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LOUIS XIII (1601-1643) - HISTOIRE

Publié le 28/09/2012

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Dès lors l'impulsion est donnée et, en dépit du poids des impôts et des révoltes paysannes, Louis XIII, en plein accord avec Richelieu, prend la décision d'intervenir dans la guerre de Trente Ans, de manière couverte pour commencer, en soutenant par des subsides les princes protestants d'Allemagne et le roi de Suède, Gustave II Adolphe, en lutte contre l' empereur. Cette décision s'accompagne de l'occupation de la Lorraine et d'une partie de l'Alsace. Après la mort de Gustave Adolphe, l'intervention devient directe

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« LOUIS XIII (1) (1601-1643) Fils aîné d'Henri IV et de Marie de Médicis, Louis XIII, né à Fontaine­ bleau le 27 septembre 1601, n'a que neuf ans lorsqu'il monte sur le trône après l'assassinat de son père.

La· régence assurée par la reine mère et Concini s'avère désastreuse, marquée par des révoltes des grands et des protestants.

Le jeune roi souffre de cette situation et de l'humiliation d'être écarté du pouvoir.

Avec son favori, de Luynes, il procède à un véri­ table coup d'Etat, mais la disparition de Concini ne réussit pas à apaiser les troubles et c'est seulement en 1624 que Louis XIII, avec l'entrée au Conseil du cardinal de Richelieu, parvient enfin à gouverner réellement.

Longtemps décrié par les historiens, qui ont voulu voir en lui une sorte de fantoche soumis à la volonté de son premier ministre, Louis XIII appa­ raît comme un homme intelligent, de belle prestance, courageux, volon­ taire, mais d'une extrême sensibilité.

Son éducation a été essentiellement orientée vers les exercices physiques et le métier des armes.

Aussi le roi se montre-t-il excellent cavalier, adorant la chasse, les chevauchées, et n'hé­ sitant pas à payer de sa personne.

Il est non seulement musicien, mais compositeur et dessine avec goût.

Très croyant, même mystique, il aime Dieu, la Vierge, les saints et se réfugie fréquemment dans la prière.

Louis XIII est cependant un anxieux, sujet à des accès de tristesse.

Il re­ doute le péché avec excès et se méfie de la chair, au point d'éprouver une véritable répulsion physique qui explique l'échec de son mariage avec Anne d'Autriche.

Il a cependant besoin d'affection et aura des amitiés fé­ minines ou masculines très exclusives, que ce soit pour Mlle de La Fayet­ te, Mlle de Hautefort, le duc de Luynes ou Cinq-Mars.

Cet excès de sensi­ bilité peut être considéré comme le résultat d'une éducation trop sévère, marquée par une tendance à la dramatisation, et aussi d'une santé déla­ brée, aggravée par une effroyable thérapeutique à base de purges et de sai­ gnées.

En définitive, Louis XIII fut loin d'être un souverain effacé et eut une haute conscience de son métier de roi.

Sachant apprécier la valeur de Ri­ chelieu, il eut le courage- parfois méritoire- de le maintenir au pouvoir envers et contre tous.

Au cours de ses longues chevauchées à travers la France, il avait acquis une bonne connaissance des besoins de son royau­ me.

Il présidait son Conseil, tenait à être tenu au courant des affaires et n'hésitait pas à imposer ses décisions.

Le cardinal devait reconnaître l'ex­ trême difficulté qu'il avait éprouvée à conquérir «les quatre pieds carrés du cabinet du roi».

(à suivre). »

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