gauche ou anglaise entre travaillistes et conservateurs.

Les partis américains n'ont pas de querelles idéologiques : ni l'un ni!' autre ne mettent en cause le libéralisme, seuls leurs moyens diffèrent On peut dire, néanmoins, que les républicains sont plutôt attachés aux valeurs de l'Amérique profunde, puritaine, contre toute intervention de l'État sauflorsqu'il s'agit de protéger l'économie américaine (protectionnisme).

Les démocrates sont plus sensibles aux difficultés des minorités et aux questions sociales.

De plus, il faut bien comprendre que le pays n'est jamais dirigé par les démocrates ou les républicains.

Le Président gouverne avec une majorité susceptible de changer tous les deux ans.

Il n'y a d'ailleurs pas d'affrontement entre républicains et démocrates hors cam­ pagnes présidentielles.

Le phénomène des tiers partis constitue une réalité m:uginale, mais dans lequel peut parfois se retrouver une partie de la population.

Le milliardaire Ross Perot a attiré en 1992, 19 % des suffrages.

1 UNE SINGULARITÉ AMÉRICAINE : LES LOBBIES l Les groupes de pression américains ont une place stratégique dans !'organisation de la vie politique.

Institutionnalisés ou non, ces groupes influencent le pouvoir en fonction de leurs intérêts.

Le lobbyingest jugé aux États-Unis comme un phénomène normal.

Il existe deux types de lobbies : d'une part, ceux qui sans être institutionnalisés sont très puissants, les lobbies j~ catholique ou noir formant une masse homogène d'intérêts com­ muns; le pouvoir doit nécessairement tenir compte d'eux.

D'autre part, on trouve des asso­ ciations d'écologistes, de féministes, d'agriculteurs et des syndicats (AFUCIO) qui sont des groupes de pression officiels.

Le lobbying est réglementé par une législation assez complexe, loi de 1946 (Federal regulation of lobbying act).

Celle-ci reconnait le lobbying comme profession obligeant en retour chaque individu ou société qui reçoit des fonds en vue d'influencer le pouvoir à s'inscrire à la Chambre des représentants.

Les principaux groupes de pression siègent à Wishington exerçant une pression conti­ nue sur les parlementaires (on dit qu'ils font les couloirs du Congrès).. »

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