Devoir de Philosophie

Louis XIV, le roi de guerre

Publié le 18/08/2012

Extrait du document

louis xiv

Cette guerre opposa la France et l’Espagne à une coalition européenne. L’origine de la guerre était le testament de Charles II qui assurait la couronne d’Espagne à Philippe d’Anjou (Philippe V), petit fils de Louis XIV. Philippe V fut couronné roi en 1701 et fut d’abord reconnu par la plupart des puissances européennes. Mais l’ouverture de l’empire colonial espagnol au commerce français souleva l’opposition de l’Angleterre et des Provinces Unies.  La France dut combattre la Grande Alliance de La Haye qui comprenait l’Angleterre, l’Empire, la Hollande, des princes allemands puis plus tard le Portugal et la Savoie.  Après quelques succès initiaux (1701-1704), les franco-espagnols connurent des désastres : installation des Anglais à Gibraltar (1704), Philippe V chassé de Madrid… L’hiver 1708/09 fut très difficile pour la France, envahie, et Louis XIV voulut dès lors entamer des discussions de paix à des conditions humiliantes mais ses avances furent rejetées. La France tentait alors de résister et obtint un redressement après la victoire de Villars à Denain (1712) grâce à laquelle elle put obtenir une paix assez honorable.  Elle conservait les conquêtes essentielles de son royaume (frontières militaires du nord et de l’est, l’Alsace, la Franche-Comté) mais l’Angleterre commençait à s’assurer l’empire des mers ainsi que de nombreux avantages commerciaux.  Avec cette défaite, les tentatives d’hégémonie de Louis XIV étaient brisées. Elle marque aussi le début de la crise, symbole de la fin de règne du souverain.

louis xiv

« dut s'arrêter au bord des régions isolées, à Utrecht.Guillaume III d'Orange réussit à réunir contre la France une coalition comprenant le Brandebourg, l'empereur, l'Espagne, le duc de Lorraine et de nombreux princesallemands.

Et, en 1674, la France perdit l'Angleterre qui dut signer la paix.

Louis XIV retirait alors ses troupes et c'est le Rhin et la frontière qui devinrent le champde bataille.Turenne dégagea alors l'Alsace à l'hiver 1674/75, Louis XIV fit une 2ème conquête de la Franche Comté.

Vauban, en 1675 prenait Liège, Dinant et le Limbourg.Mais, en cette année 1675, la Suède était battue.

La France était seule.Mais les français résistèrent et grâce notamment aux victoires navales en Méditerranée, les coalisés signèrent la paix de Nimègue en 1678.

La Hollande resta intactemais elle valut à la France, aux dépens de l'Espagne, la province de Franche Comté et 12 nouvelles places fortes comme Valenciennes, Maubeuge, Saint Omer,Ypres ou Cambrai.Par ce traité l'influence de Louis XIV allait en sortir grandie et cela allait faire de lui, en quelque sorte, l'arbitre de l'Europe.De 1678 à 1688, il y eut vingt années de paix, mais le roi n'abandonna pas pour autant sa politique d'extension territoriale. C) La politique des Réunions C'est une politique d'expansion poursuivie en pleine paix par le roi.Elle consistait à exploiter le flou des traités qui cédaient des territoires et des villes avec leurs dépendances.

Or, dans ces régions de l'est, la complexité du régimeféodal faisait qu'on pouvait sous le nom de « dépendances » élever des prétentions sur toutes sortes de seigneuries et de villes.Louis XIV créa donc des « chambres de réunions » afin de prononcer par arrêt de justice la réunion de seigneuries et de villes à la Couronne.

Il annexa ainsi desterres des Trois Evêchés, des villes d'Alsace ou de Franche-Comté.

C'est le cas, par exemple, en 1681 quand le roi concentra près de 30 000 hommes pour investirStrasbourg en sommant la ville de reconnaître pour maître le roi de France, ce qui fût fait le 8 octobre 1681.Toutes ces manifestations portèrent l'impérialisme français à son sommet mais, en même temps, cela indignait l'Allemagne et l'ennemi infatigable de Louis XIV,Guillaume d'Orange.

Cela marque donc une sorte de tournant vers le déclin. III) Le déclin A) La Guerre de la Ligue d'Augsbourg C'est un conflit opposant la France à une coalition européenne de 1688 à 1697.

La politique des Réunions, l'occupation de Strasbourg et surtout la Révocation del'Edit de Nantes avaient fait perdre à la France ses alliés traditionnels.

En Allemagne, la victoire contre les Turcs à Buda en 1686 laissait les mains libres à l'empereurà l'ouest.Au bloc catholique formé par l'empereur, l'Espagne et la Savoie s'ajoutait un bloc d'Etats protestants allemands, renforcé par les Anglais après 1688 grâce àl'avènement sur le trône anglais de Guillaume d'Orange.

De défensive, la Ligue d'Augsbourg devenait donc offensive.Pour couvrir la frontière du Rhin, Louvois fit d'abord dévaster le Palatinat en 1689.

Au nord, Luxembourg obtenu quelques victoires comme à Fleurus en 1692.

Sonsuccesseur, Villeroy, s'avéra médiocre.

Au sud, Catinat vainquit le duc de Savoie à Staffarde (1690) et à La Marsaille (1692).Mais la guerre fut également maritime et coloniale.

Dès 1690, les colons anglo-américains attaquèrent le Canada français.

La défaite de La Hougue (192) marquaégalement la suprématie navale anglaise.Bien vite, les belligérants, épuisés financièrement voulurent mettre fin au conflit.La France restitua la Savoie et toutes les conquêtes du Palatinat.

Les traités de Ryswick (septembre-octobre 1697) mirent fin à la guerre.Il rendit la plupart des territoires annexés à la paix de Nimègue, il fit à la Hollande des concessions commerciales et stratégiques et reconnut Guillaume d'Orangecomme roi d'Angleterre.Cette guerre marquait donc la fin de l'hégémonie française.

Idée renforcée par la guerre de succession d'Espagne. B) La guerre de Succession d'Espagne Cette guerre opposa la France et l'Espagne à une coalition européenne.

L'origine de la guerre était le testament de Charles II qui assurait la couronne d'Espagne àPhilippe d'Anjou (Philippe V), petit fils de Louis XIV.

Philippe V fut couronné roi en 1701 et fut d'abord reconnu par la plupart des puissances européennes.

Maisl'ouverture de l'empire colonial espagnol au commerce français souleva l'opposition de l'Angleterre et des Provinces Unies.La France dut combattre la Grande Alliance de La Haye qui comprenait l'Angleterre, l'Empire, la Hollande, des princes allemands puis plus tard le Portugal et laSavoie.Après quelques succès initiaux (1701-1704), les franco-espagnols connurent des désastres : installation des Anglais à Gibraltar (1704), Philippe V chassé deMadrid… L'hiver 1708/09 fut très difficile pour la France, envahie, et Louis XIV voulut dès lors entamer des discussions de paix à des conditions humiliantes maisses avances furent rejetées.

La France tentait alors de résister et obtint un redressement après la victoire de Villars à Denain (1712) grâce à laquelle elle put obtenirune paix assez honorable.Elle conservait les conquêtes essentielles de son royaume (frontières militaires du nord et de l'est, l'Alsace, la Franche-Comté) mais l'Angleterre commençait às'assurer l'empire des mers ainsi que de nombreux avantages commerciaux.Avec cette défaite, les tentatives d'hégémonie de Louis XIV étaient brisées.

Elle marque aussi le début de la crise, symbole de la fin de règne du souverain. C) La crise Par sa durée, par l'énormité de son coût, la guerre avait multiplié les difficultés économiques et financières.

De 1701 à 1708, Chamillart était à la fois ministre de laGuerre et Contrôleur général des finances.

Cette double fonction révèle tout à la fois l'urgence des problèmes guerriers et le poids des conflits et de la diplomatie surles finances.

Il fallait beaucoup d'argent pour obtenir le soutien militaire d'un « allié » ou tout simplement pour bénéficier de la neutralité d'une puissance étrangère.A la fin du règne de Louis XIV, le Trésor Public était donc vidé, l'essor de l'industrie était freiné par le dirigisme ainsi que par l'exil de nombreux techniciensprotestants.

Voilà ce qu'était la situation, peu glorieuse, à la mort de Louis XIV le 1er septembre 1715. Conclusion Nous avons donc vu que Louis XIV a profité d'une culture et d'une société plutôt favorables à l'idéologie guerrière pour mettre à profit ses visées absolutistes.Dans un premier temps, le roi a pu compter quelques succès.

Mais, la poursuite perpétuelle de l'effort de guerre et les défaites de fin de règne ont poussé le royaumedans une situation économique, politique et financières très difficile.

Et cela à l'aube de du 18ème siècle et la Révolution Industrielle. Bibliographie - Mourre M., Dictionnaire encyclopédique d'histoire, Bordas, 1996. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles